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Les nuisances autour de l’aéroport de Charleroi

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14 décembre 2015 │ Question orale de V. SALVI au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre-Président,


Sans revenir sur le rôle éminemment indispensable d’un point de vue économique et social de BSCA pour notre Région, je voudrais revenir plus particulièrement aujourd’hui sur un dossier pour lequel nombre de riverains de l’aéroport ont certaines craintes.

Nous le savons, actuellement, les plaintes pour nuisances, sonores notamment, se font de plus en plus rares du côté des riverains proches de l'aéroport de Charleroi et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cette amélioration est la conséquence d’analyses et d’études réalisées précédemment et qui ont permis de prendre les mesures adéquates.

Cependant, aujourd’hui, certains riverains se préoccupent à nouveau de l’arrivée de nouvelles nuisances qui accompagneraient indubitablement, selon eux, l'extension du terminal annoncée.
En effet, ces riverains craignent une nouvelle intensification des nuisances sonores et polluantes ainsi que de conséquences sur la santé, sur la qualité de vie et d’impact écologique.

Monsieur le Ministre, avez-vous eu vent de ces craintes ? De quelle manière y répondre ? Des études ont-elles été menées par la SOWAER ou par d’autres bureaux d’études ? Si oui, quelles en sont leurs conclusions ? Si non, cela est-il prévu ? Serait-il envisageable de trouver des moyens d’apaiser et d’améliorer la qualité de vie des riverains ? Si oui, de quelle manière ? Est-ce que des compensations pourraient éventuellement être mises en place?


Je vous remercie, Monsieur le Ministre

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Madame la Députée, je vais essayer de ne pas vous décevoir et formuler une réponse de qualité.

Le 9 décembre, j'ai délivré le permis d'urbanisme relatif à l'extension de l'aéroport de Charleroi pour la réalisation du terminal T2. Ce permis s'inscrit dans la suite du permis unique déjà octroyé en date du 19 mai 2015 dans le cadre du masterplan de BSCA. Le terminal T2 prévoit des dimensions moindres des bâtiments initialement prévus.

Dans le cadre du permis unique relatif au projet initial d'extension du terminal, une étude d'incidences sur l'environnement avait été imposée par l'autorité compétente. Dans son avis du 25 août 2014, la CWEDD a tout particulièrement apprécié le chapitre consacré aux réponses apportées aux riverains dans le cadre de cette étude d'incidences.

Des craintes de certains riverains qui ont pu s'exprimer lors de l'étude d'incidence et de l'enquête publique sont bien identifiées, bien connues.

Cette étude d'incidence a validé le fait que la mise en œuvre du master plan initial s'intégrait bien dans le dispositif mis en place par la Wallonie en 2004 afin de concilier le développement des aéroports et le cadre de vie des riverains. C'est le plan de développement à long terme.

En outre, le développement de l'aéroport fait l'objet d'un suivi tous les trois ans en ce qui concerne les limites du plan d'exposition au bruit déterminant la nature des mesures d'accompagnement. Lors de ce contrôle, l'administration wallonne vérifie si les compensations dont peuvent bénéficier les riverains correspondent à la réalité du terrain.

Des résultats de la troisième révision, celle d'avril 2015, basée sur l'activité réelle ainsi que sur les perspectives d'évolution à 10 ans, intégrant, entre autres, le type d'avions fréquentant l'aéroport et l'accroissement des activités liées à l'extension de l'aérogare indiquent que les enveloppes de bruit simulé sont plus petites que celles arrêtées par le Gouvernement en 2004. C'est un élément important, on est en dessous de ce que l'on avait
prévu dans les études préalables.

L'impact sonore de l'accroissement de l'activité, est dans les faits, limité grâce d'une part aux progrès technologiques qui conduisent à des appareils de plus en plus silencieux, tout particulièrement à Charleroi où la flotte est composée d'avions récents, modernes et d'autre part à une amélioration des procédures de pilotage en collaboration avec Belgocontrol et les compagnies aériennes de manière à permettre une diminution de l'impact sonore individuel au sol pour chaque vol.

Sur base de ces résultats, le Gouvernement wallon a dès lors conclu, lors de sa séance du 2 avril 2015 que les
mesures d'accompagnement ne devaient, dès lors, pas être élargies en application du dispositif légal en vigueur. Pour rappel, ce dispositif légal en vigueur à Charleroi est plus développé que la plupart des dispositifs équivalents en Europe où l'on a une des législations les plus dures à ce sujet. On peut, une fois encore, se réjouir des investissements réalisés en termes environnementaux pour faire en sorte que les choses se passent bien autour des aéroports. Mais ici tout est rassurant et il ne devrait pas y avoir de modification par rapport à la situation actuelle pour les riverains.

Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je remercie M. le Ministre pour ces différents éléments de réponse. J'entends bien les différents avis, décisions et autres, et notamment le dernier au mois d'avril 2015. Il me semble, cependant, qu'il pourrait être intéressant d'avoir, à un moment ou à un autre du processus, un contact, peut-être de vive voix, une information dans la communication.

Reconnaissons-le, c'est de nouveau un investissement important et malgré les différents éléments techniques que vous venez de nous donner, je peux parfaitement comprendre et entendre que des craintes subsistent. Si dans la suite de la procédure une rencontre sur le terrain pouvait avoir lieu, elle serait la bienvenue.
 

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