Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales La sensibilisation du grand public à la provenance des vêtements contenant de la fourrure et aux conditions d’élevage relatives au respect du bien-être animal

La sensibilisation du grand public à la provenance des vêtements contenant de la fourrure et aux conditions d’élevage relatives au respect du bien-être animal

20 avril 2015 | Question orale de V. WAROUX au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Durant cet hiver, nous avons vu malheureusement apparaître, dans les vitrines et boutiques de toutes gammes, ainsi que sur les marchés, une multitude de vêtements composés de fourrure, en tout ou en parties (encolures, manches, doublures,...).

L'idée reçue selon laquelle la vraie fourrure est hors de prix est erronée, et on retrouve ainsi actuellement une majorité de marques qui présentent des pièces avec fourrure, dont les productions sont principalement issues de pays lointains.

Peaux de renards, de visons, de chinchillas, de ratons laveurs, de castors, de lapins, plumes de dindons ou autres : les consommateurs connaissent-ils la provenance de ces fourrures et plumages, et les normes de bien-être auxquelles ces animaux sont soumis? Rien n’est moins sûr.

Même si l'étiquetage relève de la compétence fédérale, il est légitime que nous nous interrogions, en Wallonie où nous avons justement depuis peu voté l’interdiction d’élevage d’animaux pour leur fourrure, sur ces provenances, et sur les conditions d'élevage et d'abattage. Outre la question de l’aspect éthique de ces pratiques, l'impact de la production de fourrure sur l'environnement serait également très important. Nous en avons déjà parlé lors de séances parlementaires précédentes.

Entre les discours contradictoires émanant de groupes ayant un intérêt direct à influencer le destinataire dans un sens ou dans l’autre, le consommateur est réellement perdu, pensant tantôt que la fourrure est fausse, tantôt qu’elle est issue d’animaux élevés pour leur viande…

Au vu des souffrances potentiellement endurées par ces animaux, ne conviendrait-il pas, Monsieur le Ministre, de pouvoir mieux informer le consommateur sur ses achats, afin de lui donner enfin les moyens d'adapter son comportement en toute connaissance de cause ?

A défaut de pouvoir régler cette question d'étiquetage sur notre territoire régional, pourrions-nous envisager, à tout le moins pour l’hiver prochain, l'organisation d'une campagne d'information et de sensibilisation dynamique vis-à-vis de nos consommateurs ? Nous gardons tous en mémoire - certains plus que d'autres sans doute.. - les célèbres campagnes de sensibilisation contre la fourrure dans le prêt-à-porter, portées par des mannequins qui défilaient nues, il y a quelques années à peine. Les fausses fourrures s’étaient alors multipliées dans les boutiques. Depuis, elles ont réenfilé les peaux de bêtes, et les consommateurs/trices avec elles...

Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, nous transmettre les informations dont vous disposez à ce sujet, ainsi que sur les mesures qui permettraient de limiter la consommation de fourrure ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses
 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Madame la Députée, l'étiquetage des produits de fourrure et l'information sur ces produits relèvent, comme pour tous les autres produits mis sur le marché, du Service public fédéral Économie.
 

La question de la commercialisation de produits de fourrure doit être abordée au niveau européen et dans
une approche normative et contraignante. Je suis ainsi prêt à soutenir toute initiative européenne qui irait dans le sens d'une interdiction des élevages d'animaux principalement pour la fourrure en Europe, comme nous l'avons fait en Wallonie. Je suis aussi disposé à soutenir toute initiative européenne qui empêcherait que rentrent sur le territoire européen des produits issus d'élevage qui ne respecteraient pas des normes

minimales garantissant le bien-être animal.
Cependant, s'agissant d'une compétence fédérale, je n'ai malheureusement aucun pouvoir d'initiative à cet
égard.
 

Mener une campagne de sensibilisation dynamique pour inciter les consommateurs à ne plus utiliser des
produits à base de fourrures d'animaux est opportun.
Toutefois, il s'agit là d'une activité qui se comprend lorsqu'elle est organisée par les associations de défense
des animaux, mais elle dépasse le rôle du Gouvernement wallon.
 

La balle est plus du côté associatif. Tout ce qui concerne les normes de produits, informations et étiquetages est de compétence fédérale. On s'y heurte souvent dans ce domaine comme dans d'autres. Dans le domaine de l'alimentation, on a le même souci. On a des envies en matière d'étiquetage que l'on parvient difficilement à mettre en oeuvre vu que la compétence est restée fédérale.
 


Réplique de la Députée V. WAROUX

 

Je savais bien et j'ai eu assez de mal pour poser cette question, l'étiquetage relevant de l'État fédéral, néanmoins pour la sensibilisation j'espère que d'ici l'hiver prochain vous pourriez peut-être reconsidérer la question de la sensibilisation. Les sociétés de défense des animaux, certes, peuvent prendre ces initiatives, mais si vous saviez les soutenir, merci.
 

Actions sur le document