Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le soutien à l’agriculture zéro pesticides

Le soutien à l’agriculture zéro pesticides

08 janvier 2018 | Question orale de J. ARENS au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


A votre initiative, le Gouvernement wallon vient de réviser à la hausse les objectifs du Plan stratégique pour le développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2020. Des moyens complémentaires ont été débloqués pour atteindre, en 2020, les 18% de la SAU, les 2.000 exploitations certifiées bio et 6% de part de marché des produits bio.


Monsieur le Ministre :


- Ces aides pourront-elles également être octroyées aux cultivateurs désirant s’inscrire dans le projet d’une agriculture zéro pesticide comme ceux dans les territoires en parcs naturels ?
- Dans l’affirmative, pourront-ils bénéficier d’un encadrement spécifique afin d’accompagner leur transition ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, à destination notamment des lecteurs du compte rendu, je voudrais bien repréciser que l'on ne doit pas assimiler l’agriculture biologique à une pratique « zéro pesticide », puisque l'agriculture biologique a
légalement recours à certains produits phytopharmaceutiques, mais uniquement à ceux agréés en bio. Elle s'appuie sur un cahier des charges reconnu au niveau européen.

En outre, les producteurs qui passent à l'agriculture biologique ou maintiennent cette pratique dans leur
exploitation peuvent bénéficier d'aides spécifiques octroyées via le Plan wallon de développement rural.

Parallèlement au développement de l'agriculture biologique, d'autres filières peuvent émerger avec, notamment, la spécificité de ne pas utiliser des pesticides comme moyen de lutte.

La politique wallonne en matière de pesticides s'appuie sur le Programme wallon de réduction des pesticides initié en 2013 et prolongé à partir de cette année 2018 par un second programme de cinq ans. Ce programme coordonne les actions et permet la meilleure affectation des moyens publics.

Ma volonté est de soutenir les acteurs pour amorcer des filières de valorisation des productions sans pesticides. Des territoires privilégiés en termes d'encadrement et de visibilité comme les parcs naturels – on en a parlé – sont effectivement les premières pistes qui sont envisagées pour inciter à la mise en place de l'agriculture zéro pesticide.

Par ailleurs, des moyens importants sont mobilisés au niveau de la recherche. Dans le cadre du Plan triennal de recherche, le Centre wallon de Recherches agronomiques contribue à la mise au point d'alternatives pour limiter le plus possible l'utilisation des produits de protection des plantes voire encore mieux s'en passer.
Ces recherches passent par une sélection de variétés végétales résistantes aux maladies et aux ravageurs ou la
mise au point de techniques de désherbage mécanique des cultures pour éviter le recours aux herbicides,
notamment pour le maïs, le froment, les betteraves, les chicorées et les légumes industriels.
 

Réplique du Député J. ARENS

 

Je remercie le ministre pour cette réponse. Je voudrais insister sur le fait que les agriculteurs, pour s'orienter vers le zéro pesticides, ont réellement besoin d'un encadrement direct sur le terrain.
C'est vital ou on ne réussira pas l'opération. Ils insistent d'ailleurs sur cet aspect-là. Jadis, c'était l'ingénieur
agronome de l'État qui remplissait ce rôle-là, mais vous savez qu'aujourd'hui, cette fonction n'existe quasiment
plus. Trop souvent, ce sont les vendeurs de ces produits qui conseillent le monde agricole aujourd'hui et il ne faut pas faire de grands dessins pour savoir dans quel sens ils les conseillent.

Je vous remercie donc d'être très attentif à cet aspect-là et de tout mettre en œuvre pour que, dans les parcs naturels, on puisse très rapidement arriver à des territoires pilotes de zéro pesticide.
 

Actions sur le document