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La rationalisation annoncée des réseaux wallons et francophones à l’étranger

29 septembre 2014│Question orale de V. SALVI au Ministre-Président MAGNETTE - Réponse disponible


Monsieur le Président, Monsieur le Ministre-Président, Chers Collègues,

Le 9 septembre dernier, la nouvelle administratrice générale « faisant fonction » de WBI, Pascale Delcomminette, a profité de son intervention au Cercle de Wallonie pour indiquer quelques-uns de ses objectifs à la tête de WBI (et de l’Awex). En toute logique, ceux-ci s’inscrivent clairement dans ce qui est prévu par la DPR dans son chapitre « international ».

J’ai ainsi particulièrement apprécié sa volonté de « traquer les redondances » et de mener d’ici fin 2015 une « mise à plat sans tabous » (et sur base de critères objectifs) des réseaux d’agents wallons et francophones à l’étranger. En effet, ces réseaux qui se superposent sont devenus au fil du temps de moins en moins lisibles, tant pour les Wallons et les Bruxellois que pour nos partenaires étrangers. De même, on évoque le rassemblement de bureaux à l’étranger de WBI et de l’Awex (voire de Brussels Invest & Export) ainsi que d’autres relais économiques, culturels et scientifiques au sein de délégations « multi-services ». C’est là une proposition du cdH depuis plusieurs années, reformulée à nouveau dans notre programme 2014, et je me réjouis dès lors de voir la patronne (« f.f ») de WBI et de l’Awex la « reprendre à son compte », dans la foulée de ce qui a été formellement prévu dans la DPR. Plus que jamais, nous allons devoir rechercher l’efficacité optimale, mutualiser les ressources et lutter contre les doublons …d’autant plus qu’à WBI comme ailleurs, il faudra très certainement « faire plus avec moins ».

Néanmoins, si je me réjouis de retrouver ces priorités dans le discours de Mme Delcomminette, je crois aussi que cela mérite un peu d’explications de votre part sur la manière dont tout cela devra s’opérationnaliser. La DPR évoque ainsi des rassemblements « dans la mesure du possible » et « se basant sur une évaluation » : on comprend que fort légitimement on étudiera pour chaque poste quelle est la structure la plus efficace sur le terrain… Selon vous, quels devront être les critères objectifs qui serviront alors à évaluer/réorganiser chacun de nos divers postes à l’étranger (délégations WBI, bureaux de l’Awex, centres culturels, etc.) ? Quels seront les objectifs de ces réorganisations-regroupements en termes d’économies budgétaires ? Comment compte-t-on garantir la continuité et la qualité des divers services existants ? Enfin, la DPR prévoit aussi que « là où cela est pertinent, les regroupements seront envisagés en partenariat avec les postes diplomatiques fédéraux ». Comment envisagez-vous ces partenariats ? N’est-ce pas là une piste à privilégier (lorsqu’elle est possible), afin de profiter au mieux de la mutualisation des ressources, mais aussi afin de bénéficier de la visibilité forte que peut offrir la « marque Belgique » dans plusieurs pays ?

On le voit, pour pouvoir se concrétiser dans les faits, ces projets devront encore être travaillés et précisés davantage, notamment dans le cadre de la nouvelle « note intégrée de politique internationale » qu’il vous revient d’élaborer avec M. Demotte « en début de législature ». Pouvez-vous déjà m’en dire un peu plus sur l’échéancier qui est prévu pour cette NPI ? Quelles doivent être les diverses étapes avant son adoption définitive par le Gouvernement ? Cette note doit aussi faire l’objet d’un échange de vues au sein de ce Parlement : à quel moment envisagez-vous celui-ci ? Je sais bien que nous ne sommes qu’à la première semaine d’activité parlementaire mais vous conviendrez aussi avec moi qu’il est logique de vouloir disposer et discuter de cette NPI le plus tôt possible dans la législature, puisque c’est ce document qui doit structurer notre action internationale pour toute la période 2014-2019.

Je vous remercie d’avance pour vos réponses et vos précisions. 

