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Le Sommet social de Göteborg

28 novembre 2017 │ Question écrite de I. STOMMEN au Ministre-Président BORSUS - Réponse disponible

Monsieur le Ministre-Président,


Il y a quelques jours en Suède se tenait un sommet réunissant les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union européenne pour discuter de questions sociales. Un sommet donc différent des sommets habituels, davantage liés en général à l’économie. Par ailleurs, le sommet était également ouvert à des étudiants et des partenaires sociaux.


C’est lors de ce sommet que le Président de la Commission européenne, Mr Juncker, exprimait le fait que le socle européen des droits sociaux n’est, selon ses mots, « pas un poème, c’est un programme ».


Monsieur le Ministre-Président, avez-vous eu connaissance des travaux de ce sommet et quelle en est votre analyse ? Quelle position a été défendue par notre pays lors de celui-ci ? Les Régions ont-elles été consultées préalablement à cette session ? Dans l’affirmative, quelle a été la position de la Wallonie dans les discussions ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre-Président.

 

Réponse du Ministre-Président W. BORSUS le 20/12/2017
 

Le Sommet européen informel des chefs d’État et de Gouvernement du 17 novembre s’inscrivait dans la réflexion sur l’avenir de la dimension sociale de l’UE, dans la lignée du document de réflexion de la Commission sur la dimension sociale de l’UE ainsi que du Socle européen des droits sociaux, qui a été formellement adopté à cette occasion. La signature de ce Socle a constitué l’élément phare de ce Sommet.

Pour rappel il définit 20 principes essentiels, répartis en trois axes :
- égalité des chances et accès au marché du travail ;
- conditions de travail équitables ;
- protection sociale et inclusion sociale.

Bien que l’objectif de ce Sommet ait été de réfléchir ensemble aux conditions permettant d’assurer la croissance et des emplois correspondants, la Suède et la Commission avaient également souhaité donner une contribution tangible à la réflexion en cours sur le futur de la dimension sociale de l’UE. Ainsi, si les principes conférés par le Socle ne sont pas directement applicables, nous pouvons néanmoins nous féliciter du fait qu’il s’agit d’une étape importante dans le renforcement de la dimension sociale de l’Union, et du fait que l’ensemble des institutions se soit engagé sur ce texte. Il s’agit d’un geste politique envers l’ensemble des citoyens de l’Union européenne.

À côté de la signature du Socle, trois ateliers de discussion ont été dédiés aux thématiques suivantes :
* L’accès au marché du travail et la création de nouveaux emplois ;
* Un emploi et des conditions de travail équitables ;
* Le soutien aux transitions dans l’emploi, auquel le Premier Ministre belge a participé.

Au niveau intra-belge, une concertation intra-belge s’est tenue aux Affaires étrangères le 12 novembre dernier en vue du Sommet social de Göteborg. Lors de cette réunion, les éléments de position de la Wallonie ont été mis en avant ; ceux-ci allaient dans le sens de ceux suggérés par le Fédéral. La position défendue par la Belgique a donc reflété celle de la Wallonie. Plusieurs points ont donc été rappelés dans le positionnement belge :
* Améliorer la transition entre l’enseignement et le monde du travail. Il s’agit de mettre l’accent sur l’apprentissage dual, sur les stages et les plateformes d’apprentissage.
* Développer et renouveler les compétences. En effet, l’augmentation du temps de travail ainsi que les changements fréquents au cours de la carrière nécessitent l’acquisition et le développement de nouvelles compétences tout au long de la vie professionnelle.
* Améliorer le retour à l’emploi. La remise au travail des demandeurs d’emploi doit être plus optimale. S’il n’existe pas d’approche unique, de plus en plus d’États membres ont mis en place un point de contact unique et un accompagnement individuel des chercheurs d’emploi.
* Une protection sociale en adéquation avec les réalités multiples de l’emploi. Il est nécessaire d’assurer une sécurité sociale neutre pour tous les travailleurs, quelle que soit leur situation. À cet égard, les jeunes travailleurs et les travailleurs d’origine étrangère sont particulièrement vulnérables.
* L’importance de mener un travail prospectif en termes d’anticipation des compétences nécessaires, en particulier en ce qui concerne les compétences numériques.

 

 

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