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La labélisation IGP pour le Grand Epeautre

15 octobre 2015 | Question orale de Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis plusieurs mois, la Cellule d’Appui aux Indications géographiques (CAIG) travaille, en partenariat avec le Collège des Producteurs, sur un projet de mise en valeur du Grand Epeautre. L’objectif est d’introduire une demande de protection européenne en tant qu’IGP pour la farine issue de cette céréale aux spécificités biens connues.


Monsieur le Ministre :


- Quelle est l’origine de la demande ?
- Quels sont les arguments à l’appui de celle-ci ?
- Où en est-on précisément dans la procédure ?
- Cette voie de labélisation au niveau européen peut-elle constituer une possibilité de soutenir les cultures de céréales endémiques ?
- Pouvez-vous faire le point sur les autres dossiers AOP-IGP actuellement en cours ?

D’avance, je vous remercie pour votre réponse.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

L'origine de la demande remonte à 2006. À la demande d'un groupement de producteurs, le Groupe d'action locale Condroz-Famenne a coordonné un projet de création d'une filière épeautre, en collaboration avec le GAL Ourthe-Moyenne et celui du Pays d'Anlier, de la Sûre et de l'Attert. Cette coopération s'expliquait par la distribution spatiale de la culture. Une demande de reconnaissance du produit en tant qu'appellation d'origine protégée faisait partie du projet. Le projet n'a pas abouti, suite, notamment, à la faillite de l'opérateur le plus important. Le projet a ensuite été repris par le collège des producteurs, avec le soutien de la cellule d'appui aux indications géographiques. Le Centre wallon de recherches agronomiques, en tant que sélectionneur spécialiste de l'épeautre, est également
impliqué.

Vous savez que l'épeautre est une céréale traditionnellement cultivée du Sud-Condroz à la Gaume avec des zones au Grand-Duché de Luxembourg, en France et en Allemagne. La Wallonie produit la quasitotalité de l'épeautre en Belgique et constitue, en dépit d'une superficie cultivée peu importante, un des grands producteurs mondiaux d'épeautre.

En Wallonie, on parle de grand épeautre. Une IGP permettrait de mettre en avant cette céréale dans l'alimentation humaine.

Une enquête est donc en cours pour sonder l'intérêt des producteurs et évaluer l'itinéraire technique des agriculteurs. Le cahier des charges reprendrait des principes de lutte intégrée. Un projet LEADER a d'ailleurs été déposé par le parc naturel de Haute-Sûre Forêt d'Anlier.

La remise à l'honneur de variétés anciennes du terroir ardennais figure bien dans le projet. Après réinscription au catalogue officiel des variétés, elles pourraient figurer dans le cahier des charges.

J'en profite, suite à votre question, pour parler des autres dossiers AOP IGP aboutis récemment ou en cours
– et ce n'est pas exhaustif – que sont :
– la pomme de terre « Plate de Florenville ». Elle est bien enregistrée elle et reconnue comme IGP au niveau européen en juillet dernier, je signale d'ailleurs que dimanche à Florenville, c'est la fête de la patate. Si vous voulez m'y rencontrer, j'y serai, puisque nous allons en profiter pour mettre un peu à l'honneur la reconnaissance de l'IGP ;
– le dossier « Saucisson d'Ardenne IGP » accepté par l'Europe, mais qui fait l'objet d'une opposition d'un producteur d'un autre État membre ;
– le dossier « fromages de type Boulette de ... IGP » fera prochainement l'objet d'une réintroduction après modification à l'Europe ;
– la « Viande de Blanc-Bleu Belge IGP », le « Miel wallon IGP », 1'« Escavèche de Chimay IGP » sont trois dossiers qui devraient faire l'objet prochainement de la prise d'arrêtés de reconnaissance transitoire, bien entendu d'abord par le Gouvernement wallon avant transmission à l'Europe.
Il n'empêche qu'à côté de tout cela, nous travaillons encore avec le collège des producteurs et la cellule d'appui et les services de l'administration sur une série d'autres thématiques, mais qui sont moins avancées.


Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse sur le grand épeautre. Je pense que c'est par un travail de fond autour de cultures endogènes que l'on peut diversifier au mieux l'agriculture wallonne et aussi au travers de ces diversifications, solidifier son assise économique.

Je note avec regret que le saucisson d'Ardenne fait encore l'objet d'un recours, cette fois-ci par un autre État
membre, à l'échelle européenne, mais ce sont les règles de procédures. J'imagine que nous y mettons nos
meilleurs talents pour défendre notre position.

Je me réjouis que trois dossiers soient en cours et que d'autres soient en gestation au sein de vos services.
Je pense que c'est en misant sur cette spécificité, sur la valorisation de l'expertise et du savoir-faire de nos
agriculteurs et la spécificité de notre terroir que nous pourrons tirer notre épingle du jeu dans un commerce
agricole mondialisé.


 

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