L'amélioration de la mobilité des travailleurs habitant le long de la frontière linguistique
18 février 2008 | Question écrite de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre André ANTOINE
La semaine dernière, la presse quotidienne dans un article intitulé " La Wallonie s'offre à la Flandre " faisait écho de l'appel à l'emploi de 12.000 francophones lancé par la Flandre à la Wallonie et à Bruxelles où le taux de chômage est élevé.
La Flandre ne cesse de clamer haut et fort qu'elle manque de bras. Il suffirait donc que les travailleurs du sud intègrent les entreprises du nord et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. En réalité, ce n'est pas aussi simple. Selon le porte-parole de l'UNIZO (Union des Classes moyennes flamande), 12.000 francophones pourraient trouver du travail en Flandre si, les transports en commun, entre autres, étaient organisés de manière telle à pouvoir répondre à la demande de transport des deux côtés de la frontière linguistique.
A titre d'exemple, actuellement, pour se rendre de Mouscron à Courtrai, c'est un véritable parcours du combattant. Il est vrai qu'actuellement des discussions sont en cours entre le TEC, De Lijn et La STIB pour améliorer la mobilité entre les régions.
Dans sa note au Gouvernement wallon du 13 décembre dernier, le Ministre Antoine a dit que chaque TEC réalisera une analyse fine de l'adéquation entre l'offre de transport et la demande. Avez-vous, Monsieur le Ministre, les résultats de cette étude ou des éléments nouveaux en faveur d'une meilleure mobilité interrégionale des travailleurs ?
Je vous remercie.
L'offre interrégionale actuelle concerne 33 lignes exploitées par quatre des cinq TEC, à savoir le TEC Brabant wallon (15 lignes), le TEC Liège - Verviers (7 lignes), le TEC Charleroi (1 ligne) et le TEC Hainaut (10 lignes). Ces lignes transportent annuellement 11,425 millions de voyageurs.
Il convient également de tenir compte dans cette problématique, de l'offre de transport de De Lijn dont 29 lignes desservent la Région wallonne.
A la demande du Gouvernement, j'ai chargé les TEC de réaliser un analyse de l'adéquation entre l'offre et la demande de transport en association avec les Chambres de commerces et les intercommunales de développement économique concernées et de formuler des propositions visant à améliorer la mobilité des travailleurs wallons.
Je présenterai les résultats de ces analyses au Gouvernement dans le courant du mois de mars prochain.
Au niveau tarifaire, compte tenu des difficultés pour modifier la réglementation actuelle, et dans l'attente de la mise en place de la plate-forme tarifaire commune prévue en 2010, la solution vers laquelle on s'oriente consistera vraisemblablement à accorder aux demandeurs d'emplois dans le cadre de leur recherche d'emploi en Flandre, une pochette comportant deux libres parcours d'un jour, le premier pour le réseau TEC et le second pour le réseau De Lijn. Cette pochette devrait être distribuée par le Forem.
La Flandre ne cesse de clamer haut et fort qu'elle manque de bras. Il suffirait donc que les travailleurs du sud intègrent les entreprises du nord et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. En réalité, ce n'est pas aussi simple. Selon le porte-parole de l'UNIZO (Union des Classes moyennes flamande), 12.000 francophones pourraient trouver du travail en Flandre si, les transports en commun, entre autres, étaient organisés de manière telle à pouvoir répondre à la demande de transport des deux côtés de la frontière linguistique.
A titre d'exemple, actuellement, pour se rendre de Mouscron à Courtrai, c'est un véritable parcours du combattant. Il est vrai qu'actuellement des discussions sont en cours entre le TEC, De Lijn et La STIB pour améliorer la mobilité entre les régions.
Dans sa note au Gouvernement wallon du 13 décembre dernier, le Ministre Antoine a dit que chaque TEC réalisera une analyse fine de l'adéquation entre l'offre de transport et la demande. Avez-vous, Monsieur le Ministre, les résultats de cette étude ou des éléments nouveaux en faveur d'une meilleure mobilité interrégionale des travailleurs ?
Je vous remercie.
Réponse
M. le Ministre André ANTOINE
Concernant la mobilité entre la Wallonie et la Flandre, j'ai présenté le 13 décembre dernier au Gouvernement l'état actuel de la mobilité des travailleurs et de l'offre de transport interrégionale des TEC, ainsi que les dispositions prises en matière d'analyse fine de l'offre et de tarifs.L'offre interrégionale actuelle concerne 33 lignes exploitées par quatre des cinq TEC, à savoir le TEC Brabant wallon (15 lignes), le TEC Liège - Verviers (7 lignes), le TEC Charleroi (1 ligne) et le TEC Hainaut (10 lignes). Ces lignes transportent annuellement 11,425 millions de voyageurs.
Il convient également de tenir compte dans cette problématique, de l'offre de transport de De Lijn dont 29 lignes desservent la Région wallonne.
A la demande du Gouvernement, j'ai chargé les TEC de réaliser un analyse de l'adéquation entre l'offre et la demande de transport en association avec les Chambres de commerces et les intercommunales de développement économique concernées et de formuler des propositions visant à améliorer la mobilité des travailleurs wallons.
Je présenterai les résultats de ces analyses au Gouvernement dans le courant du mois de mars prochain.
Au niveau tarifaire, compte tenu des difficultés pour modifier la réglementation actuelle, et dans l'attente de la mise en place de la plate-forme tarifaire commune prévue en 2010, la solution vers laquelle on s'oriente consistera vraisemblablement à accorder aux demandeurs d'emplois dans le cadre de leur recherche d'emploi en Flandre, une pochette comportant deux libres parcours d'un jour, le premier pour le réseau TEC et le second pour le réseau De Lijn. Cette pochette devrait être distribuée par le Forem.
