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Bilan et perspectives de la Caisse d’investissement de Wallonie (CIW)

04 mai 2011│ Intervention de Mme Anne-Catherine GOFFINET à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT dans le cadre du débat sur la Caisse d'investissement de Wallonie

Monsieur le Ministre,

Aujourd’hui même, ce 3 mai, doit se tenir l’assemblée générale de la Caisse d’investissement de Wallonie. Par ailleurs, cela fait dorénavant plus de deux ans que le décret instituant celle-ci a été adopté par le Parlement wallon, en avril 2009. En outre, depuis fin 2010, la Commission européenne a levé ses réticences à l’égard du projet et a obtenu des réponses adéquates du Gouvernement sur ses diverses interrogations et critiques.

Par conséquent, le moment me semble opportun pour tenter un premier bilan de la CIW et débattre des perspectives d’avenir qui s’offrent à elle. Et cela, d’autant plus que les derniers chiffres publiés par la CIW, au titre de ses comptes annuels, consistent principalement en une perte de 1,26 million d’euros… (sur un total bilantaire de 127 millions d’euros). En outre, les souscriptions n’ont représenté pour leur part qu’un peu plus de 80 millions d’euros alors qu’on tablait au départ sur près de 300 millions.

Bref, on ne peut pas dire que la situation soit merveilleuse. En tous cas, les résultats actuels ne sont pas vraiment à la hauteur des espérances. Comment analysez-vous ceux-ci et comment les expliquez-vous, M. le Ministre ?

Néanmoins, maintenant que la Commission a donné son feu vert, la CIW va pouvoir agir beaucoup plus librement, semble-t-il. Cela permettra-t-il d’enfin atteindre des résultats plus positifs, tant au niveau du « bilan comptable » que du soutien à l’investissement dans les PME (ce qui était et reste tout de même la raison d’être essentielle de la CIW) ? Comment envisagez-vous désormais l’avenir à court, moyen et long termes pour la Caisse ? Quelles réponses celle-ci peut-elle apporter à ses difficultés actuelles ? Quelles stratégies devrait-elle mettre en œuvre ou renforcer afin de connaître davantage de succès ?

Plus fondamentalement, ces résultats négatifs ne viennent-ils pas confirmer certains doutes ou certaines inquiétudes que le Groupe cdH –entre autres– avait formulé à l’époque, au printemps 2009, lors de l’adoption du décret instituant la Caisse ?

En effet, une des critiques qu’on entend avec le plus d’insistance aujourd’hui, c’est le fait que la CIW n’apporte pas grand-chose de plus que la SRIW ou d’autres organes économiques de la Région, que cette nouvelle structure doublonne peut-être bien inutilement avec des organismes existants. Cette crainte n’est pourtant pas une nouveauté : comme je l’ai dit, déjà lors des débats au Parlement autour du décret instituant la CIW, cette problématique avait été soulevée. Tous s’accordaient sur la pertinence de l’objectif poursuivi …mais plusieurs se demandaient s’il n’était pas possible d’atteindre cet objectif dans le cadre des structures déjà existantes, sans créer la CIW.

Un de mes prédécesseurs au sein du groupe cdH, René Thissen, avait ainsi insisté pour rappeler que, pour lui et pour notre Groupe, il devait s’agir avant tout de « mettre en place un simple véhicule financier, largement adossé à un organisme existant (soit la SRIW) ». Il avait également « fait part de certains doutes sur la nécessité de créer « de toutes pièces » un nouvel outil (avec tout ce que ça comporte en termes de personnel, de moyens budgétaires, de dépenses de fonctionnement, etc.), alors qu’il existe déjà de nombreux organismes publics spécialisés en la matière qui aurait probablement pu assumer, d’une manière ou d’une autre, les nouvelles missions confiées à la CIW (la SRIW, la Sogepa, la Sowalfin, les invests…). »

À l’époque, en avril 2009, vos explications, M. le Ministre, nous avaient toutefois quelque peu rassurés. En effet, vous aviez indiqué que votre 1er choix aurait été d’intégrer ce nouveau dispositif à la SRIW, que cela n’avait pas pu se faire mais que votre souhait était que la CIW soit la plus proche possible de la SRIW, que son personnel soit réduit au minimum, et qu’à terme, dès que possible, l’intégration de la CIW au sein de la SRIW soit beaucoup plus complète.

Je ne doute pas que cette vision du dossier reste toujours valable. Dès lors, pouvez-vous m’indiquer ce qu’il en est exactement aujourd’hui ? Comment considérez-vous cette nécessaire intégration ? Pourquoi n’est-elle pas encore plus effective qu’elle ne l’est aujourd’hui ? Ne pensez-vous pas que ce serait déjà une piste pour réduire les coûts de la CIW (frais de fonctionnement, communication, personnel, stratégie d’approche des entreprises) ? Cela ne permettrait-il pas de la rendre plus efficace afin d’atteindre de manière optimale ses objectifs d’aide au développement des PME et d’accès au crédit pour celles-ci, via des outils et des moyens qui ont, eux, déjà fait leurs preuves au sein de la SRIW ?

Bref, quelle est, aujourd’hui, votre évaluation tant politique qu’économique de la CIW et de son avenir ?

Je vous remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour votre réponse et vos précisions.
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