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La peste porcine

5 février 2018 | Question orale Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Issu d’Afrique, le virus de la peste porcine se répand en Europe de l’Est depuis 2007. Ces dernières semaines, les producteurs allemands se sont inquiétés d’une possibles contamination des élevages et de ses répercutions catastrophiques pour l’ensemble du secteur. Les dommages potentiels pour l’agriculture allemande se situent, selon la fédération allemande des agriculteurs, autour de 2 milliards d’euros par an.
La maladie a été propagée, à travers les pays de l’Europe de l’Est, par le transport d’animaux contaminés mais également par les déplacements des populations de sangliers.


Monsieur le Ministre :


- Si le volet de la sécurité de la chaine alimentaire relève du niveau fédéral, de l’AFSCA en particulier, le contrôle sanitaire des espèces animales vivant à l’état sauvage relève du niveau régional. Pour celui-ci, pouvez-vous m’indiquer si une vigilance particulière est déjà de mise au niveau de vos services ?
- Vos services ont-ils des contacts avec l’AFSCA concernant la surveillance des importations en provenance des régions contaminées ?
- Vu l’importance des dommages potentiels et le nombre de pays concernés, une intervention des autorités européennes afin de coordonner la lutte contre cette maladie et la mise en place de mécanismes de compensation sont-elles étudiées ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, depuis plusieurs années, des contacts très réguliers sont menés entre l'Autorité fédérale et les services régionaux concernant les maladies de la faune sauvage qui ont notamment un impact sur les élevages. Ces contacts ont lieu dans le cadre d'un groupe de travail ad hoc mis en place par l'AFSCA, auquel participent mes services et aussi par le biais de la Plateforme nationale belge d'épidémiosurveillance des maladies animales et zoonotiques, qui diffuse notamment une newsletter hebdomadaire.

Mes services sont également systématiquement informés par l'AFSCA des travaux qui ont lieu au niveau européen, au sein de la section « santé animale et bien-être » du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Ces travaux abordent, pour l'instant,
régulièrement, le problème de la peste porcine africaine, en vue de coordonner l'action des États membres, depuis que celle-ci s'étend de plus en plus vers l'Ouest, au départ des pays baltes et de la Pologne.

La peste porcine africaine est un sujet de préoccupation, depuis 2014, déjà. En raison d'un embargo sanitaire décrété par la Russie, en 2014, sur les porcs et produits dérivés en provenance de l'Union, une étude a ainsi dû être menée pour attester l'absence du virus de la peste porcine africaine sur notre territoire.
Cette étude a été menée sur les échantillons de sangliers, prélevés en 2013 et 2014, dans le cadre de la
surveillance de cette peste porcine classique. Je rappelle en effet que, depuis 2009, la Wallonie a pris le relais de
l'AFSCA et assure cette surveillance via le réseau de surveillance de la santé de la faune sauvage de l'Université de Liège. Les résultats étaient négatifs et l'AFSCA n'a pas jugé utile, pour l'instant, de reproduire cette étude. Grâce au réseau, nous disposons d'un outil fonctionnel qui permet de détecter la présence éventuelle de la peste porcine africaine et d'assurer le suivi de son évolution s'il venait à apparaître.

La peste porcine africaine est, aujourd'hui, aux frontières de l'Allemagne et la gestion des populations de sangliers y est devenue une préoccupation majeure.
J’étais à l’ouverture de la grande foire agricole allemande, qui est la Semaine verte, il y a une quinzaine de jours – on peut considérer que c’est la plus grande foire politique au niveau agricole européen – et c’était le sujet n° 1 à l’ordre du jour des interventions, à la fois des représentants des agriculteurs, du ministre de l'Agriculture allemand et, également, dans des conversations des ministres de l’Agriculture de l’Est.
C’est vraiment une grosse préoccupation.

Comme dans les autres pays concernés par la peste porcine africaine, des mesures ont été prises par l’Allemagne, en vue de réduire drastiquement les populations de sangliers. C'est pratiquement la seule mesure que l'on puisse prendre pour endiguer une maladie vis-à-vis de laquelle, il n'existe ni traitement ni vaccin efficace.

Dans le cadre des travaux du Benelux, mes services ont d'ailleurs, le 22 février prochain, l'occasion de participer à une rencontre avec les services allemands pour discuter des mesures prises à leur niveau et pour envisager d’autres mesures qui pourraient être prises multilatéralement.


Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse qui démontre qu’il est particulièrement attentif et au fait de la situation et des risques que peut porter la peste porcine. Je pense que la sensibilisation, notamment du secteur de la chasse, sur leur responsabilité en matière de régulation des suidés, me semble aussi un élément important pour prévenir tout effet de contamination, si un jour la peste arrive aux portes de la Wallonie.
 

 

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