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La lutte intégrée en horticulture

30 janvier 2017 | Question orale de Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

 
Monsieur le Ministre,


Dans le cadre de la réduction de l’usage de pesticides et d'une production intégrée, la filière horticole wallonne développe de nombreuses initiatives notamment en ayant recours à l’écopiège et le piège à phéromone, pour favoriser la confusion sexuelle chez les insectes s'attaquant aux fruitiers. Ces méthodes sont plus respectueuses de l’environnement et méritent d'être encouragées et développées.

Monsieur le Ministre :


- Ce type de lutte intégrée bénéficierait en Flandre d’un soutien des autorités régionales à hauteur de 250 €/hectare. Une aide de ce type pourrait-elle être envisagée en Wallonie ?
- L’octroi de cette aide pourrait-elle être lié à un engagement d’une réduction par le producteur de son usage de produits phytopharmaceutiques, le tout faisant l'objet d'une évaluation régulière afin d'en évaluer l'impact positif ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,
 

Réponse du Ministre COLLIN

Monsieur le Député, en Belgique, on compte environ 16 000 hectares de vergers professionnels de pommiers et poiriers. La Wallonie représente environ 9 % de cette superficie, soit 1 400 hectares à 1 500 hectares. Le contrôle des insectes ravageurs est une préoccupation majeure en culture fruitière, vous le savez.

En Flandre, dans le cadre des méthodes agroenvironnementales du Programme flamand de développement rural 2014-2020, une aide de 210 euros à l'hectare est accordée à l'arboriculteur pratiquant cette technique. L'arboriculteur s'engage, pour une durée de cinq ans, en utilisant les produits agréés sur des parcelles de minimum un, deux ou trois hectares en fonction du produit appliqué.

En Wallonie, un programme d'aide encourageant la participation des producteurs à des systèmes de qualité est prévu. Ce programme porte sur les frais de certification, d'audit initial, d'inscription à un cahier des charges, ainsi que la cotisation annuelle. L'aide est accordée pour une période maximale de cinq ans et s'élève à 3 000 euros maximum par an et par bénéficiaire.

En Wallonie, on ne peut plus considérer qu'il y a de la production horticole dite conventionnelle.
En effet, nos exploitations fruitières wallonnes sont :
– soit en agriculture biologique ;
– soit en lutte intégrée, attestée sur la base du
cahier des charges Vegaplan ;
– soit en production intégrée, certifiée sur la base
du cahier des charges wallon de production intégrée des fruits à pépins ou certifiée sur l 
base du cahier des charges du GAWI, sous la marque Fruitnet.

Pour faire correctement de la production intégrée et  limiter au maximum l'emploi des pesticides,
l'arboriculteur est formé, conseillé et encadré par le centre pilote Cepifruit et ses partenaires, dont le GAWI
et le Centre fruitier wallon. La Wallonie, vous le savez, est très attentive et très intéressée à la question de l'emploi des pesticides. Nous ne ménageons pas nos efforts pour poursuivre cette réduction et diminuer au maximum l'utilisation des pesticides.

 

Réplique du Député DESQUESNES

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse. Je pense, en effet, que nous devons continuer à aller
de l'avant. Je pense que ce sujet-là, cette aide particulière, si c'est vrai qu'elle n'est pas aujourd'hui prévue, si j'ai bien entendu ce que vous avez dit, dans le cadre du PWDR, elle ne pourrait pas empêcher que l'expérience pilote oit menée avec les producteurs dans ce cadre-là. Pourquoi pas ? Puisque les aides de minimis permettent de faire ce enre d'initiative.

Vous défendez un horizon de réduction des produits phytos pour la Wallonie ; je trouve que ce serait un bon exemple pour introduire une mesure de type contractuel : une réduction phyto, d'un côté, et un soutien, d'autre part, à des outils nouveaux qui permettent de se passer de ce type de produits.

Je ne manquerai pas de vous mettre en contact avec les opérateurs intéressés par le développement de ce
type de projets

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