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Le nourrissage des oiseaux

23 avril 2018 | Question écrite Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

 
Monsieur le Ministre,


Il n’est pas rare, notamment en période hivernale, que des citoyens donnent de la nourriture aux oiseaux. Ce geste en apparence normal et naturel peut cependant s’avérer potentiellement dangereux pour les animaux.

Plusieurs études scientifiques ont déjà démontré la dangerosité de donner du pain à des oiseaux. Cet aliment gonfle dans l’estomac des oiseaux et donne un sentiment de satiété, de ce fait l’oiseau ne va plus chercher la nourriture nécessaire à ses besoins nutritionnels. A long terme, des carences se développent et peuvent avoir des conséquences néfastes.

Une autre étude menée au Royaume-Uni tente à démontrer que le nourrissage dans les mangeoires artificielles favorise une évolution anatomique des mésanges charbonnières dont la longueur du bec augmente en raison de leur fréquentation de ces mangeoires. De même, la diffusion de maladies ou infections serait favorisée par ces mangeoires. En Grande-Bretagne, la population de verdiers a diminué de 59% en 15 ans à cause de la propagation de la trichonomose.


Monsieur le Ministre :


- Afin de lutter contre ces habitudes néfastes, il convient de mieux informer le public sur les dangers de ces pratiques. Permettre de mieux identifier les moments durant lesquels il faut pratiquer le nourrissage et ceux durant lesquels il faut l’éviter. Envisagez-vous de mener des campagnes de sensibilisation en collaboration avec le milieu associatif mais aussi les magasins qui vendent de la nourriture pour animaux ?
- Constate-t-on également la propagation de la trichonomose dans notre région ?
- Le printemps est l’occasion de réaliser des opérations de comptage des oiseaux dans nos jardins. Quels sont les résultats pour ce printemps ? Quelles évolutions constate-t-on ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN le 27/04/2018

 

De nombreux citoyens nourrissent effectivement les oiseaux, mais aussi certains mammifères, tant chez eux que dans les espaces publics et cela y compris en dehors des périodes hivernales.

Dans de nombreuses situations, le nourrissage réalisé est globalement défavorable à la faune. En effet, la nourriture fournie ne répond souvent pas au besoin des espèces visées, mais profite à d’autres espèces indésirables (rats, espèces exotiques envahissantes, …).

En outre, le nourrissage dans des espaces publics est, en général, interdit par des réglementations communales. Des campagnes de sensibilisation ont déjà été réalisées, notamment par les communes et les contrats rivières, bien concernés par cette problématique.

Cependant, il convient tout de même de rappeler qu’un nourrissage bien mené, c'est-à-dire une nourriture adéquate, fournie régulièrement et correctement et ciblant préférentiellement les oiseaux de petite taille de nos jardins, durant les périodes de grand froid, peut favoriser le maintien de ces populations dans un environnement où les sources naturelles de nourriture sont souvent insuffisantes. Par ailleurs, il n’existe pas d’éléments de recherche pour la détection de la trichonomose.

La Région Bruxelloise a développé un outil de communication, en collaboration avec les associations sur la protection des oiseaux, afin de sensibiliser le citoyen à cette problématique. Cet outil est diffusé via les animaleries ou les magasins de bricolage. Cet outil peut sembler intéressant et je n’exclus pas de réfléchir à une mesure similaire et adaptée à la Région wallonne.

Les résultats des comptages menés au printemps sur les oiseaux de nos jardins, via l’Asbl Aves, montrent une bonne récupération des effectifs après le net recul de 2017.

Plusieurs espèces voient leur population se rétablir, voire même augmenter : mésanges, passereaux granivores, par exemple.

La bonne santé de ces populations d’oiseaux de nos jardins serait due à une très bonne saison de reproduction combinée à un hiver très doux.

 

 

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