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La sécurisation de la N90 à Anderlues

1er mars 2016 | Question orale de V. SALVI au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Ce jeudi 21 janvier 2016, vous avez présenté l’ambitieux Plan Infrastructures 2016-2019. Ce Plan vise à moderniser les infrastructures de la Wallonie afin de favoriser le développement socio-économique de la Région et doper la création d’emplois. Un des quatre volets du plan est consacré aux voiries régionales et je me réjouis de l’important effort qui est porté sur celles-ci.


Naturellement, le Plan Infrastructures ne peut répondre à l’ensemble des besoins identifiés par le SPW. Vous avez vous-même indiqué qu’une remise à niveau complet nécessiterait un investissement de cinq milliards d’euros. Il vous fallait faire des choix et ceux-ci l’ont été, il convient de le souligner, sur base d’une approche méthodologique rigoureuse afin de permettre que les chantiers soient identifiés avec un maximum de pertinence et de transparence.


Je suis dès lors quelque peu étonnée, le mot est faible, par les déclarations du bourgmestre d’Anderlues qui déclare dans la presse que le dossier de la sécurisation de la RN90, qui traverse sa commune, était tout sauf objectif et que l’entité était discriminée du fait de la couleur politique de la majorité communale. C’est d’une part faire fi de la qualité, que je viens d’indiquer, du travail de sélection, et c’est surtout méconnaitre, cela est plus grave dans le chef d’un responsable publique, l’existence, à côté du Plan Infrastructures, des crédits classiques du budget régional afin d’assurer l’entretien de nos voiries.

Monsieur le Ministre :


- Rassurez nous : Anderlues n’est pas victime d’ostracisme de votre part ?
- Pouvez-vous faire le point sur le dossier ? Est-il envisagé d’octroyer les crédits nécessaires pour la sécurisation de la RN 90 ?
- Dans l’affirmative, dans quels délais ?

Je vous remercie,

 

Réponse du Ministre M. PREVOT

 

Madame la Députée, j'avoue en toute honnêteté être surpris qu'elle ait passé les fourches caudines de la Conférence des présidents vu son caractère localisé. Elle eut été, à mon avis, plus propice de la traiter en question écrite.
Toujours est-il que, puisque la Conférence des présidents l'a inscrite et l'a retenue, je vais vous répondre avec plaisir bien entendu.

D'abord, je vous confirme que la sécurisation de la Nationale 90 à Anderlues est un besoin qui n'a effectivement pas été retenu au plan Infrastructures, puisque la méthodologie appliquée et largement développée dans la brochure explicative ne l'a pas fait apparaître comme prioritaire au regard des critères de sélection. La méthodologie retenue a fait ressortir une sélection de besoins répondant à une conjonction d'enjeux importants en termes de sécurité et traversée d'agglomération, de revêtement, de bruit, d'ouvrage d'art, et cetera. J'ose imaginer que le bourgmestre de la Commune d'Anderlues a eu, depuis lors, l'occasion de parcourir le plan Infrastructures et de mieux comprendre la méthode appliquée.

Je vous informe en outre qu'une institution internationale basée à Bruxelles, la European Road Federation, a salué la demande et m'a même sollicité pour aller présenter la démarche du plan Infrastructures comme modèle lors d'un congrès qui doit se tenir en Grande-Bretagne à l'automne prochain. Je pense que s'ils étaient persuadés que l'approche méthodologique avait été si peu rigoureuse et à ce point partisane, ils ne demanderaient pas que la Wallonie aille présenter la démarche à l'international.

Pour être plus précis, concernant la Nationale 90 et la section que vous évoquez, les enjeux en matière de
sécurisation et de revêtement ont été évalués comme faibles en niveau D sur une échelle d'importance décroissante de A à F, par les services techniques compétents de la DGO1. Il n'y a donc aucune décision politique à voir à ce sujet. J'ai beaucoup souri d'ailleurs en voyant les propos du bourgmestre selon lequel je ferais de l'ostracisme à l'égard de sa commune parce qu'elle serait socialiste. Quand on sait que le plan
Infrastructures a été validé par le Gouvernement et quand on connaît la composition de notre exécutif, c'est à tout le moins risible. Je pense que ce qui est excessif est insignifiant et que l'on était là face à des propos à la limite diffamatoires qui relèvent surtout d'une grande fragilité du côté du bourgmestre en question.

Pour le surplus, les crédits ordinaires restent encore disponibles pour réaliser différentes opérations de sécurisation ou de revêtement. Leur programmation n'est pas encore arrêtée, à ce stade. Cela dépendra des besoins des autres priorités, des nécessités qui se révèleront en 17, 18 ou 19, tenant compte bien entendu des budgets disponibles. Il n'y a pas d'engagement particulier concernant cette section de la Nationale 90 à Anderlues, que je puisse vous formuler aujourd'hui.


Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je vous remercie, Monsieur le Ministre.
À vous entendre, je me dis que la commission a bien fait, in fine, de mettre cette question à l'ordre du jour de
cette commission, puisqu'elle dépassait très largement une question sous-localiste. Je pense que de temps en temps il est bien de remettre l'église au milieu du village par rapport à certains propos tenus dans la presse.
 

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