La fermeture de l’ASBL SOS plastique
13 novembre 2017 | Question orale de I. STOMMEN au Ministre C. DI ANTONIO - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Après 17 années passées au service de la population et des entreprises de la région verviétoise, une asbl très active en matière de recyclage de plastiques vient d'annoncer la cessation de ses activités avec effet immédiat. Cela suscite un certain émoi dans la région de Verviers. Et c'est effectivement très regrettable dans la mesure où le service d’insertion socioprofessionnelle du CPAS était présent dans l’accompagnement des Art 60.
Diverses contraintes d’ordre économique au niveau des déchets combinées aux nouvelles exigences du CPAS de Verviers, ont obligé l’asbl à prendre cette décision.
C’est évidemment une décision dommageable pour l’environnement puisque chaque année c’étaient plus de 600 tonnes par an qui étaient recyclées.
Avez-vous reçu une demande d’intervention pour aider cette ASBL afin d’éviter un tel dénouement ?
Cette filière ne doit-elle pas être spécifiquement soutenue, alors qu'elle concerne une masse importante de nos déchets nuisibles ?
Qu’envisageriez-vous à l’avenir pour soutenir tant sur le plan administratif que financier ces filières spécifiques ?
Je vous remercie d’avance pour vos réponses.
Réponse du Ministre C. DI ANTONIO
Madame la Députée, l'ASBL SOS Plastique n'est pas la seule à souffrir des évolutions en termes de recyclage des plastiques.
L'Europe se trouve à un stade où elle ne peut plus s'appuyer sur la Chine pour recycler ses plastiques difficiles. Elle doit développer des initiatives internes pour augmenter ses taux de recyclage, ce que prévoient les textes en préparation de la Commission européenne.
Elle doit également améliorer la circularité des flux et l'économie circulaire, comme le promeut également la
Commission.
J'ai mandaté l'administration pour faire le point, sur ce dossier, avant la fin de cette année 2017, avec les acteurs et parties prenantes principaux. Ce dossier touche les acteurs professionnels de gestion de déchets, mais aussi les gestionnaires de recyparcs et les entreprises productrices.
Il y aura une nécessité, au niveau de l’Europe, d’avoir un véritable plan concernant le plastique compte tenu des nouvelles attitudes de nos partenaires du passé.
Réplique de la Députée I. STOMMEN
Je vous remercie, Monsieur le Ministre. Je reviendrai peut-être vers vous d’ici la fin de l’année puisque vous parlez de cette échéance par rapport à un bilan de la situation. C’est vrai que le plastique est très présent dans nos existences et au niveau des initiatives qui existent en matière de recyclage, des initiatives d’ASBL ou de citoyens, et cetera, on a l’impression que cela demande un degré de compétence qui est beaucoup plus difficilement à la portée de ceux qui lancent des démarches à ce niveau-là.
