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La maladie de Schmallenberg

6 juin 2016 | Question orale de I. MOINNET au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


En novembre 2014, je vous interrogeais sur la présence de la maladie de Schmallenberg dans notre région. Dans votre réponse, vous m’indiquiez qu’aucun cas n’était signalé au 1er novembre 2014, cette situation résultait de l’immunisation des animaux et des troupeaux atteints en 2011 et 2012.

De ce fait, le groupe de travail mis en place par votre prédécesseur ne s’était plus réuni mais vous m’indiquiez que vous demeuriez vigilant pour prévenir les conséquences d’une résurgence de ce virus.

Selon des informations récentes, après 1105 jours de silence, il semble que la maladie a fait sa réapparition dans notre région en avril dernier. D’aucuns craignent que le nombre de cas va augmenter dans les mois à venir, parallèlement à l’augmentation de la proportion de femelles arrivées en âge de reproduction mais n’ayant jamais été exposées au virus.

Monsieur le Ministre :
- Confirmez-vous que la maladie de Schmallenberg ait été identifiée dans des exploitations ?
- Dans l’affirmative, un contact a-t-il été pris avec l’AFSCA ?
- Cette dernière envisage-t-elle d’autoriser, à l’instar de l’Agence française du médicament vétérinaire dès 2013, l’utilisation des vaccins existant ?
- Envisagez-vous la réactivation du groupe de travail ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Madame la Députée, je dois rappeler que la santé animale et la sécurité de la chaîne alimentaire sont des compétences que la loi spéciale de régionalisation a explicitement attribuées au pouvoir fédéral.
Quelques éléments de réponses : le virus de Schmallenberg a été identifié pour la première fois en novembre 2011, en Allemagne, chez des bovins et ovins présentant des symptômes atypiques par rapport aux maladies connues. Ce virus fait partie d'une famille de virus connus uniquement chez les ruminants.

Chez les bovins adultes, le virus se manifeste par des symptômes relativement généraux du type fièvre, perte
d'appétit, dégradation de l'état général, chute de la production laitière, parfois même jusqu'à la moitié de la
production normale, voire une diarrhée. Ces symptômes disparaissent, généralement, en quelques jours. Dans le
cas d'une infection pendant la gestation de la vache, le veau peut également être contaminé, avec comme
conséquence des avortements, de la mortinatalité et des malformations congénitales.

Chez les ovins, on observe uniquement les symptômes après une infection au cours de la gestation de la brebis. Des avortements, de la mortalité natale et des malformations congénitales chez les agneaux sont ainsi observés.

Ces virus sont principalement transmis par les culicoïdes ou moucherons et, éventuellement, par des moustiques. La détection de la maladie est donc fortement liée avec la période d'activité des vecteurs, c'est-à-dire durant la période d'août à octobre. Les problèmes d'avortements, mortinatalité et malformations se présentent lors de la saison de mise bas qui suit, c'est-à-dire de mi-décembre à avril. Ceci explique pourquoi les cas observés en Allemagne et ensuite aux Pays-Bas l'ont été de la mi-août à octobre 2011, et pourquoi le nombre de cas a fortement chuté ensuite, c'est le lien avec la période d'activité vectorielle. Il faut savoir aussi que le virus se maintient longuement dans les urines et déjections animales et qu'il est difficile de s'en débarrasser.

Toutefois, le cheptel atteint accumule un haut degré d'immunité. Cette immunité semble être protectrice et les prémunit de nouveaux symptômes. Néanmoins, il est possible que les animaux n'ayant pas encore été exposés
au virus soient vulnérables à l'infection. Par conséquent, un faible nombre de cas est toujours observé, y compris
en Wallonie.

D'après les informations actuellement disponibles, le virus de Schmallenberg infecte uniquement les ruminants et ne présente pas de risques pour la santé humaine. J'ai demandé que contact soit pris avec l'AFSCA afin de pouvoir être extrêmement prudent par rapport à cela.


Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Je souhaiterais juste souligner qu'il y a un nombre faible de cas en Wallonie.
Il n'y a donc pas de risque important pour l'instant dans nos fermes.
 

 

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