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Les conséquences économiques de l’hiver doux

21 avril 2015 | Question orale de M-M SCHYNS au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Afin d’assurer la sécurité des usagers et la circulation des véhicules lors de précipitations hivernales sur les 8.355 kilomètres de routes et autoroutes régionales wallonnes, le plan hiver 2014-2015 prévoit notamment 60.000 tonnes de sel stockées dans les différentes régies wallonnes, 1200 agents ainsi que 660 engins d’épandage et de déneigement.

Comme vous l’annonciez lors la mise en œuvre du plan, en cas d’hiver doux, la consommation de sel est inférieure à 50.000 tonnes de sel.

Le bilan actuel couplé avec les prévisions météo de l’Institut Royal de Météorologie peuvent nous faire conclure, provisoirement, que l’hiver aura été relativement clément.

Ces conditions particulières nous ont elles permis de réaliser des économies ? Disposez-vous de projections permettant de les évaluer ? Dans l’affirmative, à quoi seront affectées les sommes non dépensées ?

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Madame la Députée, la réponse est simple : il n'y aura rien à reverser au pot commun ni à pouvoir utiliser
discrétionnairement, puisque malgré le fait que l'on ait, à l'initial, augmenté le budget dévolu au sel, l'hiver
n'ayant pas été aussi doux que l'on peut le penser, nous serons en dépassement. Je dois rechercher plusieurs millions d'euros pour pouvoir les coûts liés à l'épandage que nous avons dû effectuer. Il n'y a pas de gain, il y a même un surcoût, et ce malgré l'augmentation initiale des moyens.
 

Parce que, paradoxalement –, et on l'a encore constaté pas plus tard que la semaine dernière – l'hiver peut être perçu comme étant plus doux par les citoyens parce qu'il y a eu moins de neige, mais, dès lors qu'une
température frôle le zéro, tout le dispositif est activé.
Souvenez-vous, pas plus tard que la semaine dernière, on pouvait se lever le matin avec un beau soleil, mais par contre avec le pare-brise qui était toujours givré et durant la nuit, les services s'activaient.
 

L'hiver a été plus clément en termes de neige, mais il n'a pas été moins vigoureux qu'un autre en termes de
températures s'approchant de zéro degré Celsius.
Comme l'épandage se fait généralement entre 20 heures et 5 heures du matin, inévitablement les gens ne se rendent pas nécessairement compte qu'il y a eu un travail réalisé par les services, mais il l'a été.
 

Je suis bien marri de ne pas avoir de bonnes nouvelles à vous communiquer, ni pour vous ni pour mon propre budget, d'ailleurs. Il nous faudra au contraire gratter quelques fonds de tiroirs pour pouvoir compenser les coûts, puisque ce sont des coûts de prestations que nous devrons couvrir.
 


Réplique de la Députée M-M SCHYNS

 

Je vous remercie pour ces éclaircissements, parce que c'est vrai que l'on ne perçoit pas toujours le travail de l'ombre et en fonction des températures de nuit, on se rend bien compte qu'une action a dû se produire. Je ne vais pas vous dire que je suis déçue, c'est comme cela que cela s'est passé, on n'a pas beaucoup d'autres solutions. Maintenant, peut-être faut-il pour l'année prochaine réévaluer aussi en fonction des budgets. On sait que cela va être difficile en 2016, cela a été annoncé.
 

Je ne sais pas s'il y a des solutions peut-être plus praticables par rapport au type d'épandage, et cetera. Je
vais peut-être un peu creuser la question, parce que dans les communes c'est comme cela que cela se passe. On n'épand pas exactement la même matière, on peut étendre du poussier ou épandre du sel. Je reviendrai avec des questions plus précises en vue justement de la préparation du prochain plan Hiver.
 

 

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