Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le passage à deux bandes de la Chaussée de Bruxelles à Tournai

Le passage à deux bandes de la Chaussée de Bruxelles à Tournai

07 octobre 2014 | Question orale de V. WAROUX au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le nouveau marquage au sol sur l'un des axes d'entrée principaux de Tournai pose d'importants embarras de circulation. Effectif depuis la mi-août, le passage de quatre à deux bandes, une dans chaque sens de roulage, de la Chaussée de Bruxelles se révèle encore plus problématique depuis la rentrée scolaire. Je peux témoigner de son encombrement: les embouteillages se forment depuis la sortie d’autoroute, sur près de 2,5 kilomètres. Le temps de parcours, jusqu'à une demi-heure, est totalement déraisonnable pour une ville de la taille de Tournai, loin d'être comparable à Bruxelles. La grogne, tant des automobilistes que des riverains, se manifeste notamment sur les réseaux sociaux, où une "page" "Contre le rétrécissement de la chaussée de Bruxelles à Tournai" compte déjà plus de 1300 adhérents.


L'argumentation du SPW en faveur de ce rétrécissement est sécuritaire: une vitesse modérée, des passages pour piétons et des pistes cyclables sécurisés,... Or, il semblerait que les moyens mis en œuvre ne rencontrent pas ces objectifs, certes très louables: les automobilistes, excédés par l'encombrement, adoptent un comportement dangereux en franchissant par exemple la ligne continue en dépassant par la droite, sur la piste cyclable. De plus, les cyclistes, par ailleurs très peu nombreux dans cette zone faiblement peuplée, traversent la bretelle d’accès des automobilistes vers l’autoroute et se mettent réellement en danger.


En tout état de cause, la mesure semble disproportionnée. Le citoyen a le sentiment qu'il s'agit d'un plan conçu dans des bureaux, loin du terrain par des personnes éloignées de la réalité du terrain, dont l'effet pervers est de créer de nouveaux problèmes. Il a conscience de la nécessité de réduction de la vitesse, de sécurisation des passages pour piéton et de la promotion de la mobilité douce, mais dénonce cette mesure drastique, prise au détriment de navetteurs non-responsables des dérives de certains fous du volant.


La mesure a été annoncée comme "provisoire", en "test" pour une durée de six mois. Il me semble, Monsieur le Ministre, qu'elle mériterait d'être corrigée rapidement. Il conviendrait que les experts en voiries de la DGO1 réfléchissent au plus vite à une solution qui n'opposerait pas sécurité et mobilité. Des corrections sont-elles à l'étude?


D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre M. PREVOT

 

Mesdames les Députées, merci. Soyez rassurée, Madame Durenne, à chaque fois que nous avons l'occasion de nous réunir ce fut toujours très constructif.
 

Les aménagements que vous évoquez toutes les deux visent à mettre en oeuvre le fameux Plan communal de mobilité de la Ville de Tournai. Ce PCM est une initiative communale qui réunit différents acteurs locaux et régionaux de la mobilité, dont évidemment la DGO1 du SPW fait partie.
 

Ce n'est donc pas une initiative de ma seule administration, soyons clairs. Il y a des interrogations le cas échéant à retourner vers les choix qui ont été portés par la ville.
 

Les objectifs de ce plan sont entre autres d'organiser les déplacements en terme de hiérarchisation, de mise en réseau, d'interconnexion, de règlementation, de promouvoir la mobilité de proximité, pensons à la
marche et au vélo, et de faciliter la mobilité des personnes qui sont elles-mêmes à mobilité réduite, et
limiter la pression automobile.
 

Ce sont les trois grands objectifs de ce projet de PCM qui ont été validés tant par les autorités locales
que régionales dans un bon partenariat.
 

Les aménagements sur la chaussée de Bruxelles sont une étape dans la mise oeuvre de ce PCM. Beaucoup
d'aménagements complémentaires restent évidemment encore à faire, tant dans le chef du gestionnaire de voirie – qu'il s'agisse de la commune ou bien du SPW – que des TEC, par exemple tout l'enjeu des bus.
 

J'entends bien qu'il y a des difficultés qui existeraient actuellement sur la chaussée de Bruxelles, je souhaite néanmoins laisser un peu de temps au temps avant de statuer d'une manière définitive sur
l'opportunité d'adapter ou non l'aménagement en une bande de circulation.
 

Si vous m'autorisez une petite digression dans une ville qui m'est chère. J'ai connu aussi un débat similaire
pour la chaussée de Louvain qui est une voirie régionale pénétrante dont les bandes ont également été réduites.
Ce qui n'a pas toujours été compris au départ par les concitoyens, qui génère d'ailleurs encore quelques
grincements de dents, mais qui en termes de mobilité, avait été conçu pour favoriser un report de charges
pénétrantes dans la ville sur une autre voirie, la chaussée de Hannut, en l'occurrence, avenue Albert Ier, que vous êtes peut-être nombreux à emprunter lorsque vous gagnez le Parlement.
 

C'est vrai que c'est toujours une contrainte et ce n'est pas toujours compris si on n'a pas une vue hélicoptère.
Je postule que c'est dans le même cadre de réflexion que cette mesure a été envisagée.
 

La situation de la chaussée, on le sait, est complexe.
Avec notamment la présence d'un passage pour piétons pour accéder à une école, qui oblige à passer par un compromis entre mobilité et sécurité des élèves et du corps enseignant.
 

J'ai eu l'occasion de parcourir l'un ou l'autre article de presse, il y a quelques semaines, dernier jour même,
qui semblaient démontrer que la circulation finalement ne posait pas de problème outrancier.
 

On garde bel et bien la situation à l'oeil. On verra dans les faits et dans le temps, si oui ou non l'aménagement d'une bande de circulation s'avère judicieux, à confirmer !
 

On ne pourra savoir, que si l'on se donne un minimum de temps et que l'on ne statue pas juste après
quelques semaines seulement.
 

Réplique de la Députée V. WAROUX

 

J'entends bien Monsieur le Ministre et je le remercie pour ses réponses.
 

On est effectivement dans une initiative communale, mais établie avec la DGO1. Or, on sait quand même que des experts sont supposés être présents à la DGO1.
 

Le report, la valorisation de la marche et du vélo, d'accord, mais il n'y a pas vraiment de zones d'habitat
concerné, vous le verrez aisément avec Google Earth.
 

Vous dites laisser du temps au temps, je vous assure que lorsque l'on est en voiture, là, on l'apprécie le temps.
 

En matière de formation, en matière de mobilité, vous parlez de la vue hélicoptère, c'est vraiment le terme
utilisé et fondamental en matière de mobilité, l'autre élément important, c'est la fluidité. Or ici on ne la
rencontre absolument pas.
 

La comparaison avec Namur est judicieuse, puisqu’ici, on a effectivement un report de charges sur la chaussée de Renaix.
 

La présence de l'école, passant régulièrement là, il faudra la repréciser parce que l’on ne voit pas
énormément d'écoliers dans cette zone et l'aménagement précédent incluait déjà des pistes cyclables.
 

Voilà une série d'éléments qui peuvent de nouveau entrer dans la discussion. Merci, Monsieur le Ministre.
 

Actions sur le document