 

Réponse du Ministre-Président P. MAGNETTE

 

Madame la Députée, traquer les redondances, vous l'avez dit, en effet, c'est l'une des priorités de cette Déclaration de politique régionale, et notamment la rationalisation du réseau des attachés économiques et
commerciaux et des délégués Wallonie-Bruxelles présents dans de nombreux pays et qui agissent déjà en
parfaite concertation pour maximiser les complémentarités, dont les moyens peuvent être encore davantage mutualisés.
 

Pour ce faire, nous envisagerons toutes les pistes d'amélioration possibles, en identifiant les éventuelles
redondances, en envisageant un rassemblement des structures autour de délégations multiservices – c'est le concept clé de cette réforme – ou en examinant les coopérations utiles avec le Fédéral.
 

En accord avec mon homologue, le Ministre-Président de la Communauté française, Rudy Demotte, une évaluation sera ainsi réalisée, en coordination avec les administrations concernées, dès les prochaines semaines.
 

Elle s'effectuera zone par zone et sur base de critères comme le volume de coopération, les opportunités de marchés, le coût des structures ou les possibilités d'extension de notre présence dans la sphère d'accréditation.
 

Le but de cette évaluation sera d'identifier les possibilités de synergies et de rationalisation, qu'il s'agisse de localisations conjointes ou d'ententes avec les postes fédéraux ; sans porter atteinte à notre statut
d'entité fédérée dotée de la plénitude d'action au niveau international.
 

Comme vous le soulignez, Madame la Députée, il faudra faire plus ou, en tout cas, autant avec moins de
moyens.
 

Nos réseaux à l'étranger représentent environ un cinquième des budgets consacrés à l'international, ils
participeront donc directement à cette réflexion sur l'efficience.
 

Ceci étant, nous n'avons pas attendu cette législature pour mettre en oeuvre, sur le terrain, des pistes
approfondies de coopération.
 

Ainsi, à titre d'exemple, plusieurs maisons Wallonie-Bruxelles ont vu le jour pour regrouper l'ensemble des
services extérieurs de WBI, de l'AWEx, de la Cocof et de Wallonie-Bruxelles Tourisme. C'est le cas à Paris,
mais également à Varsovie ou Bucarest.
 

Autre réalisation en cours d'évaluation : l'intégration au sein du bureau de l'attaché économique et commercial à Londres, d'un agent local chargé des dossiers de coopération portés par WBI.
 

Ce modèle pourrait être étendu à d'autres postes pour lesquels un intérêt marqué existe, sans pour autant
nécessiter l'ouverture d'une délégation propre.
 

On peut évoquer également des collaborations structurées, où c'est tantôt le délégué qui appuie l'action du bureau économique et commercial dirigé par un agent local – comme c'est le cas déjà à Santiago du Chili
– ou tantôt l'inverse, comme à Prague, où c'est l'attaché économique qui assure ce rôle d'appui auprès des agents chargés des dossiers portés par WBI.
 

Par ailleurs, cette action a d'ores et déjà intégré le Fédéral, puisque la majorité de nos bureaux économiques et commerciaux sont déjà localisés au sein des chancelleries. Des projets d'implantation commune sont à l'étude, notamment pour Pékin.
 

Comme vous le voyez, les pistes ne manquent pas et seront poursuivies. Concrètement, une première
évaluation des réseaux sera présentée au Gouvernement dans la perspective du mouvement diplomatique des délégués Wallonie-Bruxelles de l'été 2015. Nous aurons l'occasion d'en reparler, tout comme nous aurons l'occasion d'évoquer la note de politique internationale unifiée que vous évoquez, qui est sur le métier. Elle sera rediscutée prochainement et pourrait être présentée rapidement au Gouvernement. Nous aurons l'occasion d'y revenir dans de brefs délais.
 

Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je remercie M. le Ministre-Président pour ses différents éléments de réponse. La phrase clé « faire plus avec moins » est quelque chose qui reviendra sans doute régulièrement. Je resterai attentive à ce dossier important, tant pour nous que pour nos délégations à l'étranger. Je me réjouis d'ouvrir les discussions dans les prochaines semaines.
 

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