Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le projet de création d’une AOP sirop à tartiner artisanal

Le projet de création d’une AOP sirop à tartiner artisanal

07 novembre 2016 | Question orale de I. STOMMEN au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis maintenant huit ans, les quatre derniers producteurs de sirop à tartiner produit de manière artisanale que l’on trouve sur le plateau de Herve se sont unis afin d’établir un cahier des charges de fabrication en vue d’introduire une reconnaissance de ce produit comme AOP sous l’intitulé « Sirop ancien système liégeois ». Elle rejoindrait ainsi le beurre d’Ardenne ou encore le fromage de Herve.
L’objectif des promoteurs de cette AOP est de protéger ce produit et aussi de pouvoir disposer, au travers de cette appellation, d’un élément de marketing important afin de conquérir de nouveaux marchés.

Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous faire le point sur ce projet ?
- Dans quel délai la reconnaissance pourra-t-elle intervenir ? Les producteurs évoquent deux à trois ans, confirmez-vous ce calendrier ?
- L’administration wallonne a-t-elle pu accompagner et conseiller les initiateurs de ce projet ?

 

Je vous remercier pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Madame la Députée, le dossier du sirop artisanal est, en effet, dans l'air depuis 2008, mais son élaboration n'a pu démarrer concrètement qu'à la mi-2014 avec la prise en charge du dossier par la Cellule d'appui aux indications
géographiques protégées, la CAIG, qui est soutenue par la Wallonie.

Il est important de noter que les artisans ne revendiquent pas la dénomination « sirop de Liège » dont la notoriété a été développée depuis les années 50 par l'entreprise Meurens d'Aubel. Le « sirop de Liège » étant cependant victime d'usurpations de la part d'industriels étrangers et étant représentatif d'un savoirfaire lié à la région liégeoise, il a été décidé de tenter de la protéger en parallèle de la demande de reconnaissance émanant des artisans.

Deux dossiers sont donc en cours d'élaboration : l’un pour une indication géographique protégée « sirop de Liège » et l’autre pour une appellation d'origine protégée « sirop ancien système liégeois ». L'IGP serait essentiellement basée sur le savoir-faire développé au fil du temps. Pour l'AOP, nous sommes à une plus petite échelle plus artisanale et le savoir-faire est assorti d'un lien naturel au terroir à travers l'origine de la matière première.

Les poires et les pommes proviendraient, en effet, de vergers implantés dans le pays de Herve et de la
Hesbaye liégeoise.

Le dossier est à présent presque finalisé dans ses deux composantes techniques et socio-historiques. Il reste à faire un choix pour décider si l'approvisionnement en fruits peut être limité aux vergers à hautes tiges.

L'avis de l'expert du CRA-W, reconnu internationalement en arboriculture fruitière pour son soutien aux anciennes variétés, permettra de fixer le choix de l'orientation hautes-tiges. L'AOP serait alors une opportunité de relancer la plantation de vergers à hautes tiges.

Le cahier technique des charges pourrait être finalisé par la CAIG pour la fin de cette année.

Ensuite, il pourra entamer la phase de consultation nationale – il faut compter une année – pour ensuite être déposé au niveau européen. Là encore, je l'ai dit tantôt, au moins six mois sont nécessaires avant un éventuel
enregistrement de la dénomination. Cet enregistrement pourrait donc être effectif vers la fin 2018 ou en 2019.


Réplique de la Députée I. STOMMEN

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour ces esquisses d'un timing.
 

Actions sur le document