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Les suites de la faillite du club de Mons

26 février 2015 | Question écrite de S. MOUCHERON au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

En novembre dernier, le président de l’Albert Elisabeth Club de Mons a lancé un appel afin de trouver de nouveaux partenaires, voire des repreneurs, en vue d’assurer la pérennité du club. Faute de nouveau sponsors ou d’une arrivée d’argent frais, il indiquait que le club ne serait pas en mesure de terminer la saison.

Malgré ses efforts afin de trouver une solution, le président a été contraint le 16 février dernier de jeter le gant et de déposer le bilan.

Même si l’espoir de trouver un repreneur est toujours présent et que suite au dépôt de bilan, il semble que des pistes se sont activées tant localement qu’à l’international, il n’en demeure pas moins que l’avenir du club demeure actuellement bien précaire et il convient de clarifier une série de dossiers.

Monsieur le Ministre, ainsi que vous me l’indiquiez en décembre dernier, la Wallonie n’a pas ménagé ses efforts pour soutenir le club de Mons depuis 1999 plus de 5 millions d’euros ont été investis dans les infrastructures montoises et la Ville de Mons, propriétaire des installations, a reçu un prêt exceptionnel de 8.333.333 euros dont 60% sous forme de subsides afin de rénover les tribunes 3 et 4 du stade. Ces travaux devaient débuter cette année.

Monsieur le Ministre,


- Pouvez-vous faire le point sur l’évolution de ce dossier ?
- Qu’adviendra-t-il de ce montant si le club devait disparaitre et qu’aucun autre occupant ne devait lui succéder dans le stade ? A défaut de pouvoir encore disposer d’un club phare, je plaide pour que ce montant soit alors réparti entre les autres clubs formateurs de l’entité montoise afin de leurs permettre de prendre le relais en terme de formation des jeunes.

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.
 

Réponse du Ministre R. COLLIN le 06/03/2015

Le Président du RAEC Mons a déposé le bilan de la SA ce lundi 16 février. Le tribunal de commerce a prononcé la faillite et un curateur a été désigné. Un délai a été laissé pour trouver un repreneur d’ici le 31 mars. Ce délai est un élément important de ce dossier.

Le club rencontrait des problèmes de liquidités. Le cash flow généré par la division 2 ne parvient pas à maintenir le club dans la zone budgétisée de 3.3 millions en début de saison. Cette problématique est récurrente dans le chef des cercles de l’antichambre de l’élite. La Ligue professionnelle et l’Union belge semblent conscientes du problème, mais les solutions qu’elles pourraient dégager se font attendre. Pour beaucoup d’observateurs, les contraintes imposées aux clubs de D2 sont disproportionnées tant sur un plan économique que sportif.

Le Président Léone ne tenait plus à intervenir pour combler encore le besoin de liquidités. Il y a donc lieu d’aller de l’avant et de se tourner vers la piste d’un repreneur du club. C’est la seule issue à envisager, et d’après les informations qui sont parues dans certains médias, des pistes raisonnables existent. Par ailleurs, des mêmes informations, il apparait que le club terminerait normalement la saison.

Le Club et la ville ont développé de meilleures relations, ce qui a permis d’avancer ces dernières années notamment en ce qui concerne le développement des infrastructures.

Il n’est pas inutile de rappeler que la Wallonie, depuis 1999, a investi 5.815.330 euros dans les infrastructures montoises. Par ailleurs, le Gouvernement wallon a décidé, lors de la précédente législature d’accorder via financement alternatif un prêt exceptionnel à la Ville de Mons à hauteur de 8.333.333 euros correspondants à un subside régional de 5 millions d’euros (60 %). Le solde devra être remboursé à la Région. La Ville avait obtenu confirmation de cet accord fin 2014. Il est important de préciser que c’est la Ville qui est propriétaire du stade et que c’est avec la Ville que la Wallonie contracte. Cet élément du dossier n’est donc pas dans les mains du curateur, ce qui lui permettra de se concentrer sur la recherche d’un repreneur, le délai ultime étant fixé au 31 mars comme je le disais.

Dans l’attente de cette date et des éléments qui apparaitraient d’ici là, il est évidemment impossible de se prononcer sur ce qu’adviendra l’enveloppe réservée dans le cadre du financement alternatif. Cela dépendra des discussions qui auront lieu dans les prochaines semaines. Il est donc bien trop tôt pour se prononcer, des rencontres auront lieu prochainement en fonction de l’évolution de la situation.


Pour rappel, l’enveloppe couvrait les travaux suivants :
* La démolition de la T3 et T4
* La construction d’une nouvelle tribune (emplacement T3 derrière le but) permettant un stade en U
* Rénovation des abords
* Édification d’une palissade en lieu et place de la T4

Les travaux devaient normalement être entamés d’ici fin 2015.

Je m’en voudrais de terminer cette réponse sans parler de la formation, même si cette question relève des compétences de la FWB. Il me semble que continuer d’investir dans la formation permettra de consolider l’ensemble de la structure. Cette donne doit être une partie intégrante d’un plan de revitalisation globale. À cette fin, j’ai arrêté l’ébauche d’un nouveau plan football.

Mons avait bien compris que la formation était essentielle, en créant son ASBL de formation, le club a pu bénéficier d’un soutien à hauteur de 450.000 euros sur les 3 dernières saisons au bénéfice de la formation des jeunes montois. C’est le montant le plus important pour les clubs francophones.

Je forme le vœu d’une issue positive dans ce dossier, et assure qu’il fait l’objet d’un suivi permanent.
 

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