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Le projet de train pendulaire Bruxelles-Luxembourg

05 juillet 2016 | Question orale de D. FOURNY au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre, 

Le Ministre fédéral de la Mobilité affiche l’intention de relancer le projet de train pendulaire sur l’axe Bruxelles-Luxembourg. Sans pouvoir vraiment parler de train à grande vitesse, la formule pendulaire permet d’augmenter sensiblement la vitesse commerciale.


En l’occurrence, l’axe Bruxelles-Luxembourg serait un segment d’une liaison internationale vers Strasbourg et Zurich. Il serait question de 3 à 4 trains par jour dans chaque sens. Les autorités nationales et sociétés de transport concernées seraient bien disposées à l’égard de ce projet.
Cette information, si elle se confirme, serait sans doute une bonne nouvelle. Nous avions plutôt des raisons de craindre la disparition de cet axe Bruxelles-Luxembourg sur la carte du réseau transeuropéen. Ses usagers sont déjà si mal traités depuis des années par les plans de transport et d’investissements, il faut espérer qu’on leur fera grâce d’un nouvel effet d’annonce.

Monsieur le Ministre,

- Etes-vous officiellement informé de ce projet ?
- Quel serait, selon vos éventuelles informations, le calendrier envisagé ?
- Aurait-il un effet bénéfique (ou négatif) sur l’offre de transport intérieur sur cet axe ?
- L’option pour cette formule serait-elle de nature à retarder encore la modernisation de cet axe, attendue depuis fort longtemps ?
- La Wallonie aura-t-elle des exigences à faire valoir, notamment en ce qui concerne le nombre et la localisation des arrêts souhaitables entre Bruxelles et Luxembourg ?
- Les autorités wallonnes seront-elles associées aux pourparlers engagés avec les autorités et sociétés de transport concernés ?
- Faut-il craindre que ce projet ne soit présenté comme un lot de consolation, si nos espoirs devaient être déçus en regard d’autres priorités wallonnes essentielles, notamment la remise en service du Thalys wallon et l’achèvement du RER avec sa mise à quatre voies intégrale ?

Je vous remercie pour votre réponse.

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Monsieur le Député, merci pour votre question.

L'idée de mettre en place, entre Bruxelles et Strasbourg, un train pendulaire est apparue pour la première fois au début des années 90 à une époque où le réseau des lignes à très grande vitesse était encore embryonnaire.
D'autres projets visant à réduire le temps de parcours entre les capitales européennes que sont Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg étaient dans les cartons de la SNCB, dont, notamment, l'idée d'une ligne nouvelle sur le plateau ardennais, qui aurait permis de s'affranchir du parcours sinueux de l'actuelle ligne 162 entre Jemelle et Marbehan.

Les calculs économiques visant à s'assurer d'un certain niveau de rentabilité de tous les projets en gestation aboutirent à reporter leur réalisation.

À partir de 2008, quatre sociétés ferroviaires : belge, luxembourgeoise, française et suisse, à savoir la SNCB,
les Chemins de fer luxembourgeois, la SNCF et les Chemins de fer suisses, se sont associées pour étudier en
profondeur les conditions d'une mise en service d'un train pendulaire. Après plusieurs années d'études techniques, d'études de marché, d'enquêtes auprès des groupes cibles intéressés par cette desserte ferroviaire, et de multiples réunions à haut niveau entre les dirigeants de ces quatre sociétés, la Suisse et la France se sont retirées du projet. La France parce qu'elle ne veut pas de concurrent pour son TGV Est ParisStrasbourg et sa nouvelle relation Bruxelles-ParisStrasbourg, la Suisse pour des motifs de rentabilité économique dans un marché du transport international de voyageurs entièrement libéralisé depuis le 1er janvier 2010.

Si l’on peut se réjouir que la Belgique et le GrandDuché de Luxembourg se rapprochent pour étudier à nouveau les conditions de mise en place du train pendulaire, il faut conserver à l'esprit que les premières attentes exprimées par le Gouvernement wallon restent l'achèvement complet du RER dans un délai raisonnable ; l'achèvement de la modernisation de l'axe 3 Bruxelles-Luxembourg, qui permettra aussi de porter la vitesse de la ligne à 160 kilomètres par heure, et partant, de réduire le temps de parcours entre Bruxelles et Luxembourg ; la mise en place, dans le nouveau Plan de transport 2017, de ses revendications ; la réouverture du Thalys wallon ; la réalisation des 18 projets fixée par le précédent Gouvernement.

Pour l'heure, le ministre fédéral de la Mobilité ne m'a pas informé de ses intentions en la matière. Je reconnais même qu'il se montre particulièrement avare de réponses aux nombreux courriers que nous lui avons adressés à propos de tous ces sujets.

Vous aurez compris que je note avec intérêt le souci de réétudier le train pendulaire. Je suis plus circonspect quant à sa capacité de pouvoir se concrétiser à moyen terme.


Réponse du Député D. FOURNY

 

Je remercie le ministre pour la réponse apportée.

Effectivement, je pense qu'il y a, en l'espèce, un effet d'annonce lié à des circonstances particulières des
retrouvailles politiques tout à fait particulières, mais qui ne doivent pas, à mon avis, suscité de grands espoirs en
termes d'aboutissement, quand on voit l'évolution de ce dossier.

Je pense que la priorité est vraiment de se concentrer sur les objectifs qui ont été développés par le Gouvernement wallon et de faire en sorte que cette modernisation de la ligne puisse intervenir le plus rapidement possible et essayer de sauver ce qui peut encore être sauvé en termes de mobilité et surtout de voir au niveau de la SNCB, de répondre dans le futur contrat de gestion aux besoins des zones rurales et de la Province de Luxembourg en particulier. C'est le premier objectif, qui est à court terme, puisqu'il est pour le mois de décembre de cette année 2016.

J'espère que cette priorité-là sera entendue et que, pour le reste, les travaux qui se déroulent, s'ils doivent se dérouler, répondent, dans un premier temps, à notre souhait de pouvoir maintenir une offre plus abondante
encore et, surtout, plus rapide sur la grande ligne, dans les meilleurs délais, au regard du contrat de gestion à venir.
 

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