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L’annonce de licenciement aux entreprises Henrard

22 octobre 2019 | Question orale de B. DISPA à la Ministre MORREALE - Réponse disponible

Madame la Ministre,


La direction des établissements Henrard, société spécialisée dans les pièces et consommables pour professionnels de l’automobile en Wallonie, a annoncé lors du dernier conseil d’entreprise le licenciement de 27 de ses quelque 200 employés en Belgique, dont 9 sur le site principal de Namur. Les organisations syndicales ont fustigé les promesses non tenues par le groupe LKQ Belgium qui avait avancé des garanties en matière d’emploi lors de la reprise en janvier dernier.


Monsieur le Ministre :


- Une rencontre entre les syndicats et la direction était prévue le 16 octobre avez-vous des informations sur les résultats de celles-ci ? Des pistes se dégagent-elles pour limiter les pertes d’emploi ?
- La procédure Renault a-t-elle été enclenchée, plus de 10% des travailleurs étant concerné ?
- Des possibilités de prépension ou de départs volontaires existent-elles ?
- Un accompagnement est-il prévu pour les employés de l’entreprise qui le souhaiteraient ?

Je remercie d’avance, Madame la Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse de la Ministre MORREALE 

 

Effectivement, la société Henrard fait partie du groupe LKQ Belgium, depuis janvier de cette année, au même titre que 21 autres petites entreprises reprises par le groupe, dont le siège social est situé à Vilvorde.

Vingt-sept travailleurs sont concernés par ces licenciements pour l'ensemble du groupe qui occupe environ 500 personnes. Comme dans tout licenciement collectif, celui-ci est dramatique pour les travailleurs concernés.

L'entité de Namur, qui compte 100 travailleurs, est impactée pour neuf personnes : sept employés et deux ouvriers. Il semblerait que les autres travailleurs visés par les licenciements soient employés sur des sites flamands. C'est un information qui m'est parvenue.

La procédure Renault, pour parler de celle qui m'occupe, en partie, comme ministre de l'Emploi, n'a pas été enclenchée car elle n'est obligatoire qu'à partir du licenciement de 30 travailleurs.

Aucune possibilité de prépensions et de départs volontaires n'a, à ma connaissance, été abordée à ce stade. Le licenciement des travailleurs concernés, dont les neuf travailleurs de l'entité namuroise, donnera lieu aux indemnités légales et à la mise en place d'une procédure d'outplacement.

Pour qu'une cellule de reconversion soit mise en place, les organisations syndicales doivent la solliciter ; il doit y avoir un minimum de 10 licenciements si l'entreprise compte moins de 100 travailleurs, au moins 10 % de travailleurs licenciés, si l'entreprise compte entre 100 et 300 travailleurs, un minimum de 30 licenciements, si l'entreprise compte plus de 300 travailleurs inoccupés.

Il est évidemment entendu que je resterai attentive à l'évolution de ce dossier et prête à creuser, avec mon collègue en charge de l'Économie, toutes les pistes qui viseraient à maintenir l'emploi de chacun des travailleurs victimes de licenciement, selon les informations dont je dispose à ce stade. 

 

Réplique du Député B. DISPA

 

Merci, Madame la Ministre, pour les éléments d'information que vous me communiquez.

On peut se demander si, dans le cas présent, l'entreprise n'a pas volontairement fixé le nombre de licenciements, de telle manière à éviter la procédure Renault qui, du coup, ne s'appliquera pas. Il n'empêche que, quelles que soient les procédures applicables, il faut vraiment rester attentifs à la situation, en particulier des travailleurs, effectivement. Je pense que si les services du FOREm peuvent les accompagner d'une manière ou d'une autre, ce sera évidemment très utile pour les sortir d'une situation particulièrement difficile à vivre.

 

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