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Le réseau RAVEL

19 mai 2015 | Question orale de Fr. DESQUESNES au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le Réseau Autonome des Voies Lentes, mieux connu sous l’acronyme RAVel, fête cette année les vingt ans de sa création. Lancé à l’initiative du ministre Lebrun, il n’a cessé de croitre et compte aujourd’hui 1.337 km de voiries réservées aux cyclistes et aux piétons, ainsi que 250 km de liaisons tracées sur des voiries communales et 207 km de Pré-RAVel et de voies vertes communales.
Né de la volonté de développer une politique de mobilité efficace et respectueuse de l’environnement, il est devenu, également, un outil essentiel de la politique touristique de notre région et ceci d’autant plus que le thème tourisme de l’année 2016 sera le vélo.
 

Monsieur le Ministre :


- Très souvent les utilisateurs du réseau se trouvent démuni lorsqu’ils souhaitent signaler une dégradation du réseau, selon qu’il s’agisse d’une ancienne ligne de chemin de fer ou un chemin de service des voies hydrauliques, ils doivent s’adresser à la commune traversée ou au SPW. Afin de simplifier cette procédure ne conviendrait-il pas de mettre en place un numéro vert unique où toutes les dégradations mais aussi les observations liées à la propreté pourraient être signalées ?
- Comme je l’indiquais ci-dessus, actuellement l’entretien du réseau RAVel est à charge, pour l’ancien réseau ferroviaire, des communes traversées via une convention signée avec la Région wallonne. Pouvez-vous m’indiquer si l’ensemble des communes traversées par le réseau ont signés les conventions ? Quelles sont celles ne l’ont pas encore fait ? Quelles mesures envisagez-vous afin de que toutes se mettent en ordre ? Actuellement qui assure l’entretien de ces tronçons ?
- Pour celles qui ont signé la convention, comment cette obligation est-elle contrôlée ? En cas de manquements, quelles sont les sanctions ?
- La province du Luxembourg, profitant des ressources humaines libérées par le transfert des voiries provinciales à la Région, vient de proposer aux communes de mettre à leur disposition son Service technique provinciale afin d’assurer l’entretien du réseau RAVel, ceci moyennant une contribution annuelle de 600 euros HTVA par kilomètre. Cette initiative avait déjà été initiée précédemment. Ne pourrait-elle pas être étendue à d’autres provinces ?
- Enfin l’attrait de notre réseau tient également aux aménagements qui sont installés le long de celui-ci (poubelles, bancs, éclairage,…). Qui est actuellement responsable de l’installation de ceux-ci ? De quelle manière les choix sont-ils posés ? Une coordination est-elle initiée au niveau régional afin de s’assurer à la fois de la pertinence des choix et des lieux d’installation ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses.


Réponse du Ministre M. PREVOT

 

Monsieur le Député, le réseau RAVeL, qui fête ses 20 ans, est en effet, et vous l'avez souligné Monsieur le Député, un succès très largement connu et apprécié tant en termes de loisirs que de déplacements professionnels.
 

J'entends continuer son développement par un plan RAVeL que j'ai déjà pu initier et qui consistera à réaliser
en priorité les différents chaînons manquants pour parfaire ce maillage sur ensemble de notre territoire
régional.
 

Les citoyens qui voudraient signaler au Service public de Wallonie des problèmes apparents, relatifs au
manque d'entretien ou à des dégradations sur le réseau RAVeL, peuvent le faire via deux canaux : d'une part, en se connectant au site internet « ravel.wallonie.be » à partir duquel ils peuvent signaler un problème ; d'autre part, en appelant le numéro vert 1718 du Service public de Wallonie, qui dirigera le citoyen vers le service ad hoc. En lisant cela, je suis en train de me dire qu'il serait de bon ton, à l'heure des nouvelles technologies, qu'on développe aussi une application qui permette en temps réel de prendre une photo avec son smartphone un problème rencontré le long du réseau RAVeL et que ce soit comme ça à la fois directement localisé et envoyé vers le service technique ad hoc.
 

Si un numéro vert spécial RAVeL peut éventuellement s'envisager, je veux cependant me montrer prudent par rapport à ce type d'initiative qui risquerait de multiplier le nombre de numéros verts et pourrait faire perdre toute cohérence et compréhension à l'utilisateur.
 

Au niveau des conventions, l'ensemble des 88 communes wallonnes traversées par le RAVeL est aujourd'hui lié à la Région par une convention d'entretien de ce réseau.
 

En ce qui concerne les obligations qui découlent de la convention, l'entretien ordinaire – fauchage des abords, balayage, taille des haies ou encore mise à gabarit des abords – est à charge des communes, tandis que l'entretien extraordinaire – réparations du revêtement, opérations sur les ouvrages d'art, et cetera – reste à charge de la Région wallonne.
 

En ce qui concerne le contrôle de l'obligation d'entretien, il est opéré de plusieurs façons : non seulement par les contacts réguliers que nos districts routiers entretiennent avec les services communaux, mais également par les garde-routes et les agents de la Direction des Déplacements doux du SPW qui parcourent, en général, au moins une fois par an l'entièreté du réseau RAVeL dont ils ont la gestion. S'ils constatent un manquement dans l'entretien ordinaire, un rapport est rédigé et un courrier est adressé à la
commune qui intervient généralement dans des délais courts. Jusqu'à présent, aucune sanction n'a été prise, car mon administration privilégie le dialogue et les bonnes relations avec les pouvoirs locaux.
 

Quand je parle de « sanction », la convention d'entretien prévoit, en effet, que si la commune manquait volontairement à ses obligations, la Région prendrait les mesures d'office dont les frais seraient, bien entendu, à charge de la commune.
 

Au niveau de l'initiative proposée par la province du Luxembourg, elle me semble intéressante même si elle
génère des coûts supplémentaires – réduits il est vrai – pour les communes. S'agissant de relation entre
pouvoirs locaux, elle est de la compétence de mon collègue en charge, le Ministre Furlan. Cela constitue
une possibilité pour les communes de satisfaire à la convention passée avec la Wallonie.
 

Je terminerai en précisant qu'à ma connaissance, on ne recense que peu de plaintes pour un constat de
manque d'entretien sur ce beau réseau qu'est le RAVeL et on s'en félicite. Vous le verrez certainement vousmêmes à l'occasion des beaux vélos de RAVeL que vous ne manquerez pas aussi de parcourir et d'enfourcher dans votre région.

 

Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour les différentes précisions. Je note donc que toutes les communes, sans aucune exception, se sont bien engagées à entretenir les RAVeL, tant sur les assiettes DGO1, à savoir le réseau ferroviaire, que les assiettes DGO2, c'est-à-dire essentiellement les chemins de halage.
 

Je suggère, comme vous l'avez mis dans votre réponse, qu'on utilise davantage les nouvelles technologies. Il existe quelques applications comme BetterStreet, qui permettent déjà de localiser. Peut-être les services du SPW pourraient-ils passer une convention avec un opérateur déjà présent, de façon à être le plus efficace possible. Dernière suggestion peutêtre, c'est de signaler davantage l'existence d'un numéro vert ou d'une adresse mail pour que si un incident devait arriver, les usagers puissent utilement le faire savoir le plus rapidement et que les désagréments soient le plus vite obviés.

 

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