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La collaboration avec la FWB pour le développement des compétences numériques des écoliers

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11 octobre 2019│Question orale de M. SCHYNS au Ministre BORSUS - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

A lire la DPR, les compétences numériques doivent être développées dès le plus jeune âge. Il en découle quelques engagements relatifs au monde scolaire :
- Accélérer la transformation numérique au sein des équipes pédagogiques par des appels à projets soutenus par la mise à disposition d’équipements, de formations et d’un accompagnement ;
- Déployer l’internet dans toutes les écoles ;
- Favoriser, en collaboration avec la FWB, l’apprentissage du numérique au sein des écoles, notamment par l’organisation d’événements durant l’année scolaire et des cours théoriques dispensés à l’occasion des « jours blancs »…

J’aimerais y voir plus clair sur l’articulation de ce programme avec la stratégie numérique pour l’Education de la FWB, élaborée avec les acteurs du pacte pour un enseignement d’excellence.

- Rappelons qu’on ne part pas de rien. Qu’en est-il du suivi de l’accord de coopération d’août 2005 ? Il n’est pas évoqué dans la DPR. Pourquoi ?
- Qu’en est-il du renouvellement de l’équipement ? Il était prévu tous les 7 ans. Nous sommes à l’échéance. On parle de 3000 implantations concernées, dont 87 % en Wallonie…
- Les appels à projet « Ecole numérique » seront-ils poursuivis ? Qu’est-il prévu pour l’évaluation des derniers appels ? A quand le prochain appel ? Quels publics et objectifs visera-t-il ?
- Quels types de matériel pourront-ils être fournis ? Des équipements de base ? Des gadgets, de plus en plus variés, et d’intérêt variable, sur ce marché ?
- Quel suite est envisagée pour les projets « connectivité wifi », liés l’appel à projets de 2016 ? Et qu’attendre en ce qui concerne la connectivité de base qui est le point de départ pour que l’école puisse développer son éco-système ?
- Enfin, comment s’articuleront les interventions respectives de l’Agence wallonne du numérique, du SPW et de votre cabinet ?

Je vous remercie.

 

Réponse du Ministre BORSUS 

 

Madame la Députée, vous mettez le doigt sur une question importante. C'est une articulation qui est bien nécessaire avec notre consœur, la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Vous n'ignorez pas que la mise en place d'une politique ambitieuse et structurée dans le domaine de l'éducation n'est jamais simple.

Vous avez pu mesurer tout cela et vous y investir fortement.

Quoi qu'il en soit, la volonté du Gouvernement wallon est bien de faire du numérique une force pour la Wallonie.

Il est donc indispensable que les jeunes Wallonnes et Wallons qui sortiront des écoles situées sur notre territoire soient aussi bien préparés que possible à relever les défis qui les attendent, les défis de la Région, en s'appuyant sur des compétences fortes en général, mais aussi des compétences fortes en particulier dans l'exploitation des ressources et des technologies numériques.

Vous avez d'ailleurs vu que l'on a consacré une part importante de notre Déclaration de politique régionale à tout ce qui est le digital, le numérique, et cetera.

Comme vous le soulignez, nous ne partons effectivement pas de rien, puisque l'on retrouvait déjà ces intentions, cette volonté, dans le premier accord de coopération qui fut scellé entre la Région et les Communautés française et germanophone en 1999 déjà.

Un second accord de coopération a été signé par le Gouvernement en 2005, mais on me rapporte qu'il n'aurait jamais été ratifié par le Parlement et qu'il n'aurait donc pas pris sa pleine valeur juridique.

Compte tenu de l'évolution rapide des technologies et des transformations organisationnelles de l'enseignement telles que décrites dans le Pacte pour un enseignement d'excellence, vous admettrez volontiers qu'il serait plus judicieux de travailler à un nouvel accord, me semble-t-il, qui serait adapté aux attentes des uns et des autres, à la situation actuelle plutôt que de s'attacher aux dispositions un peu anciennes qui remontent à quelques années.

C'est la première chose, la première disposition que je propose, parlant à Mme la Ministre honoraire de l'Enseignement, j'essaie donc de soigner mon propos.

Deuxièmement, en ce qui concerne le renouvellement de l'équipement, c'est dans cet esprit que mes prédécesseurs ont notamment développé les appels à projets « École numérique ». Comprenant que la richesse des pédagogies se base aussi sur des pratiques différenciées, bien adaptées aux disciplines, aux spécificités, aux attentes, à l'âge, à l'agilité des élèves, mais aussi à l'expertise des enseignants, il est apparu indispensable de renouveler l'équipement scolaire en s'attachant aussi à ces spécificités.

C'est pourquoi la Région a voulu proposer des outils diversifiés, spécialement choisis pour une large gamme d'exploitation potentielle, donc plus susceptible de répondre à la diversité des besoins.

Aucun de ces équipements, m'indique-t-on – je ne les pas tous vus –, n'a une dimension gadget, dès lors que ces équipements ont été choisis en connaissance de cause par des équipes motivées, des enseignants qui l'étaient tout autant et dûment formés. Les équipements fournis sont ceux dont le corps enseignant estime qu'ils sont nécessaires à la mise en œuvre de leur projet pédagogique lié à l'apprentissage du numérique en classe.

