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La politique en vue d’un usage raisonné des nitrates

10 novembre 2014 | Question orale de J. ARENS au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


L’utilisation de nitrates dans le secteur agricole constitue un éternel sujet de débat entre ses opposants et ses partisans. Si les uns avance comme principal reproche à cet engrais de polluer les nappes phréatiques, les autres relèvent son importance afin de fertiliser les sols. Plusieurs initiatives, je pense notamment à la directive Nitrates de 1991 ou encore Nitrawal, visent à mieux encadrer l’usage des nitrates afin de réduire les risques pour la nature. Il me plaît de souligner d’ailleurs la parfaite collaboration du monde agricole à cette politique, loin des images d’Epinal souvent présentées.


Dans le cadre de cette politique, je souhaiterais, Monsieur le Ministre, connaître les initiatives menées par la Wallonie en faveur d’une agriculture utilisant moins et mieux les nitrates ? Des résultats sont-ils déjà constatés sur le terrain ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN

 

Monsieur le Député, on a parlé du Plan de gestion durable de l'azote qui en est déjà à sa troisième version. M. le Ministre Di Antonio, qui a la compétence sur ce plan, pourra donner des informations précises sur les résultats.

Les activités agricoles sont en première ligne dans la problématique de l'azote. Les agriculteurs, de par leurs choix techniques, peuvent encore contribuer à davantage améliorer la situation sur le terrain. Bon nombre d'actions sont menées, notamment le financement des conseillers de Nitrawal, des actions menées par les centres pilotes agricoles et également le travail de coordination de Requasud avec les laboratoires provinciaux d'analyse des sols et des conseils de fumure qui en résultent.

Cet encadrement de l'agriculture doit s'élargir, car la gestion durable de l'azote sera d'autant plus efficace si le suivi technique des cultures et des productions herbagères est mené avec des démarches plus
systémiques. Outre la gestion de l'azote, il faut gérer les teneurs en matières organiques, la vie organique des sols, le choix des variétés, les techniques de préparation des sols – simplification, couverture hivernale – et la problématique des rotations – succession des cultures.

Au travers du financement des actions des centres pilotes spécialisés par type de production végétale, la Wallonie souhaite s'engager davantage dans ce type de démarche. Ces centres mènent des activités d'encadrement technique et économique, de démonstration, de publication, pour encourager les productions écologiquement intensives. Ces centres s'appuient sur des équipes scientifiques du CRA-W, de Gembloux ABT ou de l'UCL selon leur spécificité.

J'ai aussi entendu parler de la journée d'étude organisée par le comice évoqué il y a quelques minutes qui est une très bonne chose.

Des projets sont menés pour réduire les intrants et optimiser les itinéraires de production tant du point de vue environnemental qu'économique. C'est une excellente chose également.

Les agriculteurs ont pris la mesure de l'enjeu. Ils sont en première ligne pour améliorer les choses. C'est dans la concertation et avec les agriculteurs, en tenant compte des réalités socio-économiques, qu'il convient de continuer à œuvrer davantage.


Réplique du Député J. ARENS

 

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse, tout en lui demandant d'être très attentif sur ce que nous vivons dans le sud du pays, cette zone frontalière avec le grand-duché de Luxembourg. Je reviendrai sur cette problématique prochainement. Je voudrais que ces gens soient réellement contrôlés sur le terrain. Après les opérations de certains bourgmestres – blocage des arrivées massives des lisiers en provenance du grand-duché de Luxembourg – nous n'avons peut- être pas suffisamment de réactions au niveau de la Région wallonne concernant notamment le contrôle de ces exploitants ne résidant pas sur le territoire de notre pays. Je compte sur vous.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN

 

C'est M. le Ministre Di Antonio qui s'occupe des contrôles.

 

Réplique du Député J. ARENS

 

Les deux ensemble. Disons-le franchement, cela concerne la production agricole et, comme je l'ai déjà dit, les prix très élevés des terres agricoles qui font que les agriculteurs belges sont obligés de déserter leurs exploitations dans nos communes parce qu'ils n'ont plus les moyens pour acquérir des terres face à la concurrence étrangère du grand-duché de Luxembourg qui a une agriculture largement plus subventionnée que les nôtres.

Je vous conseille, Monsieur le Ministre, d'aller voir comment est subventionnée cette agriculture, son fonctionnement et peut-être développer ce mécanisme en Région wallonne et on évitera ainsi cette concurrence déloyale.


 

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