Le désappointement de demandeurs d’emploi inscrits à une formation d’infirmier hospitalier
22 novembre 2016│Question orale de M. VANDORPE à la Ministre TILLIEUX
Madame la Ministre,
J’ai été saisie par plusieurs personnes d’un problème qui semble révéler, à tout le moins, une certaine incohérence voire une inconséquence dans le chef du FOREm.
Il s’agit de personnes qui ont été actives dans le secteur des soins, ont perdu leur emploi et sont donc au chômage. Elles ont reçu au début de cette année une lettre de FOREM-Formation les incitant à reprendre des études d’infirmerie. La missive les invitait à une séance d’information en avril, où cet encouragement a été réitéré.
Lors de contacts ultérieurs, leur conseiller FOREm a abondé dans le même sens et les a rassurées quant à la possibilité de suivre cette formation en conservant leur droit aux allocations et en bénéficiant de la dispense de disponibilité sur le marché de l’emploi.
Ces personnes se sont donc inscrites cet été à l’Institut des techniques hospitalières du Hainaut occidental (ITEHO), dans l’espoir de décrocher un diplôme d’infirmerie hospitalière au terme d’une formation de trois ans. Elles ont payé un minerval, investi dans des livres de cours et équipements vestimentaires.
C’est en septembre qu’elles ont reçu du FOREm un courrier les informant qu’elles ne pourraient suivre cette formation en conservant leurs droits et leur dispense, faute de totaliser un minimum de 312 jours de chômage. Il leur aurait été expliqué que le métier d’infirmier n’est plus considéré comme étant en pénurie. Il me revient que des cas similaires ont été signalés dans d’autres arrondissements que le mien.
- Etes-vous informée de ce problème ? Comment l’expliquez-vous ? Concerne-t-il d’autres types de formation ?
- Y a-t-il eu « changement des règles en cours de jeu » ?
- Ne faut-il pas constater une certaine irresponsabilité dans le chef du FOREm, qui encourage des gens à suivre certaines formations puis les menace d’une perte de droits ?
Je vous remercie pour vos réponses.