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La mobilisation « Claim de Climate » et la COP24

05 décembre 2018 | Question orale de V. WAROUX au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Ce dimanche 2 décembre, avait lieu une grande mobilisation nationale sur le climat et l’environnement « Claim the Climate ». Le lendemain, lundi 3 décembre, débutait la COP24 en Pologne.

 Quels enseignements tirez-vous de la mobilisation « Claim the Climate » ?
 Quels sont vos attentes pour la COP24 en Pologne et quelle position défendra le Gouvernement wallon au sein de la délégation belge ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO 

 

Madame la Députée, la plupart de vos questions s’adressent à mon collègue, puisqu’elles touchent essentiellement la politique climatique, mais je vais quand même y répondre.

Comme vous le savez, la 24e Conférence des parties aura principalement à l’agenda l’adoption de la suite, finalement, de la COP parisienne, devant faciliter l’élaboration des règles, des modalités et des procédures pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, ainsi que les conclusions à tirer du processus de Talanoa en lien avec l’adaptation ou la confirmation à venir des Contributions volontaires nationales des parties, y compris celles de l’Union européenne.

Le ministre Crucke ayant le climat parmi ses compétences, participera à cette COP et suivra donc le dossier en première ligne. Il représentera le Gouvernement wallon, mais occupera aussi le siège belge dans le cadre des coordinations européennes organisées sur place. Sa présence est d’autant plus importante que c’est lui qui va porter la voix de la Belgique fin de semaine.

Comme il est de coutume, l’action de la Belgique et de la Wallonie s’inscrira dans le cadre des positions européennes définies par les conclusions du Conseil adoptées en octobre par les ministres de l’Environnement. Chaque fois qu’il y a une COP, il y a un travail préliminaire qui est fait au niveau des ministres européens concernés essentiellement par le climat. Ces positions sont donc connues aujourd’hui : ce sont celles d’octobre, redéfinies par le dernier Conseil des ministres du climat et de l’environnement.

J’ai entendu les explications de Mme Marghem hier ; j’ai aussi réagi, en étant très étonné de la méthode, ne fût-ce que cela, puisqu’elle souligne qu’il n’y avait pas d’accord, par exemple, sur le pourcentaged’énergies renouvelables ou sur la trajectoire de réduction des émissions de CO2 et il me revient que les dernières réunions pour forcer cet accord se sont tenus au mois de juin.

Si j’avais dû aller là-bas, comme représentant de l’État belge, la veille, la nuit précédant, la semaine précédant, le mois entier précédant l’événement, j’aurais réuni mes collègues pour tenter de trouver un accord. Il semble qu’ici, il est simplement acté qu’en juin 2018, on ne se mettait pas d’accord sur deux articles puisque pour le reste, il y a un accord et le désaccord sur les deux articles est très léger. On est sur des morceaux de pourcentage de désaccord d’engagement entre la Flandre, la Wallonie. Des choses qui auraient pu se régler avec une véritable volonté politique.

Concernant l’événement de dimanche, je me réjouis effectivement de la mobilisation citoyenne. Je trouvais que je ne devais pas y être parce que je suis l'un de ceux qui doivent recevoir le message. Dès lors, cela me conforte dans certaines réformes en cours ; cela permettra d’aider d’ailleurs certaines d’entre elles à définitivement aboutir. On a quelques gros dossiers en préparation. Pour le premier qui est d’actualité, ce sera le débat, ici, en commission, le 17 décembre, sur les ondes de basse émission et sur la limitation d’usage des véhicules diesel. Deux beaux exemples de sujets qui nous impacteront directement et seront d’actualité dans ce Parlement.

J’ajouterai encore un point validé au Gouvernement, la semaine dernière, sur l’alimentation, sur notre stratégie, l’équivalent du Good Food bruxellois avec « le manger demain wallon » avec tout le travail avec non seulement les cantines scolaires mais l’ensemble des repas de collectivité ; 200 000 repas au quotidien. Quand j’entendais les revendications des manifestants et les thèmes le plus souvent mis en avant, tout cet aspect lié au fait de relocaliser l’agriculture, relocaliser la production et faire évoluer les modes de consommation était souvent cité au même titre que les problèmes de qualité de l’air ou d’impact CO2. Dès lors, je pense qu’on est dans le bon dans ce qu’on est en train de prendre, en ce qui nous concerne, ici, en Wallonie, comme disposition.

 

Réplique de la Députée V. WAROUX

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour vos réponses qui ne me surprennent pas mais je voulais juste rappeler – et je pense que vous avez eu le bon réflexe de ne pas participer, de ne pas faire le show dimanche – d’écouter le message. C’était cela, l’essentiel, le citoyen. J’avoue que moi, en tant que députée, je me sentais ce besoin de manifester pour encore faire entendre à nos différents gouvernements l’importance de la chose.

On a vraiment le sentiment de s’être fait avoir quand l'on entend Mme Marghem. C’est un vrai scandale. C’est vrai que vous dites que M. Crucke s’occupe du climat. Vous êtes ministre de la Transition écologique et donc vous avez un rôle clé essentiel. Du côté de Mme Marghem, on a un problème fondamental. Vous parlez de volonté politique, je ne la retrouve pas mais c’est un problème de travail. Un travail de fond qui n’aura pas été fait en quatre ans et demi. L'inutilité dans ce genre de situation est nuisible réellement. J’espère que certains prendront la mesure de la gravité de ces derniers propos. Je voulais rajouter qu’il ne fallait pas considérer que nous avions été des bisounours dans les rues. Il y a un énervement, un agacement qui monte, même si c’était tout à fait familial et convivial. On est, au plus profond de nous, réellement révoltés par les retards.

Vous agissez, on le sait. Vous avez cité quelques actions. On a vraiment besoin d’une vue globale, d'une vision stratégique qui transcende toutes les matières et qui puisse donner des visions claires avec le climat, la transition écologique comme éléments porteurs audessus de toute décision. Je ne répéterai pas ce que j’ai dit vendredi au Parlement mais, en tout cas, il faut absolument se secouer et avoir des gens réellement impliqués sinon il faut les dégager. 

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