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Le système de vélos partagés de la SNCB "Blue Bike"

04 mai 2015 | Question orale de Cl. LEAL-LOPEZ au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Dans le cadre de sa politique de mobilité, la SNCB a implanté au sein de certaines de ses gares un système de vélos partagés appelés « Blue Bike ».
Concrètement, le navetteur est invité à acheter un abonnement pour un montant annuel de 10 € qui lui permettra de poursuivre à vélo son trajet entre la gare et sa destination finale.
En 2014, ce sont plus de 10.000 utilisateurs qui se sont laissés tenter par cette offre pour un total de 92.000 trajets.


Là où le bât blesse, c’est que si 36 gares de Flandre sont équipées de ce système, seules les gares de Namur, Liège, Mons et Ottignies se sont vues gratifiées de cette offre par la SNCB. 36 gares contre 4, on peut constater un déséquilibre…
La SNCB se défend de toute discrimination communautaire en avançant deux arguments qui peuvent être discutés.
Le premier avancé par la SNCB est que le Flamand a plus l’habitude et la mentalité « vélo » que le Wallon. Nous pouvons répondre à cela qu’il est difficile de changer les habitudes si on n’en donne pas l’opportunité. L’exemple de « Li Bia Vélo » à Namur en est la preuve ou même les plus sceptiques du départ se laissent aujourd’hui séduire par le concept.


Le second argument de la SNCB est que le relief est nettement plus vallonné en Wallonie qu’en Flandre. Mais une fois encore, on peut répondre que l’usage de ces vélos se veut pour de petits trajets à proximité des gares et non pas pour des randonnées touristiques au travers de notre relief wallon.
Face à cette situation, on peut donc se poser réellement la question de savoir pourquoi la SNCB ne veut pas investir dans ce concept en Wallonie.


A titre d’exemple, il ne me semble pas inintéressant d’implanter des « Blue Bike » à la gare de Gembloux. Le relief a proximité de la gare n’est effectivement pas le plus vallonné que je connaisse et par ailleurs, l’offre pourrait de service pourrait être particulièrement appréciées par les nombreux étudiants de l’école d’agronomie.
Un autre questionnement peut se faire aussi sur la présence à Namur de ce système alors qu’il existe déjà le système « Bia Vélo » dont j’ai parlé tout à l’heure même si je me rends bien compte ici que le coût de l’un ou de l’autre n’est pas facilement comparable.


Monsieur le Ministre, sauf erreur de ma part, vous avez signalé vouloir interpeller la Ministre fédérale au sujet de ce net déséquilibre entre l’équipement des gares wallonnes et des gares flamandes du système « Blue Bike ». Pouvez-vous me dire si vous avez déjà pu obtenir des réponses à vos questions ?
La SNCB envisage-t’elle d’étendre son offre de service « Blue Bike » en d’autres endroits de Wallonie ?
 

Enfin, la SNCB avançait comme dernier argument que la Flandre prévoyait des subventions pour permettre l’installation de ce système. En Wallonie, des subventions peuvent être octroyées afin de développer la mobilité douce. La SNCB pourrait-elle prétendre à un tel soutien de votre part ?
 

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Madame la Députée, lorsque j'ai constaté qu'en Wallonie seules quatre gares, celles d'Ottignies, Mons, Namur et Liège, proposent le service de Blue Bike alors que 36 points de location existent en Flandre, j'ai
immédiatement interpellé la ministre fédérale de la Mobilité à cet égard.
 

En effet, l'articulation entre le vélo et le transport public constitue à mon sens un volet significatif de
l'intermodalité entre les différents moyens de transport.
 

J'ai rencontré, suite à cette interpellation, il y a quelques jours, les responsables du projet Blue Bike qui
m'ont assuré de leur volonté d'étendre leur réseau en Wallonie. L'implantation d'une station à Gembloux, par exemple, où comme vous le soulignez, il existe un potentiel d'utilisateurs est à l'étude. Cela devrait pouvoir se concrétiser assez rapidement.
 

Au-delà d'exemples ponctuels, j'ai demandé à la SNCB de venir me présenter un plan global et un calendrier de déploiement de stations Blue Bike en Wallonie. Un éventuel soutien wallon n'est pas inenvisageable. Il sera examiné au regard de la planification de l'extension du réseau Blue Bike qui sera proposée par les responsables du projet dans les prochaines semaines.
 


Réplique de la Députée C. LEAL LOPEZ

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour vos réponses intéressantes et encourageantes. J'avais notamment relevé Gembloux, ville intéressante par le nombre d'étudiants qui fréquentent cette ville mais également par le nombre important d'agents qui se rendent régulièrement de la gare de Gembloux au Centre de recherches agronomiques de Gembloux. Favoriser la mobilité douce est une priorité, pour l'instant ce serait un plus
pour Gembloux.
 


 

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