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La circulation des poids lourds sur la N51

18 mars 2019 | Question écrite de S. MOUCHERON au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Depuis l’instauration de la vignette autoroutière, en avril 2016, à tous les véhicules destinés au transport de marchandises de 3,5 tonnes et plus, le trafic routier a considérablement augmenté sur certains axes secondaires, voyant ainsi le passage accru de poids lourds.

Citant l’exemple de la N51, plusieurs citoyens nous interpellent au sujet de l’avenue Wilson, à Jemappes, et notamment sur les dégâts occasionnés à leurs habitations par cet afflux constant.

Monsieur le Ministre, quelles sont les mesures mises en œuvre permettant d’éviter que de nombreux camions quittent le R5 et poursuivent leur parcours, via la N51, vers la France, où la redevance kilométrique n’est pas d’application ?

Sachant également que certaines autorités publiques souhaitent l’extension du réseau soumis à la redevance, cette option est-elle réellement envisageable ? Le cas échéant, une concertation avec les communes de Mons, Quaregnon, Boussu, Hensies et Quiévrain a-t-elle été réalisée ?

La limitation prévue à 50 kilomètres par heure, sur la N51, n’est pas une mesure respectée par les camions. Dès lors, la pose d’une télédétection par laser ou « Lidar » semble être une initiative judicieuse. Sur cette base, planifiez-vous la pose de ce dispositif sur cet axe ?

Enfin, considérant que la N51 ne doit pas devenir un axe autoroutier, comme la E19, Monsieur le Ministre, envisagez-vous l’intégration de cet axe dans le réseau Viapass ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 17/04/2019

Le suivi et la surveillance du trafic des camions sont constants depuis l’introduction de la redevance kilométrique à charge des camions.

De manière globale, il n’y a pas eu de report du trafic poids lourds vers le réseau non soumis au péage. Les affirmations contraires sont erronées.

Indépendamment du péage kilométrique, on observe une augmentation générale du trafic de camions sur l'ensemble de la Wallonie depuis le début de l'année 2017. C'est un signe de reprise économique, ce qui est bénéfique pour notre région, mais cela a évidemment des conséquences sur les routes.
Chaque zone particulière est examinée et fait l’objet d’un suivi.

En ce qui concerne plus précisément la N51 et la section dénommée Avenue Wilson, l'examen des données de circulation confirme l’absence de report de trafic lié à l'instauration du péage kilométrique des camions. La circulation des camions sur N51 entre Mons et Jemappes s’élève à environ 300 camions par jour et cela n’a pas évolué depuis une dizaine d’années.

Il ne faut pas négliger que circuler sur une route ordinaire plutôt que sur l'autoroute allonge le temps de parcours, ce qui coûte cher au transporteur, compte tenu notamment du salaire du chauffeur. Cela n’est donc pas avantageux.

Je rappelle également les demandes contradictoires de révision du réseau à péage.
En effet, plusieurs bourgmestres et riverains ont des suspicions de trafic supplémentaire de camions sur certaines routes et ils demandent l'extension du réseau soumis à la redevance.
Par contre, les transporteurs et les entreprises locales se sont également manifestés, mais, a contrario, pour réduire le réseau soumis à péage.
Il faut donc objectiver les requêtes et établir un équilibre entre d'une part, la protection et l'assurance de la sécurité routière ainsi que la tranquillité des riverains et d'autre part, le fait de ne pas porter atteinte à l'économie locale.

Compte tenu de ces éléments, je n’envisage pas d’étendre le réseau à péage des camions à la N51.

Je peux également confirmer que le percentile 85 de la vitesse des camions est de 43 km/h sur l’avenue Wilson. Les camions ne sont pas globalement en excès de vitesse. On ne peut toutefois pas exclure des cas individuels.
La vitesse des voitures est naturellement un peu plus élevée et donc les excès de vitesse de la part de voitures sont un peu plus présents.

Soucieux du cadre de vie des riverains et de la sécurité de tous les usagers, à mon initiative, la région met à la disposition des zones de police un service de location de lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant huit semaines par an. La région installe également des radars répressifs en concertation en concertation étroite avec les zones de police qui sont naturellement incontournables pour l'organisation et le suivi des contrôles automatisés.

La zone de police Mons-Quévy a introduit une demande pour une série de radars. Le dossier est en cours d’examen et il devrait aboutir prochainement.

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