L’opportunité de stimulants concrets et positifs pour limiter la vitesse sur le réseau routier et autoroutier wallon
2 mars 2009 │ Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre Michel DAERDEN
M. le Ministre,
Les objectifs fixés lors des derniers Etats généraux de la Sécurité Routière sont très ambitieux et seront extrêmement difficiles à atteindre sans de nouveaux efforts importants et ciblés.
Le VAB, en collaboration avec la KUL et l’ULB, pointe la bonne volonté des automobilistes belges face aux limitations de vitesse. Nous sommes 83,7% à être opposés à la vitesse au volant et 75% à se prononcer en faveur des limitations de vitesse.
Le défi actuel consiste donc à transformer cette attitude en comportement sur le terrain.
Il semble que mettre l’accent sur des stimulants concrets et positifs, et non répressifs, permette d’atteindre une réduction de la vitesse de conduite sur nos routes.
À cet égard, le VTA-VAB propose de créer un système d’enregistrement central de toutes les infractions, ce qui introduirait un système d’amendes associées à un bonus-malus. En clair, le conducteur ne paierait que 50% de l’amende qui lui est infligée pour une première infraction, les 50% restants n’étant perçus qu’en cas de récidive.
Le VAB plaide également pour l’introduction de stimulants positifs récompensant les bons conducteurs.
Monsieur le Ministre, quelle est votre position par rapport à ces différentes propositions ?
Pensez-vous qu’elles pourraient avoir une pertinence en Région wallonne ? Si oui, quelle attitude comptez-vous concrètement prendre ?
Merci pour vos réponses.
Herbert Grommes.
Les objectifs fixés lors des derniers Etats généraux de la Sécurité Routière sont très ambitieux et seront extrêmement difficiles à atteindre sans de nouveaux efforts importants et ciblés.
Le VAB, en collaboration avec la KUL et l’ULB, pointe la bonne volonté des automobilistes belges face aux limitations de vitesse. Nous sommes 83,7% à être opposés à la vitesse au volant et 75% à se prononcer en faveur des limitations de vitesse.
Le défi actuel consiste donc à transformer cette attitude en comportement sur le terrain.
Il semble que mettre l’accent sur des stimulants concrets et positifs, et non répressifs, permette d’atteindre une réduction de la vitesse de conduite sur nos routes.
À cet égard, le VTA-VAB propose de créer un système d’enregistrement central de toutes les infractions, ce qui introduirait un système d’amendes associées à un bonus-malus. En clair, le conducteur ne paierait que 50% de l’amende qui lui est infligée pour une première infraction, les 50% restants n’étant perçus qu’en cas de récidive.
Le VAB plaide également pour l’introduction de stimulants positifs récompensant les bons conducteurs.
Monsieur le Ministre, quelle est votre position par rapport à ces différentes propositions ?
Pensez-vous qu’elles pourraient avoir une pertinence en Région wallonne ? Si oui, quelle attitude comptez-vous concrètement prendre ?
Merci pour vos réponses.
Herbert Grommes.
Réponse du Ministre
En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que les règles relatives aux contrôles et aux sanctions en matière de circulation routière, relèvent essentiellement du pouvoir fédéral.
La suggestion qui est formulée reviendrait à instaurer un système de « bonus malus » en matière d'amendes routières.
A priori, je ne suis pas favorable à un tel système qui pourrait engendrer des comportements pervers dans le chef de certains conducteurs.
Poussé à l'extrême, on pourrait ainsi induire un sentiment de « permis de transgresser la règle » qui peut être malsain et néfaste pour la sécurité routière.
Vous savez que je plaide en priorité pour une éducation et une sensibilisation accrue à la sécurité routière. En parallèle, des contrôles doivent être réalisés par les forces de police. Ces contrôles doivent être appropriés et justes.
Ce n'est qu'en utilisant toute la palette de mesures possibles que nous gagnerons le difficile combat contre l'insécurité routière.
La suggestion qui est formulée reviendrait à instaurer un système de « bonus malus » en matière d'amendes routières.
A priori, je ne suis pas favorable à un tel système qui pourrait engendrer des comportements pervers dans le chef de certains conducteurs.
Poussé à l'extrême, on pourrait ainsi induire un sentiment de « permis de transgresser la règle » qui peut être malsain et néfaste pour la sécurité routière.
Vous savez que je plaide en priorité pour une éducation et une sensibilisation accrue à la sécurité routière. En parallèle, des contrôles doivent être réalisés par les forces de police. Ces contrôles doivent être appropriés et justes.
Ce n'est qu'en utilisant toute la palette de mesures possibles que nous gagnerons le difficile combat contre l'insécurité routière.
