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La main-d’œuvre saisonnière

18 juin 2015 |Question orale de B. DREZE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

Madame la Ministre,

Avec le retour de la belle saison, d’excellents produits de l’agriculture et de l’horticulture wallonne sont de retour sur les étals de nos marchés et de nos magasins d’alimentation. Les succulentes fraises de Wépion, d’une région chère à la Ministre, en fournissent un très bel exemple !

Comme pour d’autres produits horticoles, nous le savons, la cueillette est en grande partie réalisée par des travailleurs saisonniers étrangers, notamment issus des pays de l’Est.
Les producteurs disent ne pas avoir d’autres choix, comme l’expliquait récemment la Fédération Wallonne Horticole (FWH) dans la presse. Il serait très difficile de trouver chez nous les renforts nécessaires pour ces travaux saisonniers.

Plusieurs raisons sont avancées.
Les jeunes ont tendance à préférer d’autres jobs d’été, notamment dans l’horeca.
Ce type de boulot est plutôt mal payé. Il n’offrirait pas de véritable perspective d’avenir et fonctionne essentiellement sur base de contrats journaliers.
Ajoutons à cela que les producteurs ont rarement les moyens de loger leurs saisonniers, ni de pourvoir à leur transport.

On voit donc que le problème n’est pas simple. Pourtant, cela donne une certaine impression de gâchis. On est tenté de penser qu’un grand nombre de nos concitoyens, singulièrement des personnes sans emploi ou désoeuvrées, pourraient être intéressées par une participation à ces travaux saisonniers de l’horticulture, moyennant des mesures adaptées pour surmonter les obstacles que je viens d’énumérer.
On a beau dire qu’il n’y a pas de perspective d’insertion à long terme, une expérience de travail n’est jamais sans intérêt. Elle devrait pouvoir être mise en valeur et prise en compte lorsqu’il s’agit de faire la preuve de ses efforts d’insertion.

Par ailleurs, il est possible pour un demandeur d’emploi indemnisé de prendre part à ces tâches saisonnières sans préjudice pour ses allocations, via les agences locales pour l’emploi (ALE).
En effet, les travaux saisonniers du secteur de l’agriculture et de l’horticulture sont explicitement repris parmi les domaines d’activités autorisés. Les travailleurs ALE peuvent dans ce cas prester jusqu’à 150 heures par mois, en respectant le plafond de 630 heures par année. En plus de leurs allocations, ils perçoivent 4,10 EUR de l’heure exemptés d’impôts.

On peut donc se demander si cette possibilité est suffisamment connue, tant du côté des employeurs concernés que des demandeurs d’emploi.

Madame la Ministre :
- partagez-vous l’analyse de la Fédération Wallonne Horticole ?
- quelles mesures pourrriez-vous prendre pour favoriser l’emploi saisonnier dans l’agriculture et l’horticulture ?
- complémentairement, quelles mesures pourrriez-vous prendre pour promouvoir ces opportunités de travail saisonnier au travers des ALE ?

Je vous remercie pour vos réponses.


Réponses et répliques voir lien ci-dessous :

 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric165.pdf

 

 

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