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La problématique de l’hépatite

02 juin 2015 | Question orale de Cl. LEAL-LOPEZ au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


L’hépatite est un problème majeur de santé publique à travers le monde. Elle peut être d’origine virale, médicamenteuse, liée à un trouble du système immunitaire ou encore associée à une consommation abusive d’alcool.
L’hépatite virale, qui est la plus répandue, est responsable du décès de près de 1,4 millions de personnes dans le monde chaque année.
Il s’agit d’une maladie dite silencieuse car la plupart des porteurs ignorent qu’ils en sont atteints. Dans de nombreux cas en effet, l’infection évolue lentement, parfois pendant plusieurs dizaines d’années. Elle provoque alors des maladies chroniques et parfois incurables comme le cancer et la cirrhose du foie.
En Belgique, on estime que 70.000 belges souffrent de l’hépatite C chronique et que 300 personnes meurent des complications dues à l’infection chaque année. Si la lutte contre cette épidémie silencieuse ne s’intensifie pas, le nombre de morts doublera au cours des 15 prochaines années.


Dans l’espoir d’une éradication complète de l’hépatite C, il est donc nécessaire de mettre en place une approche intégrée qui inclut des programmes d’information, de prévention, de dépistage, de suivi et surtout qui permet l’accès de toutes les personnes malades aux nouveaux traitements.
Malgré le travail important mené par l’Institut Scientifique de Santé Publique, une étude de l’Unité d’Education pour la Santé de l’UCL sollicitée par la Communauté française précisait que, je cite : « Le problème de l’hépatite relève des compétences fédérale, régionale et communautaire mais les mesures nécessaires à la prévention, au dépistage et à la prise en charge de cette maladie ne sont pas très structurées ».
Monsieur le Ministre, pouvez-vous me dire si aujourd’hui, les difficultés résultant de notre charpente institutionnelle sont clarifiées ? Comment les missions et les responsabilités sont-elles réparties entre le Fédéral et les Régions dans ce dossier ?


Envisagez-vous de mettre en place des campagnes de sensibilisation et d’augmenter la prévention auprès de publics à risques comme les toxicomanes ou encore les adeptes des piercings et des tatouages ?
Ne serait-il pas intéressant dans ce cadre de sensibiliser également les milieux connexes tels que les médecins traitants et les centres de planning familial qui manquent souvent d’information et de formation sur le sujet ? La Police ne devrait-elle également pas disposer d’outils d’information sur le sujet, celle-ci étant régulièrement en contact avec le monde de la toxicomanie ou de la prostitution ?
Enfin, pouvez-vous me dire quels soutiens peuvent être apportés par la Wallonie aux associations qui militent afin d’assister et d’accompagner les personnes affectées par le virus de l’hépatite mais aussi au monde de la recherche qui œuvre à la mise au point de nouveaux traitements ?
 

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.
 

Réponses et répliques voir lien ci-dessous :

 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric152.pdf

 

 

 

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