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Le rapport FEVIA sur le développement économique de l’industrie alimentaire belge en 2014

19 mai 2015 | Question orale de M-M SCHYNS au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


L’industrie alimentaire belge s’exporte particulièrement bien. A ce sujet, le rapport annuel de FEVIA publié récemment nous apprend que la France, les Pays-Bas et l’Allemagne représentent 57,1 % des exportations belges mais que la croissance du secteur alimentaire concerne principalement les nouveaux États-membres de l’UE (+5 %) et la grande exportation (+12,5 %), avec les Etats-Unis en tant que grand champion dans le domaine.
En termes de répartition régionale, on note que plus de quatre cinquièmes du chiffre d’affaires ont été réalisés en 2014 par des entreprises basées en Flandre, tandis que la Wallonie contribue au chiffre d’affaires à hauteur de 17%, et la Région de Bruxelles-Capitale à hauteur de 2%. Sur le plus long terme, soulignons également que par rapport à 2010, les exportations flamandes ont augmenté de 22,8%, contre une augmentation de 12,3% pour la Wallonie et de 4,9% pour Bruxelles.

Monsieur le Ministre, sur base de ces informations, permettez-moi de soulever les questions suivantes :
- Premièrement, avez-vous pris connaissance de ces résultats ? Quels enseignements devrions-nous en tirer ? Chris MORIS, patron de la FEVIA, affirmait dans la presse que l’alimentation belge devait devenir la référence mondiale de la qualité. Monsieur le Ministre, prévoyez-vous de rencontrer des interlocuteurs de FEVIA afin d’élaborer des pistes de réflexion intéressantes pour la Wallonie ?
J’aimerais également profiter de cette question pour revenir sur la problématique de la recherche de nouveaux débouchés dans le secteur laitier grâce à l’AWEx et de la diversification, au travers du pôle WAGRALIM. A la fin du mois de mars, vous m’aviez apporté une réponse très complète quant aux différentes démarches en œuvre, que ce soit du côté de l’AWEx ou de WAGRALIM. Monsieur le Ministre, ce rapport jettera-t-il les bases d’une nouvelle réflexion au sein de WAGRALIM ?
- Deuxièmement, au vu du haut potentiel que représente la grande exportation et des marges importantes qu’elle offre, un focus particulier sera-t-il mis par l’AWEx sur la grande exportation, tout en veillant à continuer le travail avec nos partenaires européens ?


D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Madame la Députée, les constats sur notre industrie alimentaire publiés dans le rapport annuel de la Fédération de l'industrie alimentaire pointent en effet, quelques lacunes au niveau régional wallon.
 

Ces résultats me sont parvenus récemment et sont analysés conjointement avec FEVIA avec qui j'entretiens des contacts réguliers ainsi qu'avec le pôle de compétitivité Wagralim.
 

Des pistes de réflexion et de travail seront dégagées afin de continuer à pousser l'industrie alimentaire
wallonne au sommet de ses capacités.
 

Prenons la différence entre le chiffre d'affaires réalisé par les entreprises du secteur en Flandre et celles en Wallonie : celle-ci s'explique, sans doute, par la taille moyenne et le nombre inférieur des industries
alimentaires de notre Région.
 

Ceci justifie l'encouragement à l'entrepreneuriat d'une part, mais aussi à la poursuite des pôles de compétitivité, véritable catalyseur. En complément et en collaboration avec l'AWEx, Wagralim mène des actions à l'exportation ciblées sur certaines zones géographiques et sur le développement de partenariat d'innovation. À titre d'exemple, le pôle de compétitivité était présent du 12 au 15 mai en Corée du Sud au Salon Food & Hotel et organise des rendez-vous B2B avec des partenaires coréens. Un accord de convention est d'ailleurs en cours de signature avec le Centre de recherche national coréen KFRI.
 

Le pôle de compétitivité Wagralim s'est par ailleurs fortement impliqué dans la visibilité de l'industrie alimentaire wallonne à l'Exposition universelle de Milan et FEVIA est partenaire officiel du pavillon belge. Ces
initiatives reçoivent également le soutien de l'AWEx.
 

D'autres missions sont prévues au Brésil et au Canada en 2015 et les réseaux européens restent mobilisés pour amener l'innovation dans un contexte international.
 

Enfin, en ce qui concerne les relations entre FEVIA et Wagralim, on notera encore leur partenariat initié en
2014, dont l'objectif est de rassembler l'ensemble des acteurs de la chaine alimentaire avec l'intention de faire évoluer plus rapidement le système agroalimentaire wallon vers davantage de durabilité et ce, également dans une perspective de développement économique.
 

En ce qui concerne les démarches du pôle Wagralim pour diversifier l'offre wallonne de produits laitiers,
comme je vous l'ai dit dans ma réponse du 23 mars dernier, son action principale réside dans le projet
Laitherbe qui est terminé aujourd'hui.
 

Celui-ci a fait interagir une coopérative laitière, une fromagerie, un fabricant d'aliments, le CRA-W, les universités des fermes pilotes et bien d'autres encore.
C'est une filière laitière durable qui crée de l'activité économique.
 

La réflexion doit continuer au sein de ce pôle afin d'étendre et de reproduire ce type de projet.
 

De manière plus générale, pour l'exportation du secteur laitier, des groupes de travail réunissant, notamment, l'APAQ-W, VLAM et l'AWEx ont été mis sur pied pour trouver de nouveaux marchés, comme la
Chine, dans le cadre des réponses à l'embargo vers la Russie.
 


Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Je vous remercie.
 

Je note bien que par rapport aux différentes lacunes qui ont été notées dans le rapport, il y a des pistes de
réflexion qui sont en cours, et que vos contacts sont réguliers, ce dont je ne doute absolument pas.
 

En ce qui me concerne, il est clair que je reviendrai, sans doute, vers vous par rapport à ces pistes qui sont
évoquées et qui pourraient être, à un moment donné, concrétisées. Je ne doute pas non plus – et vous savez que j'en suis une défenderesse – des pôles de compétitivité. Je ne doute pas non plus que l'on va
pouvoir amplifier le travail de Walgralim à ce niveau-là.
 

Je me permettrai sans doute de revenir vers un de vos collègues qui est en charge de la gestion des
zonings, parce que je pense que l'on pourrait imaginer – et on était ensemble à la clôture du fameux projet Lait- Herbe et à cette création de nouveaux fromages dans ma région hervienne, que vous connaissez bien – dans certaines zones particulières de notre Région wallonne, des zonings qui serait, en partie, dédiées à
l'agroalimentaire.
 

Je sais que sur Liège, par exemple, la SPI + est en réflexion par rapport à cela. Je sais aussi que c'est une compétence que vous partagez avec le M. le Ministre Prévot. Donc, je ne manquerai pas aussi de l'interroger, mais je voudrais vraiment sensibiliser le Gouvernement wallon par rapport à cette question-la.
 

Je crois que le rapport de la FEVIA est éloquent. Si des pistes peuvent être dégagées, comme vous l'avez dit, avec les différents acteurs, cela est important, mais les communes ont également un rôle à jouer par rapport à la SPI, par exemple, et au développement de certains zoniers, qui seraient particulièrement dédiés à l'agroalimentaire.
 

Je ne manquerai donc certainement pas de revenir vers vous et vos collègues par rapport à cela.
 

 

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