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L'augmentation des cas de maladies sexuellement transmissibles en Wallonie

05 mai 2015 | Question orale de Cl. LEAL-LOPEZ au Ministre Maxime PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Dans son dernier rapport, le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies relevait que le nombre d’infections sexuellement transmissibles était en plein boom en Belgique et notamment en Wallonie.
Pour rédiger ce rapport, le centre s’est focalisé sur une analyse des données pour l’année 2012 et a particulièrement étudié les maladies telles que la gonorrhée, la chlamydia et la syphilis.
Ainsi, en ce qui concerne la chlamydia, maladie pour laquelle on constate la plus nette augmentation, si le nombre de cas était de 3.310 en 2010, il était en 2012 de 4.667, soit une augmentation de près de 41 %.
Un des seconds constats de cette étude est que la tranche d’âge la plus affectée par cette augmentation des maladies sexuellement transmissibles est celle des 15-24 ans.


Monsieur le Ministre, nous savons que la meilleure façon de combattre les maladies sexuellement transmissible est l’usage de protection et qu’il convient de sensibiliser la population en la matière.
Durant de nombreuses années, l’accent a particulièrement été mis sur la chose. Différents acteurs du monde de la santé et du tissu associatif ont assuré des missions de prévention et des opérations de sensibilisation dans les écoles ou sur l’espace public.
La Communauté Française à l’époque a elle-même diffusé à plusieurs reprises des clips publicitaires à ce sujet.
Cependant, il me semble aujourd’hui que l’on peut constater une forme d’essoufflement dans ce travail de prévention et que l’on se repose un peu tous sur nos acquis en nous disant que le message « Protégez-vous ! » est bien compris et mémorisé.


Pourtant, comme je le disais, on constate que les MST sont en hausses et particulièrement chez nos jeunes.
Mes questions sont donc les suivantes Monsieur le Ministre :


- Avez-vous connaissance des résultats de cette étude du centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies ?
- Quelles sont les conclusions que vous en tirez en matière de santé publique ?
- Dans le cadre de vos compétences, quelles sont les actions politiques que vous souhaitez mener dans le domaine de la prévention vis-à-vis des maladies sexuellement transmissibles ?
- Des campagnes de sensibilisation sont-elles encore prévues dans ce même domaine ?
 

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre M. PREVOT

 

Madame la Députée, le rapport que vous évoquez dans votre question montre en effet une tendance à la hausse des infections à chlamydia trachomatis. Ces augmentations sont liées à une meilleure détection des cas : meilleurs outils de diagnostic, meilleurs systèmes de surveillance et/ou de screening.
 

Par ailleurs, l'incidence réelle du Chlamydia trachomatis est probablement sous-estimée au niveau européen, au vu des différences existant entre les États membres, en termes de méthodes de diagnostic ou
encore de système de surveillance.
 

En ce qui concerne la Belgique et sa situation en termes d'infections sexuellement transmissibles, je vous
invite à consulter le rapport édité chaque année par l'Institut scientifique de santé publique dont la dernière
version, publiée fin 2014, reprend les chiffres plus récents de 2013. Les données analysées sont principalement celles récoltées au travers du réseau des laboratoires vigies, des centres nationaux de référence pour les IST, du réseau sentinelles des cliniciens pour la surveillance des IST et du réseau des médecins généralistes vigies.
 

Afin de toucher le grand public et les différents publics cibles, différentes actions sont menées en termes de santé publique. Chaque année, il y a deux campagnes de prévention diffusées sur les ondes radio et télé. Elles sont centrées sur le port du préservatif comme moyen de prévention face au VIH, principalement. Une campagne est diffusée avant l'été, l'autre autour du 1er décembre, journée mondiale du SIDA. En outre, les nombreuses associations financées en promotion de la santé travaillent sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, chacune auprès d'un public spécifique.
 

Le secteur de la prévention du VIH et des IST, tel qu'il était financé par la FWB, est un secteur bien structuré composé de différents organismes dont les missions sont spécifiques.
 

L'arrivée de la promotion de la santé et la prévention dans le cadre du transfert de compétences à la Wallonie est de nature à favoriser la recherche d'efficience dans un cadre structuré de lutte contre les infections sexuellement transmissibles.
 

Pour ce faire, une concertation préalable avec les acteurs de terrain, tant de la promotion de la santé, de la
prévention, de la première ligne de soins, que des Centres de planning familial, devra être envisagée.
 

Il s'agit d'un travail à long terme que je compte continuer à financer, tant pour le grand public que pour
les publics spécifiques.
 


Réplique de la Députée C. LEAL LOPEZ

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour les réponses apportées. J'entends bien qu'il y a, deux fois par an, via les ondes radio et la télévision, une campagne qui se fait, que vous recherchez l'efficience dans le domaine.
 

Je retiendrai surtout que, avec les acteurs de terrain, vous envisagez de poursuivre dans le sens de la
médiatisation et de l'information et que vous donnerez un financement à cet objectif.

 

 

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