Le conditionnement du lait acheté directement à la ferme
13 juillet 2016 │ Question écrite de V. SALVI au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Acheter des produits directement dans les fermes voisines permet de soutenir nos agriculteurs, mais aussi d’éviter un nombre d’emballages jetables inutiles et par là donc, de préserver l’environnement. Cela doit être le cas, notamment, pour le lait. Il est en effet bien plus utile et intéressant qu’il soit conditionné dans des emballages et récipients réutilisables, comme des bidons ou des bouteilles en verre. Certains optent pour des distributeurs automatiques, mais d’autres pour des sachets…
Certaines pratiques ne sont donc pas positives pour l’environnement et dans la lutte contre les déchets ! Dans certaines fermes encore, le lait est conditionné dans des bouteilles en plastiques qui viennent ainsi s’ajouter aux montagnes de déchets PMC.
Monsieur le Ministre, y a-t-il des obligations en la matière ? Le consommateur, tout comme le producteur, ne devraient-ils pas utiliser exclusivement des récipients réutilisables ? Avez-vous des ambitions en la matière ? Etes-vous en contact avec le niveau fédéral en ce qui concerne les exigences que semblent avancer l’Autorité Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire chez qui chaque producteur doit s’enregistrer avant de commercialiser son lait cru ?
Je vous remercie, Monsieur le Ministre
Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 05/08/2016
L’utilisation d’emballages réutilisables est un moyen pertinent pour diminuer la quantité de déchets. Il convient cependant de tenir compte de la spécificité du produit et des contraintes sanitaires qui s’y imposent.
De plus, dans le cas du lait, les analyses de cycles de vie comparatifs montrent que les emballages réutilisables en verre ont un impact plus lourd pour l’environnement que certains emballages jetables recyclés, notamment à cause du poids, du type de rinçage des bouteilles réutilisables, du type de fermeture de la bouteille, lié au processus de production, et de la durée de vie limitée des bouteilles.
Sans me prononcer sur le fond de la mesure donc, je rappellerai que la détermination des caractéristiques de mise sur le marché d’un produit ne ressortit pas à mes compétences.
J’invite l’honorable membre à poser la question aux ministres fédéraux compétents.
