La mortalité des abeilles
2 avril 2009 │Question écrite de Mme. Anne-Marie CORBISIER à M. le Ministre Benoît LUTGEN
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Voilà plus de 10 ans que les apiculteurs, tant en Wallonie qu’à l’échelle mondiale, sont confrontés à d’importants et inquiétants problèmes de mortalité des abeilles.
Ce phénomène est particulièrement inquiétant dans la mesure où plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde et 80 % des espèces cultivées en Europe dépendent au moins partiellement de la pollinisation par les insectes et notamment par les abeilles !
L’abeille est un acteur économique, il convient donc de la préserver.
En septembre dernier, le professeur Haubruge a communiqué un nouveau rapport relatif à l’évaluation des facteurs de risque liés au dépérissement des abeilles.
Cette nouvelle étude pointe différents facteurs qui pourraient être à l’origine du dépérissement des abeilles.
Tout d’abord, l’étude relève que la molécule active, l’imidaclopride, qui se trouve dans la semence enrobée d’insecticide, appelée Gaucho, ne doit pas être tenue pour responsable de la mortalité des abeilles observée en Belgique.
Toujours selon cette étude, le premier responsable du dépérissement serait un parasite originaire d’Asie à savoir, la Varroa et ensuite ce serait les problèmes de gestion des ruchers (Ex. : la mise à disposition de ressources alimentaires en suffisance pour aider les abeilles à passer l’hiver).
La présence du parasite Varroa combinée avec d’autres facteurs de stress et/ou de fragilisation comme le manque de nourriture, les virus et les pathologies multiples, les acaricides utilisés par les apiculteurs, les pesticides et le climat seraient particulièrement dommageable pour les abeilles.
Cette étude rejoint le point de vue des conclusions rendues sur ce sujet par l’AFSCA en 2008 sauf sur le rôle joué par les pesticides sur la mortalité des abeilles.
De son côté, IEW considère que l’étude du Professeur Haubruge est loin d’apporter toutes les réponses souhaitées et que les conclusions de ce dernier sont forts déconnectées de la réalité du monde agricole.
Des études complémentaires vont-elles être menées afin d’éclaircir le flou qui règne toujours autour de la mortalité de ces insectes ?
Quels enseignements vont être tirés de l’étude qui a été réalisée par le Professeur Haubruge ?
Des aides ou des mesures d’encadrement sont-elles mises en place ou vont-elles être mises en place afin que les apiculteurs puissent contrer les facteurs responsables de la mortalité de leurs abeilles ?
Quelles sont les recommandations qui ont été faites ou qui peuvent être faites aux apiculteurs et aux autres acteurs concernés pour enrayer ce phénomène ?
Quels sont les moyens financiers consacrés à ce fléau ?
Monsieur le Ministre, je vous remercie d’avance pour vos réponses.
J'ai répondu à l'interpellation de M. Meureau concernant le même sujet lors de la séance de Commission du 2 avril dernier. J'invite donc l'honorable Membre à consulter le compte-rendu intégral de cette séance de Commission.
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Voilà plus de 10 ans que les apiculteurs, tant en Wallonie qu’à l’échelle mondiale, sont confrontés à d’importants et inquiétants problèmes de mortalité des abeilles.
Ce phénomène est particulièrement inquiétant dans la mesure où plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde et 80 % des espèces cultivées en Europe dépendent au moins partiellement de la pollinisation par les insectes et notamment par les abeilles !
L’abeille est un acteur économique, il convient donc de la préserver.
En septembre dernier, le professeur Haubruge a communiqué un nouveau rapport relatif à l’évaluation des facteurs de risque liés au dépérissement des abeilles.
Cette nouvelle étude pointe différents facteurs qui pourraient être à l’origine du dépérissement des abeilles.
Tout d’abord, l’étude relève que la molécule active, l’imidaclopride, qui se trouve dans la semence enrobée d’insecticide, appelée Gaucho, ne doit pas être tenue pour responsable de la mortalité des abeilles observée en Belgique.
Toujours selon cette étude, le premier responsable du dépérissement serait un parasite originaire d’Asie à savoir, la Varroa et ensuite ce serait les problèmes de gestion des ruchers (Ex. : la mise à disposition de ressources alimentaires en suffisance pour aider les abeilles à passer l’hiver).
La présence du parasite Varroa combinée avec d’autres facteurs de stress et/ou de fragilisation comme le manque de nourriture, les virus et les pathologies multiples, les acaricides utilisés par les apiculteurs, les pesticides et le climat seraient particulièrement dommageable pour les abeilles.
Cette étude rejoint le point de vue des conclusions rendues sur ce sujet par l’AFSCA en 2008 sauf sur le rôle joué par les pesticides sur la mortalité des abeilles.
De son côté, IEW considère que l’étude du Professeur Haubruge est loin d’apporter toutes les réponses souhaitées et que les conclusions de ce dernier sont forts déconnectées de la réalité du monde agricole.
Des études complémentaires vont-elles être menées afin d’éclaircir le flou qui règne toujours autour de la mortalité de ces insectes ?
Quels enseignements vont être tirés de l’étude qui a été réalisée par le Professeur Haubruge ?
Des aides ou des mesures d’encadrement sont-elles mises en place ou vont-elles être mises en place afin que les apiculteurs puissent contrer les facteurs responsables de la mortalité de leurs abeilles ?
Quelles sont les recommandations qui ont été faites ou qui peuvent être faites aux apiculteurs et aux autres acteurs concernés pour enrayer ce phénomène ?
Quels sont les moyens financiers consacrés à ce fléau ?
Monsieur le Ministre, je vous remercie d’avance pour vos réponses.
Réponse du Ministre LUTGEN :
J'ai répondu à l'interpellation de M. Meureau concernant le même sujet lors de la séance de Commission du 2 avril dernier. J'invite donc l'honorable Membre à consulter le compte-rendu intégral de cette séance de Commission.
