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Les retombées pour l’industrie wallonne du choix du futur avion de combat de la composante air de la Défense nationale

03 février 2015 | Question orale de V. SALVI au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis de nombreux mois, voire années maintenant, la question du renouvellement des avions de combats de la composante Air de la Défense nationale est étudiée au niveau fédéral. Le nouveau gouvernement fédéral a officiellement lancé le processus de renouvellement de la flotte aérienne, le contrat devrait être passé pour la mi-2018 avec livraison à partir de 2023. Le choix, qu’il sera appelé à poser, sera capital tant pour l’image internationale de la Belgique auprès de ses alliés de l’OTAN et de l’Union européenne que pour l’industrie aéronautique de notre pays.
En Effet, on ne peut pas occulter le fait que ce choix sera capital pour l’industrie aéronautique de notre pays et de notre région. Les retombées économiques d’un contrat de ce type peuvent être particulièrement importantes lorsque l’on sait que la durée de vie d’un avion de combat est estimée à trente ans.

Vu l’importance de ce marché, on parle d’un contrat de six milliards d’euros, nous devons évidemment veiller à ce que les intérêts des industries wallonnes dans le domaine soient préservés. Celles-ci entretiennent un partenariat de longue date avec la Défense nationale dans le cadre de l’entretien des avions de combat. Il suffit de rappeler pour la SONACA ou encore la SABCA l’importance du grand contrat F16 de la fin des années 1970.

Aujourd’hui groupées au sein du pôle de compétitivité Skywin, ces entreprises ont pu diversifier leurs activités mais il n’en demeure pas moins que l’absence de retombées serait dommageable pour ces entreprises.

Je sais, Monsieur le Ministre, que vous êtes particulièrement attentif à ce dossier. Lors d’une précédente interpellation, vous aviez indiquez avoir des contacts avec les membres du précédent gouvernement fédéral. Avez-vous pu en établir de nouveaux avec l’équipe désormais en place ? Disposez-vous d’informations sur l’état d’avancement du dossier ? De nombreuses sources indiquent une préférence pour le F-35 de Lockheed Martin par rapport à ses challengers : F-18 Super Hornet, Rafale, Eurofighter ou Saab Gripen. Confirmez-vous cette information ?

Vous indiquiez également qu’une réflexion était en cours afin de permettre à nos entreprises de se positionner sur ce nouveau marché potentiel via des groupes de travail initiés par Skywin. Ces groupes sont-ils toujours actifs ? Ont-ils été relancés vu le lancement officiel de la procédure de renouvellement ? Où en sont les discussions autour de la mise en place d’un business plan de participation industrielle ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

Madame la Députée, c'est un sujet qui relève du Gouvernement fédéral, qui doit décider du successeur du F-16. Je ne suis pas un spécialiste aéronautique, mais il est vrai que le choix est un choix important, vous l'avez indiqué vous même en raison de la durée de vie de ce genre d'équipement, mais aussi en raison du coût d'acquisition et du coût de maintenance de ce genre d'équipement.
Ainsi, dans les circonstances budgétaires qui sont les nôtres, nous sommes partagés entre lorsque nous
défendons l'industrie de vouloir faire en sorte qu'il y ait un achat, car cela permettrait à notre industrie de faire une évolution technologique et d'un autre côté, en termes budgétaires, de se dire que ce serait une charge supplémentaire pour le Gouvernement fédéral. En termes de procédure, un groupe de travail a été mis en place, qui a réuni et qui réunit toujours d'ailleurs, le département de la Défense, le département de
l'Économie fédérale et l'ensemble des entreprises actives dans le secteur pour ce qui concerne la Wallonie. C'est l'EWA – l'Association des entreprises wallonnes de l'aéronautique – en partenariat avec le pôle Skywin.
 

Les différentes sociétés industrielles qui ont des produits à offrir dans le cadre du renouvellement des F-16 ont eu l'occasion de présenter leur projet avec ce qu'ils pensaient au niveau des retombées économiques,
pouvant être localisées en Belgique. Par ailleurs, d'après mes informations, le département de la Défense a
envoyé aux cinq groupes intéressés, un document visant à récolter des données. Il semble que les informations soient, aujourd'hui, en période de collecte, voire de traitement, mais je n'ai pas eu d'informations à cet égard.
 

Voilà le processus dans lequel nous sommes. Je regrette un peu des propos à l'emporte-pièce des uns et
des autres, dans une procédure qui se voulait transparente et où lorsque vous faites un processus
d'évaluation, le fait de dire : « J'en préfère un » modifie un peu la perception que l'on peut avoir. Mais je dirais que c'est au Premier ministre et à ses collègues, de déterminer comment ils parlent de ce dossier. Pour ma part, il va de soi que nous sommes particulièrement attentifs d'abord au fait que les F-16 arrivant tout doucement dans la dernière partie de leur vie, que ce soit encore nos entreprises qui procèdent à leur
maintenance et d'autre part, que quel que soit le vainqueur de la sélection – je ne suis pas habilité à dire
lequel est le mieux – nos entreprises, tant du nord, du centre et du sud du pays, aient un retour économique important vu les volumes financiers extrêmement lourds, mais aussi vu la technologie à déployer et donc, au savoir-faire que cela permet de mettre en oeuvre.
 

Nous aurons l'occasion d'y revenir puisque, sauf erreur de ma part, ce n'est pas dans les semaines ou les
mois qui viennent, qu'une décision doit tomber. Nous devons aussi intégrer l'impact que cette décision aura
sur les autres composantes de l'armée puisque si l'on reste à budgets inchangés, il s'agira de réallouer au
profit de ce programme, des montants qui ne sont pas mineurs.
 

Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour l'ensemble de vos réponses puisque dans ce dossier, pour l'instant, je partage tout à fait vos propos quant au fait que sans doute, certaines personnes feraient mieux de se taire dans ce dossier et de laisser la procédure suivre son cours, tout simplement.
 

Je regrette, par ailleurs, que l'on n'ait pas une réflexion parfois plus concertée, car comme vous le dites très justement, le choix qui va s'opérer au niveau du Fédéral, ce n'est pas demain, mais ce sera relativement rapide, aura de toute façon, des conséquences par rapport à la Région wallonne.
 

Je voulais, par mon intervention, mettre ce sujet sur la table de notre commission pour que l'on prenne
conscience des conséquences financières en termes d'emploi et de développement économique pour les
prochaines années. Je sais que vous êtes de toute façon au fait du dossier et on ne manquera pas d'en reparler, je l'espère, dans cette commission.
 

 

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