Le traitement des boues résiduaires des stations d’épuration

Monsieur le Ministre,

La mise en place de stations d'épuration contribue efficacement à la préservation de la qualité des eaux.

Elles génèrent cependant un sous-produit, les boues d'épuration. Deux voies de traitement de ces substances sont possibles : l'épandage agricole dont l'impact sur la santé ne serait pas négligeable et l'incinération. En effet, elles renferment des éléments favorables à la fertilisation des sols mais elles contiennent également des éléments potentiellement nocifs pour l'homme, les animaux et l'environnement en raison notamment des phtalates et autres produits toxiques contenus dans les eaux usées.

Par principe de précaution, certains pays tels que la Suisse prennent des mesures drastiques en interdisant purement et simplement l'utilisation agricole de ces produits et en exigeant leur élimination thermique.

La valorisation de ces substances suscite le débat et provoque un certain nombre de questions que je souhaite vous soumettre.

Sur quelles bases scientifiques et sous quelles réserves est autorisé l'usage des boues d'épuration ?
Par qui sont évalués les risques ? Cette évaluation est-elle accompagnée de mesures permettant une surveillance sur le terrain après application ?

Quelles mesures sont mises en oeuvre en agriculture pour prévenir les risques de contamination par l'usage de ces produits ?

Comment et à quelle fréquence sont vérifiées les pratiques et les conditions d'épandage ?

Des conditions d'hygiénisation sont-elles fixées, quelles sont-elles et comment est garanti le respect de ces conditions ?

Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, m'apporter votre éclairage sue cette problématique ?

D’avance, je vous remercie

Réponses et répliques voir lien ci-dessous :

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric159.pdf