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La situation intenable du secteur porcin en Wallonie

24 mai 2011 | Question écrite de Mme Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN. Réponse disponible

La Fédération wallonne de l'agriculture (FWA) dénonce la dégradation incessante de la situation du secteur porcin.

A la suite du scandale de la dioxine en Allemagne, nos producteurs wallons ont eu à subir la chute vertigineuse des prix. Et dans le même temps, explique le syndicat agricole, le prix des matières premières continue de flamber, tandis que les règles et les contraintes liées au respect de l'environnement et du bien-être animal entraînent une hausse du prix de revient.

La FWA évoque, par ailleurs. la concurrence déloyale qui s'accentue entre les outils d'abattage et de production allemands, et les outils belges, en raison notamment de disparités salariales.

Pour renforcer le secteur porcin plus globalement, la FWA s'exprime, au sein de l'Agrofront, pour des mécanismes de régulation du marché et pour la création, au niveau européen, d'un observatoire des prix entre marché porcin et marché des matières premières. Et de conclure, « Sans politique adaptée, ce qu'il faut craindre, c'est l'abandon pur et simple de l'élevage porcin en Belgique. »

Monsieur le Ministre a-t-il déjà pu se concerter avec son collègue le Ministre Chris Peeters à ce sujet ainsi qu'avec la Ministre fédérale Sabine Laruelle afin de porter cette position sur la scène européenne ?

Quelles mesures la Wallonie peut-elle développer à son échelon pour répondre plus spécifiquement aux demandes du secteur wallon lorsque l'on sait que le secteur porcin est en sous capacité par rapport à la demande ?


Réponse du 16/06/2011de LUTGEN Benoît


Le secteur porcin a effectivement traversé crise sur crise depuis trois ans. Substantiellement, le problème est dû à la combinaison de prix de marché bas, combinés au coût élevé des aliments et à l'impossibilité pour les éleveurs de répercuter les hausses des prix des aliments, dont les matières premières (céréales en particulier) sont volatiles sur le prix de vente des porcs.

Par ailleurs, la présence de dioxine détectée fin décembre 2010 en Allemagne a provoqué une dégradation du marché allemand qui a entraîné les prix du marché belge dans une nouvelle chute.

Suite aux demandes répétées que mes collègues régional et fédéral et moi-même avons portées au nom de la Belgique, et qui étaient soutenues par d'autres Etats membres, la commission a activé en janvier dernier le stockage privé pour des périodes de deux à cinq mois. Cette mesure visait à désengorger le marché de façon temporaire. Les produits stockés seront remis sur le marché quand les perspectives de demandes, et donc de prix, seront plus intéressantes.

Concernant la piste que l'honorable membre évoque relative à l'observatoire des prix, je partage son analyse. Cependant, l'observatoire des prix est une compétence fédérale et je regrette que les régions n'aient jamais été véritablement associées à son fonctionnement.

Enfin, en production porcine de qualité standard, le taux d'auto-consommation wallon n'est que d'environ 25-30%, la situation belge étant en surproduction globale. Ce sont des éléments à considérer dans la cadre d'une perspective de développement de la filière.
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