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Les résultats du comité de concertation en matière de radicalisme

11 janvier 2016 │ Question orale de V. SALVI au Ministre-Président MAGNETTE - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,


Je vous interrogeais avant la trêve de Noël sur les résultats du comité de Concertation en matière de radicalisme qui devait normalement se réunir le 07 décembre dernier déjà, mais qui fut finalement reporté au 23 décembre dernier.


Vous me répondiez alors que la collaboration entre le Fédéral et les entités fédérées, bien que manifestement existante, n’était cependant pas optimale. Vous nous aviez fait le point également sur la réunion de préparation convoquée par le cabinet du Premier ministre le 27 novembre dernier et sur les différents points et questionnements que vous y aviez relevé, questionnements que nous partageons d’ailleurs.


Monsieur le Ministre-Président, nous savons ce dossier délicat et sensible et il est important d’y répondre avec efficacité et pragmatisme. Une bonne coordination entre entités Fédéral et fédérées est la clef de tout et nous devons livrer une information correcte aux citoyens, aux pouvoirs locaux, aux services de police.


Aujourd’hui donc, Monsieur le Ministre-Président, pouvez-vous nous faire le point sur les résultats de ce comité de concertation ? Quelles propositions concrètes en sont ressorties ? Qu’attendre en termes d’actions tangibles en Wallonie, d’aide pour les pouvoirs locaux, pour les zones de police ? Qu’en est-il de la concertation en matière de culte, afin d’établir un cadastre des lieux de culte ? Et une helpline, numéro d’appel unique, sera-t-elle finalement bien créée ? A-t-on désormais des informations supplémentaires sur les 400 millions d’euros dégagés par le Fédéral ? Les moyens de sécurité nécessaires seront-ils renforcés et financés ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre-Président

 

Réponse du Ministre-Président P. MAGNETTE

 

Madame la Députée, tout d'abord, je vous souhaite également une bonne année, je l'ai fait tout à l'heure et pour tous ceux que je n'ai pas encore vus, je le réitère bien entendu. Je vous précise ensuite que la réunion du 7 décembre n'était pas formellement une réunion du Comité de concertation ; cela c'est tenu en marge du Comité de concertation, dans un climat, je dois dire, assez serein. Je crois que lorsqu'il s'agit d'aborder des thèmes aussi importants que la lutte contre le radicalisme et la sécurité de nos citoyens et le vivre ensemble dans notre pays, chacun fait l'effort de remiser ses rancunes pour que nous puissions avoir une discussion constructive.

Les thèmes que j'ai mis sur la table, ce sont exactement ceux que vous avez rappelés et que j'avais mentionnés dans ma réponse à votre question du 14 décembre dernier, c'est-à-dire ceux des moyens. Que fait-on de l'enveloppe des 400 millions d'euros ? J'ai rappelé combien les instances les plus sollicitées étaient, finalement, les pouvoirs locaux ; ce sont les pouvoirs locaux à travers leur police, à travers leurs travailleurs sociaux, à travers leurs éducateurs, à travers tout le tissu des maisons de jeunes, et cetera, qui sont les premiers exposés à ce phénomène de radicalisation et qui ont donc besoin de soutien. Nous pensons que le Fédéral peut, de ce point de vue, nous entendre et affecter une partie de ces soutiens à ces pouvoirs dont il est aussi un des pouvoirs subsidiants – je pense par exemple au CPAS ou à la police, bien entendu.

J'ai évoqué, par ailleurs, la nécessité que les autorités locales. Évidemment, je m'exprime en tant que ministreprésident, mais les autorités locales sont dans cette situation un peu particulière d'être à la fois sous la
tutelle des Régions – de la Région wallonne pour ce qui nous concerne – et en même temps d'être le relais de
l'autorité fédérale pour une série de sujets liés, notamment en matière de l'intérieur ou de l'intégration sociale. Elles se trouvent parfois un peu démunies, ne sachant pas très bien où elles doivent aller chercher l'information dont elles pourtant ont besoin.

J'ai rappelé combien il était nécessaire que des informations qui sont détenues, aujourd'hui, par le ministère de l'Intérieur, par le ministère de la Justice, en termes de nombre de personnes radicalisées, de « returnees » qui sont sur leur territoire, voire d'interventions judiciaires qui ont lieu ou qui auront lieu sur leur territoire, tout en préservant la nécessaire confidentialité de ces interventions et de ces données essentielles, évidemment, à la réussite de ces opérations, il faut aussi donner des informations utiles aux autorités locales pour qu'elles évitent, comme ce fut le cas à Verviers, lors de l'intervention de l'année dernière, de se trouver dans une situation où des choses très importantes se passent sur le territoire sans que les autorités ne soient au courant de rien.

Nous avons réévoqué le débat sur ce que vous appelez « cette fichue help line » donc, cette nécessité de mettre en place une ligne téléphonique unique.
Effectivement, cela devrait être très simple, mais souvent, en Belgique, ce qui pourrait être simple s'avère
extrêmement compliqué.

En attendant, nous avançons entre Région wallonne, Région bruxelloise, Cocof, en l'occurrence, et Fédération Wallonie-Bruxelles, à renforcer les synergies ; cela fait déjà la partie francophone du pays qui intensifie ses collaborations de ce point de vue.

Nous avons également discuté de la question des cultes, puisque vous savez que les compétences en cette matière sont très éclatées. La Wallonie est responsable pour ce qui est des lieux de culte tandis que le Fédéral est responsable pour la reconnaissance des cultes et des ministres du Culte. Or, nous avons, bien entendu, tout intérêt à coordonner notre action de ce point de vue.

Je répète que la discussion s'est passée dans un climat serein et constructif et que j'ai bon espoir qu'elle aboutisse, lors des groupes de travail qui suivront cette réunion politique au plus haut niveau, sur des résultats concrets.


Réplique de la Députée V. SALVI

 

J'ai bien entendu, Monsieur le Ministre-Président, que l'ensemble des sujets que j'évoque avec vous en commission, vous les évoquiez également dans ce Comité de concertation.
Malheureusement, à l'heure d'aujourd'hui, on discute, mais que sur l'aspect des actions concrètes, l'on ne voit pas encore grand-chose de transcendant.

Je vous invite et j'invite mes collègues, également, libéraux à faire en sorte que sur ce dossier, l'on puisse agir vite et bien ? Ce n'est pas la première fois que je vous interpelle et, malheureusement, l'on sent bien la volonté de vouloir avancer, mais il faut être deux pour avancer en fonction des objectifs fixés.

Sur la question des 400 millions d'euros, sur la question fondamentale pour nos communes, sur la question de la ligne directe, sur la question des cultes, les mois et les semaines passent et l'on ne voit pas encore de résultats tangibles et concrets ? J'ose espérer que la prochaine fois que j'aurai le plaisir de vous
interpeller sur cette question, vous pourrez, en tout cas nous délivrer de bonnes nouvelles avec, à ce moment-là,
non pas des discussions, mais des actions concrètes, issues, effectivement de ces discussions où, là, je me ravis d'entendre qu'elles se font dans un climat cordial et serein.
 

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