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Les expériences pilotes d’agro-écologie dans les parcs naturels

09 mai 2016 | Question orale de J. ARENS au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis de nombreuses années, l’agriculture biologique gagne des adhérents. Elle représente aujourd’hui 10% de l’ensemble des installations dans notre région. Cependant le processus de passage de l’agriculture conventionnelle en agriculture biologique demande un certain laps de temps et de plus les exploitants ne sont pas à l’abri de subir les conséquences du voisinage de l’agriculture traditionnelle, notamment suite à la dispersion de pesticides.
Afin de permettre le développement d’exploitations préservées de toute contamination, il conviendrait de délimiter des expériences pilotes d’agro-écologie dans des zones préservées tel que les parcs naturels.

 

Monsieur le Ministre,


- Pouvez-vous faire le point sur la situation actuelle dans les parcs naturels ?
- Pourrions-nous envisager de faire de nos parcs naturels des zones sans pesticides et dans la foulée, il favoriser des expériences d’agriculture sans pesticides ?


Je vous remercie,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, grâce au soutien politique de ces dernières années, notamment via le régime d'aide, l'agriculture biologique est en expansion continue en Wallonie.
Néanmoins, cette extension ne se fait pas de manière homogène sur tout le territoire wallon. De façon générale, les régions herbagères connaissent des taux de conversion plus élevés et le sud de la Province de Luxembourg est, sans conteste, à la pointe avec environ 50 % des exploitations et des surfaces en agriculture biologique. Le risque de dispersion de pesticides y est par ailleurs moindre.

L'agroécologie est définie comme une démarche agricole utilisant les services rendus par la nature, plutôt que de chercher à les substituer par des intrants chimiques ; cultures associées, insectes prédateurs auxiliaires, et cetera.

Ce type de démarche est clairement, comme l'agriculture biologique, une voie de transition vers une diminution du recours aux produits phytosanitaires.

En Wallonie, ce type d'évolution est encouragé par la conditionnalité, mais aussi par des mesures volontaires
comme les mesures agroenvironnementales.

Les parcs naturels sont effectivement des territoires privilégiés pour mener des expériences de ce type. Les
situations sont différentes d'un parc à l'autre : ce qui se passe en Hesbaye ou dans le Hainaut peut être très
éloigné de la réalité vécue dans la vallée d'Attert. Les 10 parcs naturels s'étendent sur 57 communes et couvrent un territoire de 380 000 hectares, soit 23 % du territoire wallon. Je pense plutôt que le volontariat est une base pour rentrer dans de telles dynamiques, nonobstant la forte évolution réglementaire que beaucoup souhaitent.

L'accompagnement vers la mise en place d'un projet pilote d'agroécologie me paraît une idée cohérente, me paraît respecter les valeurs fondamentales et la dynamique des parcs naturels. Je serai donc favorable à accueillir l'idée d'avoir un parc naturel pilote où l'on pourrait tenter l'expérience que vous préconisez.


Réplique du Député J. ARENS

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse. Les parcs naturels, si l'on veut les pérenniser, il faut aller au-delà de ce que l'on exige d'eux aujourd'hui. Ce que l'on exige d'eux aujourd'hui se passe pratiquement sur l'ensemble du territoire wallon, ce qui n'était pas le cas il y a 20-25 ans, quand nous nous sommes mis dans cette politique, dans ce statut de parc naturel.

Je compte donc sur vous pour faire évoluer favorablement ce dossier.
 

 

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