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Les animaux de compagnie dans les maisons de repos wallonne

17 janvier 2017 | Question orale de V. SALVI au Ministre PREVOT - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,

A Bruxelles, avec le soutien de la Région, une nouvelle expérience s’est tenue au sein d’une maison de repos il y a quelques jours.

L’activité a mis en contact des résidents d’une maison de repos avec quelques chiens qui étaient en visite dans leur résidence, afin de développer, maintenir ou améliorer le potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif des personnes visitées. L’objectif des rencontres est de permettre aux seniors de moins souffrir de la solitude, de stimuler leurs sens, et de susciter chez eux de l’intérêt, de l’émotion, des souvenirs positifs, voire de l’enthousiasme.

Pour la Ministre bruxellois en charge de l’aide aux personnes, Céline Frémault, il s’agissait là d’une « expérience-pilote », qui pourrait être renouvelée si celle-ci s’avère fructueuse.

L’idée du « projet-test » ainsi lancé à Bruxelles par sa Ministre compétente est d’organiser dans les mois à venir un certain nombre d’activités avec des chiens dans les maisons de repos, et de voir ensuite ce que l’on peut en tirer comme conclusions. La Ministre bruxelloise a, dans ce cadre, débloqué 12.000 euros au bénéfice de l’asbl Activ’dog, basée à Genval.

Pour avoir moi-même assisté à pareille rencontre entre des résidents de maison de repos et des animaux de compagnie, je peux confirmer que ces derniers ont un effet réellement bénéfique sur le moral des personnes âgées, lesquelles sont trop souvent en manque de contacts, et parfois très isolées…

Monsieur le Ministre, à la lumière de ce qui se fait actuellement chez nos voisins bruxellois, j’aurais souhaité savoir si la Wallonie investissait elle-même dans ce genre de projets ? Dans la négative, envisagez-vous de soutenir prochainement pareilles initiatives dans nos maisons de repos wallonnes ?

Qu’en est-il par ailleurs de l’accueil des animaux de compagnie des résidents de maisons de repos eux-mêmes, et de l’évolution des choses à cet égard ? Nous savons que certains gestionnaires acceptent, à travers le projet de vie institutionnel, qu'un résident intègre leur établissement accompagné de son animal de compagnie, mais il lui revient à s'en occuper par la suite. La Wallonie envisage-t-elle de soutenir prochainement des initiatives innovantes dans ce cadre ?

Chez la personne âgée, la santé est notamment liée au sentiment de solitude. Suivant les chiffres publiés par la MC il y a à peine quelques jours, 17 % des octogénaires du pays consommeraient des antidépresseurs, contre 6 % de trentenaires. Notre société tend à isoler les aînés. Mais la solitude ne peut se soigner à coups de pilules. La meilleure chose à faire est de leur consacrer du temps, d’être présent, de leur donner de l’attention et de la chaleur humaine. Des réponses innovantes doivent donc être trouvées pour que notre société crée plus de cohésion sociale incluant nos aînés, et notamment nos aînés en maison de repos.

Je vous remercie

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Madame la Députée, merci pour votre question.

Je rappelle d'abord, en premier ressort que certains gestionnaires acceptent qu'un résident intègre leur établissement accompagné de son animal de compagnie.
L'animal accompagne le résident qui doit alors s'en occuper.

Cependant, force est de constater que l'une des très grandes préoccupations du personnel des institutions, cela reste l'hygiène. On craint que l'animal n'apporte des germes, qu'il ne salisse le cadre de vie des pensionnaires. D'autres rares maisons de repos disposent de leur côté de poulaillers.

Ceci dit, mon collègue, le ministre Di Antonio, réfléchit à lancer un projet pilote dans le secteur des maisons de repos, visant à l'adoption d'un animal de compagnie hébergé en refuge. Une première réunion a eu lieu avec mon cabinet, singulièrement mon collaborateur M. Poulain, cela ne s'invente pas en la circonstance. Mon administration y a également participé pour pouvoir analyser la faisabilité de cette expérience-pilote.


Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je m'attendais à une longue réponse. Je prends acte, Monsieur le Ministre.

Il y a donc ce petit projet-pilote qui peut effectivement se mettre en place. J'ose espérer que M. Poulain, qui porte effectivement bien son nom, pourra être attentif à la chose.

Blague à part, je pense aussi qu'il pourrait y avoir une réflexion un peu plus approfondie que ce projetpilote, même si c'est déjà très bien. Je suis bien consciente que la grande préoccupation, c'est l'hygiène.
Il me semble quand même que la seule réponse à la solitude étant la médicalisation, je pense qu'il y a aussi moyen de faire preuve de créativité, d'innovation, d'ouvrir un peu son esprit et de ne pas rester uniquement bloqué sur des manières de faire assez classiques et que, dans l'organisation d'une maison de repos, il pourrait – me semble-t-il – aussi avoir moyen, avoir une réflexion plus approfondie sur ce sujet spécifique.

Je vous invite, à travers le prisme du projet-pilote, de pouvoir aussi peut-être éventuellement faire l'objet de
réflexions et de créativité sur ce sujet.

 

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