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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Les difficultés d’insertion liées au « savoir-être » des candidats à l’emploi

Les difficultés d’insertion liées au « savoir-être » des candidats à l’emploi

08 novembre 2016│Question orale de M.VANDORPE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

 

Madame la Ministre,

Mon attention a été attirée par une étude réalisée par Man Power Group au sujet des difficultés de recrutement rencontrées par les employeurs. Régulièrement, de telles études nous rappellent cet attristant constat : malgré un taux de chômage toujours préoccupant, de nombreuses entreprises peinent à trouver la main-d’œuvre dont elles ont besoin.

L’étude en question pointe, comme il se doit, les traditionnelles fonctions critiques et profils en pénurie. Tout aussi classiquement, les entreprises sondées détaillent les obstacles qu’elles rencontrent lorsqu’il s’agit de recruter des collaborateurs conformes à leurs attentes : manque de candidats dans 26 % des cas, déficit de compétences (18 %), manque d’expérience (17 %)… Je note que pour un taux significatif de 16 %, on fait état d’un « manque de qualités liées au savoir-être » : gestion du stress, adaptabilité, capacité d’écoute…

Cette notion de « savoir-être » est certes difficile à conceptualiser, mais nous voyons bien de quoi il s’agit. Nous connaissons tous des personnes dont les difficultés d’insertion tiennent moins à leur niveau de formation qu’à des traits de caractère, de comportement, de présentation, de façon d’être… Nous sommes à la limite du périmètre des politiques de l’emploi, je le mesure bien. Néanmoins, ce phénomène doit-il être envisagé avec fatalisme et être exclu du champ de l’action publique en faveur de l’emploi ?
- Cette dimension du « savoir-être » est-elle prise en compte dans les programmes d’accompagnement et de formation menés par le FOREm ou ses partenaires de l’insertion socio-professionnelle ? Des politiques spécifiques, des actions particulières, s’attachent-elles à aider les personnes handicapées dans leur recherches d’emploi par ces problèmes de « savoir-être » ? Si oui, pouvez-vous en fournir des exemples ?

Je vous remercie.

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX

 

Madame la Députée, les récentes analyses et l'expérience des conseillers-référents du FOREm, des jobcoaches des MIRE, des centres d'insertion socioprofessionnelle ou encore des centres IFAPME, témoignent du décalage entre les codes comportementaux, soit le savoir-être de certains apprenants ou demandeurs d'emploi et les attentes des entreprises. Ceci constitue effectivement un frein à l'engagement de ces derniers et témoigne d'un réel besoin de formations de base et de savoir-être en milieu professionnel.

Afin d'apporter une solution concrète et durable à ce phénomène, les centres de formation du réseau IFAPME et du FOREm intègrent, dès le début du parcours de l'apprenant, une remise à niveau des codes de savoir-être
directement en lien avec le monde professionnel. Ainsi, au cours de ces modules, une attention est particulièrement portée sur le respect des horaires, la présentation orale, mais également vestimentaire, le respect de l'éthique de l'entreprise.

La formation de base dispensée intègre en outre les aspects liés au contrat de travail, mais également les aspects liés aux devoirs et obligations de chacune des parties en situation professionnelle.

Enfin, et de manière plus générale, pour la plupart des formations qualifiantes dispensées au FOREm, des grilles reprenant les savoir-faire comportementaux génériques – c'est-à-dire ceux que l'on retrouve dans tous les métiers – et spécifiques – soit ceux qui ne concernent que la profession considérée – sont à la disposition des formateurs afin qu'ils puissent aborder ces aspects lors des moments d'évaluation personnalisés.

Pour les publics les plus éloignés de l'emploi ou les plus fragilisés, le FOREm active des partenariats avec les CISP ou les MIRE qui déploient respectivement une offre de formation et un accompagnement vers l'emploi spécifique, intègrent un travail sur les aptitudes sociales et les compétences professionnelles.

L'immersion en entreprise et la formation par le travail permettent également de conscientiser les futurs travailleurs à l'importance de respecter ces cours sociaux et professionnels.


Réplique de la Députée M. VANDORPE

 

Merci, Madame la Ministre, pour vos réponses. On le sait, la réalité humaine est toujours complexe. On a peut-être parfois un peu trop tendance à avoir une vision abstraite de ces problèmes d'insertion.

On connaît tous dans notre entourage des personnes qui ne trouvent pas leur place dans la vie professionnelle, non pas justement en fonction de leur niveau de formation, mais bien de leurs difficultés psychologiques, relationnelles ou autres.

Je pense qu'il ne faut vraiment pas prendre cela avec fatalisme. On doit justement continuer à déployer des efforts pour ne pas les laisser au bord du chemin. Je suis certaine que tout le monde peut trouver son utilité dans
la société.

 

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