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La réfection du marquage autoroutier

18 octobre 2016 | Question orale de C. LEAL au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Les Fédérations européenne et belge de la route ont réalisé, avec Touring, une étude sur 600 kilomètres d’autoroutes et de ring en Wallonie et en Flandre. Ce qui donne un aperçu précis de la situation sur les routes en ce qui concerne le marquage sur nos axes principaux.

Si la majorité des marquages sont en bon état en Wallonie, selon Touring, des efforts à fournir. En Wallonie, seuls 55% des marquages inspectés seraient conformes aux nouvelles spécifications régionales en vigueur depuis le 1er janvier 2016. 20% de ces marquages devraient même, dans l’idéal, être renouvelés immédiatement.

Les Fédérations belge et européenne de la route et Touring encouragent les autorités à se pencher sur l’entretien de ces marquages dans un proche avenir, pour la sécurité des usagers de la route et aussi, afin de répondre à l’utilisation des nouvelles technologies de détection dont sont désormais équipés les véhicules récents.

Un plan d’action est-il prévu en ce sens ? Sur quelle base sont déterminés les axes à revoir en priorité en ce qui concerne le marquage ? Comment lutter contre l’usure rapide de ces marquages ? Existe-t-il des nouvelles technologies pour les conserver en bon état plus longtemps ?

Merci pour votre réponse.

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Madame la Députée, je commencerais en me réjouissant que Touring, comme vous le rappelez, reconnaisse que la majorité des marquages en Wallonie sont en bon état.
Cela ne veut évidemment pas dire que des améliorations ne peuvent pas être apportées et je vais vous développer ce qui est mis en place pour y parvenir.

D'abord, si l'on prend les chiffres annoncés par cette étude, on pourrait penser qu'une grande partie du marquage routier sur les voiries régionales est à refaire rapidement. Toutefois, ces chiffres sont à nuancer. Je vais ainsi vous rassurer, en tout cas tenter.

Tout d'abord, depuis le 1er janvier de cette année, le cahier des charges type Qualiroutes de mon administration fixe l'exigence de rétroflexion, à savoir la visibilité de nuit par temps sec, des marquages autoroutiers – je suis désolé d'être un petit peu technique – à 150 millicandelas par mètre carré et par lux, passant ainsi de 100 à 150. Cette valeur est à respecter à la réception du marquage, mais également pendant toute la durée de la garantie.

Les exigences wallonnes ont donc été revues à la hausse, et ce, afin d'être plus volontariste en matière de
visibilité des marquages routiers, mais également d'élargir l'éventail des produits répondant à ces exigences.

Ensuite, je précise qu'il n'existe aucune norme européenne minimale à respecter par les marquages routiers. Les normes européennes, auxquelles il est fait référence, définissent la manière de caractériser les marquages routiers. Elles n'imposent donc aucune valeur minimale, tant en termes de réception de marquages neufs, que de performances minimales à respecter. Raison pour laquelle il n'est pas exact de direqu'un marquage dont la rétroréflexion est inférieure au seuil de 150 millicandelas par mètre carré et par lux doit être remplacé immédiatement.

En outre, l'étude évoquée a été réalisée au second semestre 2015, c'est-à-dire avant la révision à la hausse des exigences wallonnes de début 2016, et donc avant les travaux de mise à niveau effectués en conséquence.

Je rappelle enfin que l'entretien des marquages ne peut se faire que durant la bonne saison par le biais de marchés d'entretien ou lors de travaux de réfection du revêtement. À cet égard, la Direction générale opérationnelle des routes et des bâtiments reste bien attentive, notamment par l'intermédiaire de ses gardesroutes, à l'état du marquage routier. Vous avez, d'ailleurs, pu vous rendre compte, sur l'ensemble du
territoire, des nombreuses réfections de marquage qui ont été entreprises ces dernières semaines, puisque les
conditions climatiques ont été bien meilleures qu'au printemps, durant lequel il a beaucoup plu.

En outre, le marquage fait partie du renforcement des opérations d'entretien ordinaire dans le cadre de la nouvelle pratique ECO, que mon administration met progressivement en place, sous mon impulsion.

En conclusion, comme vous le voyez, mon administration a durci ses exigences techniques pour le marquage et la volonté est bien d'améliorer sa visibilité en toutes circonstances météorologiques.

Je ne peux que m'en réjouir dans la volonté qui est partagée d'augmenter niveau de service aux usagers et
d'améliorer la sécurité routière.


Réplique de la Députée C. LEAL LOPEZ

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour vos réponses.

Le message essentiel : de bons marquages et des marquages entretenus sont vraiment gages de sécurité,
vous l'avez rappelé.

En effet, 20 % de ces marquages sont à refaire immédiatement.

Vous avez expliqué pourquoi ce n'était vraiment pas nécessaire de les refaire immédiatement par rapport aux
normes que vous avez citées, mais c'est tout de même parfois préoccupant. Dans l'article, on évoque un sur cinq. Malgré tout, les fédérations de la route soulignent que c'est déjà très positif. Évidemment, on ne peut que se réjouir de l'état de nos marquages, même si l’on peut les améliorer, et ce, via de nouvelles technologies également.

Depuis le 1er janvier, le plan Qualiroutes a vraiment augmenté les exigences au niveau du marquage de nos routes wallonnes. Là, on ne peut effectivement que s'en réjouir également.

Je compte vraiment aussi sur l'administration. Vous dites que cette administration durcit les normes, tant mieux, parce qu'en matière de sécurité, on en a bien besoin.

Maintenant, je me posais la question par rapport aux nouvelles technologies, aux nouveaux produits qui sont utilisés. Avez-vous déjà analysé ou trouvé des produits qui étaient plus efficaces en tout cas à l'étranger, que vous auriez pu appliquer ou remplacer certains de nos produits par ceux-là ? Je me posais la question parce
que parfois, sur certaines routes, on voit vraiment que l'asphalte est rongé par le produit de marquage. Je me
demandais si c'était vraiment comme cela partout, si c'était un accident, s’il ne fallait pas vraiment en améliorer la qualité ou le recouvrir.
 

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