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Le financement et la croissance des PME de taille moyenne

30 mai 2017 | Question orale de M.-D. SIMONET au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Un enjeu aussi fondamental que la création d’entreprises est celui de la croissance des entreprises, notamment celles de taille moyenne. En 2014, selon une publication de l’UWE, 99,6% des entreprises wallonnes sont des PME. On constate par ailleurs, avec 9,1 personnes occupées en moyenne, que la taille moyenne des entreprises est plus faible en Région wallonne que pour le reste du pays, où les entreprises comptent 10,9 personnes occupées en moyenne. La croissance des entreprises et particulièrement des PME est donc cruciale pour l’emploi wallon.

Il y aurait pourtant selon L’Echo du 20 mai un trou à combler en matière de financement des PME déjà bien implantées qui occupent un peu plus d’une vingtaine de personnes environ. L’Echo rappelle ainsi que les start-ups ont accès à de nombreux d’instruments financiers de la Région et que les grandes entreprises ont accès à du venture capital ou aux sociétés d’investissement. Ce serait moins évident, toujours selon L’Echo, pour les entreprises d’un peu plus de 20 employés.


C’est à cette fin qu’un fonds d’investissement, appelé Profinpar, ici le troisième du nom, a été créé afin d’accompagner, financer et aider ces entreprises à croître. 40 entrepreneurs ont rejoint le projet et le font profiter de leur expertise. Deux investisseurs institutionnels ont également pris part au projet : Belfius et la SFPI (fédérale).


Monsieur le Ministre, quelle analyse faites-vous de ce type de démarche d’investissement et d’accompagnement privé des entreprises, et de l’opportunité éventuelle de la Région à rejoindre ce projet ? La Région n’aurait-elle pas un rôle à y jouer, notamment en permettant d’investir dans des projets plus risqués tout en bénéficiant d’un effet de levier grâce aux capitaux privés investis ? Des aides en RW existent déjà pour ce type d’entreprises mais sont peut-être moins connues. Pouvez-vous rappeler ?

D’avance merci pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

 

Madame la Députée, le financement et la croissance des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur nature, sont l’une de mes préoccupations constantes.

Je partage le constat des fondateurs du fonds Profinpar, à savoir que les entreprises wallonnes souffrent d'un manque de capitalisation, ce qui les fragilise parfois, et freine leur développement. C'est donc naturellement avec satisfaction que je salue la création de ce fonds.

D'après les informations dont je dispose, la particularité de la proposition de Profinpar, tient à ce qu'elle allie une offre de capitaux à risque, à l'expertise des 40 investisseurs entrepreneurs qui sont prêts à mettre à profit leur expérience au bénéfice des entreprises participées. Cette particularité mérite également d'être saluée. Il est toujours positif de voir des entrepreneurs s'impliquer dans le développement économique de leur région.

De leur côté, les pouvoirs publics ne manquent pas non plus d'initiatives afin de soutenir l'accès au financement. Je ne ferai pas l'inventaire de tout ce qui est mis en œuvre actuellement, je vais simplement illustrer ceux-ci :
– la charte avec le secteur bancaire, qui vise à mobiliser près de 3 milliards d'euros sur cette législature ;
– les centaines d'interventions que font les invests chaque année, afin de prêter ou d'investir directement dans les PME ;
– les interventions que fait annuellement la SRIW sont également de l'ordre d'une centaine, pour des montants plus importants.

Je suis convaincu que les outils financiers wallons et le fonds Profinpar pourront collaborer, dans une logique « win-win » de partage de risque et co-investissement.

C'est cette approche qui est déjà mise en œuvre actuellement, lorsqu’une entreprise souhaite lever des fonds importants, il n'est pas rare qu'elle s'adresse à la fois à des fonds privés et à des outils publics. Chacun y trouve un intérêt, les analyses des différents investisseurs se nourrissent mutuellement, les risques sont répartis, ce qui permet in fine, un plus grand nombre d'interventions.

Ma politique de soutien au financement des entreprises a toujours été guidée par le fait que le public ne doit pas se substituer au privé, si celui-ci assume son rôle. C'est le cas dans l'exemple qui nous occupe, le public doit alors agir comme catalyseur, comme « dé-multiplicateur » en complément du secteur privé, pour maximiser l'accès au financement et il est clair que la croissance de nos PME est un élément essentiel du SBE qui est en cours.


Réplique de la Députée M.-D. SIMONET

 

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. C'est évidemment souhaitable d'avoir des acteurs privés. Le public ne doit pas faire tout tout seul, on est évidemment d'accord. Mais je suis également interpellée, par exemple, par le fait que Be Angel, un autre fonds, vient d'accélérer les start-up avec un nouveau fonds d'investissements de 2,5 millions d'euros. On l'a lu après que la question soit rentrée. Et il mettait en évidence le fait que le deuxième et le
troisième tour de financement restent des moments difficiles. À nouveau, on a des entrepreneurs qui sont disponibles et ce réseau est soutenu par des privés, mais également par Sambrinvest et par la SRIB.

La Région wallonne peut aussi trouver sa place pour favoriser ce genre de fonds très pointu, pour soutenir audelà
de tout ce qui existe déjà, ce segment qui semble pouvoir vivre parfois des moments plus complexes et donc c'est également important de les soutenir.

Je vous remercie.
 

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