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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le rapport d’Euler Hermes sur les conséquences d’un Brexit

Le rapport d’Euler Hermes sur les conséquences d’un Brexit

07 juin 2016 | Question orale d’I. STOMMEN au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Un récent rapport de l’assureur Euler Hermes met en évidence qu’en cas de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la Belgique serait l’un des trois pays les plus exposés, en particulier en raison des exportations et des investissements croisés avec ce pays.


Divers scénarii existent – Brexit suivi d’un accord de libre échange ou non – mais quoiqu’il en soit, l’impact est important : perte de croissance d’environ 0,7 à 1% pour le pays et augmentation des faillites allant de 1% à 1,5%.


Monsieur le Ministre, dispose-t-on de données de ce type, spécifiquement pour la Wallonie ?
Suite à ce nouveau rapport, des contacts ont-ils été pris avec vos homologues fédéraux afin d’envisager une étude plus approfondie sur le cas belge ?

D’avance, je vous remercie.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

Madame la Députée, les conséquences d'une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne comportent un grand nombre d'incertitudes. Néanmoins, il apparaît que le Brexit aurait avant tout un impact négatif sur
l'économie britannique, avec un impact corrélatif sur les finances publiques, comme l'a montré une étude du
mois de mai dernier effectuée par l'Institute for Fiscal Studies. Ainsi, l'avantage de ne plus avoir à contribuer au budget européen serait plus que compensé par les entraves potentielles aux flux de marchandises et de personnes, sans compter l'incertitude sur l'évolution de la devise britannique.

Il y a une sorte de consensus qui émerge de la littérature laissant entendre que la sortie du RovaumeUni réduirait le PIB britannique. Il ne faut pas, de ce fait, négliger l'impact de ce recul sur les autres pays et ce d'autant plus que, comme vous le soulignez, le rapport Euler Hermes suggère que la Belgique serait l'un des trois pays les plus exposés. Cela serait en particulier vrai pour le secteur chimique qui est au cœur de notre économie. Il n'y a, à ma connaissance, aucune étude spécifique au niveau de l'impact régional.

Ce ralentissement exercerait un effet sur ses partenaires commerciaux, dont la Wallonie, par deux canaux : le recul des échanges commerciaux, la réduction des investissements étrangers à destination du Royaume-Uni et une réduction des investissements du Royaume-Uni vers le continent.

Certains effets positifs sur l'économie wallonne sont également possibles, si on arrive à attirer chez nous les
investissements qui ne se feront pas outre-Manche.

Aujourd'hui, il est difficile de pondérer ces différents effets et d'estimer précisément l'impact. Sachez néanmoins que le Royaume-Uni est un partenaire commercial important pour notre Région, qui exporte plus de 2,5 milliards d'euros de biens et de services. En termes de PIB, une étude d'ING avance le chiffre d'un recul de 0,5 % du PIB belge en cas de Brexit.

Le Royaume-Uni concentre 6 % du total des exportations wallonnes, tandis que cette proportion monte à 8 % pour les deux autres Régions du pays. Par ailleurs, la Wallonie représente 16 % des exportations vers le Royaume-Uni. On peut penser que, si l'on prend en compte le seul angle des exportations, l'impact sur le PIB serait plus faible que le chiffre avancé par ING.

L'avenir nous dira dans quelles mesure ces exportations, ainsi que les éventuelles activités d'investissements, seront impactées si jamais le Brexit se réalisait. Nous verrons bien maintenant, dans une quinzaine de jours, après le vote sur le référendum.


Réplique de la Députée I. STOMMEN

 

M. le Ministre, je vous remercie pour ces précisions qui déjà donnent des détails plus poussés, du moins par rapport aux montants des exportations. Il est vrai que vous mettez en évidence que l'impact ne se limite pas à cet aspect-là et qu'il y a aussi une possibilité de déplacement des investissements qui ne seraient plus faits au Royaume-Uni. Espérons qu'avec, comme vous le dites, le consensus de la littérature, que les citoyens britanniques suivent cette
tendance. 

Je vous remercie.
 

 

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