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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales L’intégration professionnelle des jeunes issus de l’immigration en Wallonie

L’intégration professionnelle des jeunes issus de l’immigration en Wallonie

15 juillet 2015 |Question orale de B. DREZE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

Madama la Ministre,

Au sein de l’OCDE, la Belgique figure parmi les pays les moins bien classés en ce qui concerne l’insertion professionnelle des jeunes d’origine étrantère ou issus de l’immigration. Cela ressort d’un récent rapport de l’organisation internationale. C’est une confirmation qui ne surprend pas mais qui n’en est pas moins préoccupante.

Sur l’ensemble de l’OCDE, on ne distingue pas de différence sensible entre le chômage des jeunes âgés de 15 à 34 ans, qu’ils soient autochtones (12%) ou allochtones (13 %). Il n’en va pas de même à l’échelle de l’Union européenne, marqué par un net fossé : 20 % de chômeurs parmi les jeunes allochtones contre 14 % chez les autres. En Belgique, ce fossé est un véritable ravin : 24 % de jeunes allochtones au chômage contre 9 % chez les autres.

Cet état de fait a sans doute des explications multiples. On y trouve certainement le phénomène de discrimination à l’emploi, des réticences d’une série d’’employeurs à recruter des jeunes gens d’origine étrangère, qu’ils aient ou non la nationalité belge. Cette réalité est souvent évoquée sagissant de la Région de Bruxelles-Capitale, et l’on sait que c’est un enjeu majeur pour les politiques bruxelloises de l’emploi.
La Wallonie n’est certainement pas épargnée par ce fléau, qui est à la fois une injustice humaine et un dysfonctionnement dommageable du marché de l’emploi.

Madame la Ministre,

- L’intégration des jeunes est évidemment un problème général en Wallonie ; a-t-il une acuité particulière en ce qui concerne les jeunes d’origine étrangère ou issus de l’immigration ?
- Peut-on produire des statistiques comparables à celles fournies par l’OCDE pour objectiver la situation wallonne à cet égard ?
- Quelles sont les politiques régionales destinées à favoriser l’intégration des jeunes d’origine étrangère ? Quels sont leurs résultats ? Peut-on constater une évolution particulière, positive ou négative, au cours des dernières années ?
 

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX

 

Monsieur le Député, en vertu de la législation sur la protection de la vie privée, seule la nationalité des personnes est enregistrée et peut donc être prise en compte pour les analyses ou les comparatifs des publics en Wallonie.
 

Les données officielles en termes d'emplois ne peuvent donner aucune indication sur le critère de l'origine nationale ou ethnique des publics. Or, les populations d'origine turque ou maghrébine, particulièrement concernées, parmi les populations d'origine immigrée, par les difficultés d'insertion dans l'emploi, sont aussi celles qui ont accédé de manière importante à la nationalité belge.
 

S'il n'y a pas de statistiques officielles et exhaustives, de nombreuses études, pourtant, démontrent des difficultés de nos jeunes issus de l'immigration à intégrer le marché de l'emploi. Les discriminations à l'embauche en sont certainement en partie responsables et de nombreux jeunes, par ailleurs qualifiés et talentueux, restent tout à fait injustement « sur le carreau ».
 

D'autres facteurs peuvent également expliquer ces difficultés d'insertion. Je citerai, par exemple, le manque
de qualification, la désaffiliation sociale ou l'absence d'expérience professionnelle.
 

Les politiques menées en Wallonie en matière d'intégration des populations immigrées et d'origine immigrée s'inscrivent historiquement, au contraire de la Flandre ou du monde anglo-saxon, mais à l'instar de la
France, dans une dynamique généraliste ou universaliste : elles s'adressent à des catégories de publics plus ou moins éloignés et en difficultés sociales, économiques, de santé, de logement, et ce quelle que soit l'origine ethnique.
 

De nombreuses politiques sont ainsi mises en place.
Elles s'adressent notamment aux jeunes issus de l'immigration, depuis les actions menées par les MIRE, dans les projets de Centres d'insertion socioprofessionnelle, dans le cadre plus large de la garantie jeunesse coordonnée par le FOREm, jusqu'aux dispositifs structurels d'insertion socioprofessionnelle.
 


Réplique du Député B. DREZE

 

Je vais simplement remercier la ministre pour sa réponse.
 

 

 

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