L’élagage au bord des autoroutes

Monsieur le Ministre,

Avec le retour des beaux jours, les services du SPW opèrent des opérations d’élagage et de nettoyage le long des voiries régionales. Celles-ci répondent tant à des impératifs de sécurité routière (visibilité des panneaux,…) que de propreté publique, trop de conducteurs confondant les bords de routes avec des poubelles, et ceci dans le respect de la nature.
Cependant afin de permettre la réalisation de ces travaux dans des conditions de sécurité optimale, les services sont contraints de fermer un ou plusieurs bandes de circulation. Ceci n’est pas sans engendrer des problèmes de circulation notamment aux heures de pointes. Monsieur le Ministre, ne serait-il pas envisageable de mener une réflexion sur les moments où ces opérations sont opérées ? Ne serait-il pas ainsi possible d’éviter des travaux de ce type sur les tronçons les plus fréquentés aux heures de pointe ?
 

D’avance, merci pour vos réponses.

Réponse du Ministre M. PREVOT

Madame la Députée, mon administration s'efforce d'effectuer les travaux d'entretien en tenant compte conjointement des impératifs de mobilité, de sécurité et d'urgence.
 

Beaucoup de personnes pensent qu'il suffirait de prévoir ce type d'opérations durant les périodes nocturnes. Des opérations de ce type d'entretien, des entretiens des avaloirs, de brossage, ont déjà eu lieu
pendant la nuit, le long de nos autoroutes. Cependant, pour des raisons essentiellement techniques, mais
surtout de sécurité, on préfère ne pas procéder de nuit à ces opérations de fauchage et d'élagage. Ces opérations nécessitent, en effet, beaucoup plus de visibilité que d'autres.
 

De façon générale, toutes les opérations menées sur le réseau autoroutier répondent à une circulaire dont le but est de limiter les incidences sur la mobilité.
 

Cette circulaire impose des plages horaires où les chantiers ne peuvent réduire le nombre de bandes de
circulation et ce, section d'autoroute par section d'autoroute, en fonction du trafic recensé aux heures de
pointe.
 

Toutefois, j'ai donné l'instruction à mon administration pour renforcer encore les mesures à prendre afin de limiter les incidences des chantiers sur la mobilité, car je suis, tout comme vous, sensible à la fluidité du trafic sur nos autoroutes.
 

Réplique de la Députée M. VANDORPE

Je vous remercie pour vos réponses. Je comprends, bien entendu, les questions de sécurité pour les personnes travaillant sur ces chantiers, mais c'est vrai que je vous avoue que quand il faut venir jusqu'ici et qu'en plus des chantiers actuels nous avons plusieurs fois des demi-heures perdues en raison de l'élagage, cela nous amène, comme aujourd'hui, à arriver avec pas mal de retard en commission.
 

Réponse du Ministre M. PREVOT

Il n'y a pas de mur entre Namur et Moucron, c'est déjà cela.