Dans une étude réalisée par mon prédécesseur, portant sur l'impact des projets développés dans le cadre de l'appel « École numérique », il apparaît que les équipes pédagogiques lauréates reconnaissent que le projet a été le ferment qui leur a permis d'expérimenter de nouvelles approches pédagogiques basées sur le numérique et de les adopter de façon durable.

Mieux, m’indique-t-on, les projets ont eu un effet incitant pour d’autres enseignants, les motivant à expérimenter, eux aussi, le numérique en classe. De même, les établissements ont prolongé l’investissement complétant l’équipement au profit d’autres classes.

Enfin, la dynamique des projets, surtout lorsqu’elle peut être soutenue par un accompagnement adéquat, est un levier d’innovation et de coopération pour les enseignants. Aussi, mon intention est clairement de poursuivre ce processus en lançant un appel à projets 2020, s’inspirant des modalités antérieures et en veillant à ce que l’on puisse bien intégrer le renouvellement du matériel, que vous évoquez légitimement, puisqu’il y a aussi une pérennité dans le temps qui doit être soutenue.

Au sujet de la connectivité au wifi, l’évaluation menée par l’administration montre que cette initiative est bien utile pour les écoles et est aussi porteuse d’un développement accéléré des exploitations pédagogiques du numérique. Il s’agit toutefois d’un projet très lourd, qui pose par ailleurs d’autres questions, qui nécessite une large coordination avec les établissements scolaires bénéficiaires. J’ai l’intention de poursuivre cette phase pilote par une phase de déploiement plus large, mais qui sera plus progressive au vu des enjeux concernés, au vu du coût et au vu de son ampleur.

Finalement – et j’en termine par là, Madame la Présidente –, s’agissant de la question de l’articulation des interventions respectives de l’Agence du numérique, du Service public de Wallonie et de mon cabinet, nous avons l’ambition de veiller à ce que celles-ci continuent de répondre aux prescrits de concertation et de cohérence qui, évidemment, conditionnent la mise en œuvre efficiente de toute politique.

Nous avons du pain sur la planche en la matière. N’hésitez pas, vous aussi, si vous le souhaitez bien sûr, à me faire part de votre expertise en la matière puisque je sais qu’elle est grande.

 

Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Merci, Monsieur le Ministre, d’avoir pris le temps de répondre à l’ensemble des questions avec des précisions plus ou moins fortes en fonction du degré d’avancement.

Sur l’accord de coopération, je pense comme vous que c’est une bonne idée de remettre l’accord sur la table et de repartir, avec la Fédération WallonieBruxelles, sur une nouvelle base : à la fois les ambitions de la Région, mais aussi les ambitions décrites dans la stratégie numérique de la Fédération. Il me semble qu’ en ayant cela en ligne de mire, on pourrait se donner, de manière commune, une stratégie pour les années qui viennent et l’inscrire dans l’accord de coopération, en sachant que la Fédération a besoin de la Région. Il faut oser le dire, on ne s’en est jamais caché. C’est d’ailleurs pour cela que les différents appels à projets ont du succès. Vous avez tout à fait raison de dire que les écoles, à partir du moment où elles ont cet incitant et ce levier, les effets peuvent être positifs parce qu’un enseignant particulièrement motivé par cela répond à l’appel à projets avec l’équipe de direction et puis parfois les autres suivent en voyant ce que cela peut donner comme résultat.

Par rapport au retour que vous avez des derniers appels à projets numériques, j’ai bien entendu que vous citiez quelques retours que vous aviez, mais je ne sais pas comment l’évaluation a été faite. Je reviendrai donc peut-être plus précisément sur la méthodologie de l’évaluation lors d’une prochaine question.

J’ai également bien noté que vous signaliez que vous allez relancer pour 2020 en intégrant potentiellement le renouvellement des anciens équipements, c’est-à-dire de ceux qui aujourd’hui datent d’il y a sept ans. Là, à nouveau, je reviendrai sans doute – je sais ce que c’est et je laisse le temps à vos équipes de s’installer – pour analyser la manière dont on va réellement, dans l’appel à projets, prévoir à la fois de nouveaux projets, mais aussi le renouvellement de matériel. Ce n’est pas si simple parce que la manière dont les appels à projets vont être agencés devra tenir compte de ces deux points et cela concerne à la fois des écoles déjà bien dans le processus numérique et d’autres qui le sont moins.

J’entends également votre réponse sur la connectivité. À nouveau, je ne peux que vous inviter à intégrer la connectivité dans l’accord de coopération puisque, si l'on l’intègre et que l’on met des balises, qu’elles soient budgétaires ou en termes de nombre d’écoles qui seront équipées, au moins tout le monde y verra clair. Je peux tout à fait concevoir que cela prendra du temps. Il y a d’ailleurs des écoles et des endroits où il est plus difficile d’avoir une connectivité wifi pour des raisons techniques et pas uniquement budgétaires. Il faut vraiment un planning, un plan, et pourquoi pas le mettre en annexe de l’accord de coopération. Cela me paraît important.

Je reviendrai sans doute avec des questions plus précises, mais, en attendant, je pense que vous avez pris la mesure de l’importance du travail. Je me réjouis de voir quand auront lieu les premières réunions de concertation avec la Fédération. Ce sera sans doute une de mes prochaines questions. Un petit planning de réunions serait intéressant parce que cela n’a pas toujours été simple en fonction des différentes majorités.

Je termine, Madame la Présidente. Je me rends compte à votre visage que je suis trop longue.

 

Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Je remercie M. le Ministre pour les informations. 

 

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