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La peste porcine

12 mars 2018 | Question orale Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le 22 février dernier, les pays du Benelux se sont réunis afin d’échanger sur les politiques mises en place et envisager les mesures complémentaires en matière de prévention et de gestion de la peste porcine africaine. Lors d’une précédente interpellation que je vous adressais, vous aviez pu me faire part de la préoccupation des ministres de l’Agriculture de l’Est de l’Europe sur ce sujet et de la vigilance mise en place afin de surveiller la faune sauvage, notamment via le réseau de surveillance de la santé de la faune sauvage de l’Université de Liège.

Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous m’indiquer quelles ont été les conclusions de cette réunion ?
- De nouvelles mesures sont-elles envisagées ?
- L’échange d’informations et la mise en place d’un système de détection précoce sont-ils renforcés ?
- Par ailleurs, une sensibilisation du secteur de la chasse a-t-elle pu être effectuée ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, la réunion du 22 février dernier organisée à l'initiative du Secrétariat général du Benelux associait, outre les représentants des trois pays partenaires, des représentants allemands et français.

Cette réunion se voulait être un échange d'informations et n'avait donc pas pour objectif d'arrêter des mesures particulières, lesquelles seront d'ailleurs prises au niveau de l'Union européenne et de chaque État.

Ces échanges ont notamment mis en évidence trois éléments importants au niveau de la prévention :
– Le facteur humain semble être essentiel dans le risque de dissémination du virus vers des zones qui ne sont actuellement pas infectées et qui ne présentent d'ailleurs pas toujours une continuité territoriale avec les zones infectées actuellement. C'est la raison pour laquelle en Allemagne, mais aussi en France, des campagnes d'information sont déjà menées auprès des routiers qui fréquentent les aires d'autoroute et qui sont susceptibles
d'abandonner des déchets alimentaires contaminés par le virus.
– Il importe de renforcer la surveillance passive au niveau des populations de sangliers, de telle sorte à pouvoir le plus rapidement possible détecter la survenance du virus de manière à circonscrire la zone où des mesures devront nécessairement être prises.
– Enfin, il convient dès à présent de réduire nos populations de sangliers – vous savez que c'est un défi que nous essayons de relever depuis plusieurs mois – sachant que des densités importantes constituent évidemment un facteur défavorable dans le cadre de la lutte contre la maladie si celle-ci devait survenir.

Au niveau belge, une task force associant le Pouvoir fédéral – AFSCA et divers SPF –, les Régions, des représentants du monde agricole et du monde de la chasse, ainsi que des experts scientifiques, se réunira une première fois à la fin de ce mois.

Le but de cette première réunion est d'informer plus en détail l'ensemble des parties prenantes à cette task force sur la maladie, la situation épidémiologique et sur le plan d'action à mettre en place au niveau belge, plan d'action auquel devront contribuer la plupart des parties en question, en fonction de leurs compétences
respectives.

Ce plan devra à la fois viser à éviter l'apparition de la maladie et préparer la lutte en cas d'apparition.


Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Merci pour cette réponse précise et complète. En un mot, mieux vaut prévenir queguérir et en la matière, je ne peux que me féliciter du fait que la Wallonie participe activement avec l'État fédéral et les autres Régions, à la mise en place d'un plan d'action avec la première réunion qui aura lieu fin de ce mois.

 

 

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