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L’avenir de l’entreprise Durobor

02 mai 2017 | Question orale de F. DESQUESNES au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le tribunal de commerce de Mons a décidé ce lundi 24 avril du placement en procédure en réorganisation judiciaire (PRJ) de l’entreprise Durobor.


Si la situation de l’entreprise n’a pas toujours été au beau fixe et qu’elle a dû faire face à diverses difficultés, elle a pu jusqu’ici – et notamment grâce au soutien de la Wallonie – garder la tête hors de l’eau.
Je salue la Région wallonne d’avoir pris ses responsabilités avec la décision du Gouvernement d’assurer la continuité de l’entreprise jusqu’au 30 juin et de s’engager à y apporter les moyens financiers via la SOGEPA durant la procédure, ou jusqu’à la reprise d’un repreneur. Je salue également la décision du Tribunal de commerce de Mons de laisser une chance à l’entreprise.


Nous avons à cet égard appris la nouvelle réjouissante que deux entrepreneurs potentiels s’étaient manifestés.
Pourrions-nous en savoir plus sur ces deux candidatures ? Est-on au stade d’une simple marque d’intérêt ou d’une négociation plus avancée ? Peut-on les qualifier de candidats repreneurs compétitifs au sens où ils pourront assurer la continuité de l’entreprise sur le long terme ? Quels projets industriels proposent-ils respectivement ?


Enfin, quelles sont les attentes du Gouvernement vis-à-vis du repreneur, notamment en termes d’emplois pour l’entreprise ? Celle-ci compte actuellement 230 travailleurs, alors que le secrétaire régional du SETCa Centre s’est exprimé pour exiger un plan ambitieux visant à termes un plein régime à 300 travailleurs. Est-ce réaliste ou bien le Gouvernement compte-t-il plutôt exiger le statu quo au niveau de l’emploi ?

D’avance merci pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

Monsieur le Député, en date du 20 avril dernier, le Gouvernement wallon a décidé d'intervenir financièrement pour
soutenir l'entreprise Durobor.

Pour rappel, le 12 avril dernier les administrateurs de Durobor ont décidé de déposer le bilan pour les sociétés de Durobor Group et Durobor Production.

Une requête en faillite avait été déposée devant le Tribunal de commerce de Mons. Le Président avait alors
décidé de surseoir à statuer jusqu'au 24 avril 2017, en vue de permettre à la SOGEPA et à la Région de dégager une solution pouvant envisager la continuité de l'entreprise.

La Région wallonne n'est pas présente au sein des sociétés d'exploitation de Durobor, mais est propriétaire de l'immobilier et de l'essentiel des outils d'exploitation qu'elle loue au groupe.

La décision de prolonger les activités de Durobor grâce à un financement de la Région jusqu'au 30 juin 2017 est motivée par les éléments suivants :
– l'importance économique de Durobor pour la Région du Centre et le nombre de travailleurs ;
– la continuité permet de sauvegarder la valeur du patrimoine immobilier. En effet, la valeur des actifs dont la Région est propriétaire est de 28,5 millions d’euros en continuité et d’un peu moins de 6 millions d’euros en discontinuité.

En date du 24 avril, le juge a ouvert une procédure de réorganisation judiciaire jusqu'au 30 juin 2017. Le montant maximal consacré au financement de la PRJ est de 5 millions d'euros.

Pendant cette période transitoire, la SOGEPA sera chargée d'encadrer la gestion quotidienne de l'entreprise et de tenter de construire, avec les mandataires de justice, un projet de reprise.

À ce stade, deux lettres d’intention sont parvenues à la SOGEPA. Les repreneurs qui se sont manifestés sont tous deux des industriels actifs dans le secteur verrier. À ce stade, ils ont demandé la stricte confidentialité des
discussions, et ce, afin de préserver leurs activités respectives. Je peux néanmoins vous dire que la main d'œuvre présente au sein de l'entreprise Durobor est incontestablement un atout, ainsi que la localisation des activités en Europe occidentale.

Enfin, il est bien entendu beaucoup trop tôt pour se prononcer sur la concrétisation éventuelle des intentions
exprimées. Il convient de laisser le temps aux investisseurs, avec l'aide des mandataires de justice et de la SOGEPA, d'analyser la situation de l'entreprise et du projet qu'ils souhaitent y développer.

L'enjeu est de taille, car si aucune solution ne venait à se dégager à la fin de la PRJ, la cessation d'activités s'imposerait inévitablement.


Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Je remercie Monsieur le Ministre à la fois pour le volontarisme dont il fait preuve dans ce dossier et pour les éléments de réponse qu’il a pu donner, compte tenu du contexte légal et de la nécessité d’une certaine confidentialité pour la réussite de l’opération.

Je retiens deux éléments qui me semblent importants. Nous avons deux candidats, deux lettres d’intention ; cela veut dire deux dossiers et deux perspectives ouvertes. Visiblement, ni l’une ni l’autre n’est privilégiée. Dans les deux cas, ce sont des acteurs actifs dans le secteur verrier. Faire partie d’un groupe plus diversifié, plus large est certainement une nécessité pour une entreprise comme Durobor. Elle a souffert commercialement, essentiellement en raison de son isolement et du fait qu’elle ne pouvait pas répondre à toutes les demandes dans les délais impartis par rapport au marché du verre creux.

Je pense aussi, et c’est la conclusion que vous avez donnée, Monsieur le Ministre, que cette opération est celle de la dernière chance. Si cela ne fonctionne pas au 30 juin, la vie de l’entreprise se terminera malheureusement là, je le crains fort.
 

 

 

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