Le comportement des conducteurs sous influence de l’alcool
9 mars 2009 │ Question écrite de M. Herbert GROMMES à M. le Ministre Michel DAERDEN
Monsieur le Ministre,
L’abus de drogue et de l’alcool restent une des causes majeures des accidents de la route.
C’est pour cette raison que différentes mesures ont déjà été prises pour endiguer ce fléau notamment via des mesures répressives et préventives.
Selon les résultats des mesures nationales d’alcool organisées par l’IBSR en étroite collaboration avec les services de police de 2003 jusque 2007, le pourcentage global de conducteurs sous influence d’alcool semble être resté stable entre 2005 et 2007 (2,01%) après avoir légèrement diminué entre 2003 et 2005 (3,06 et 2,10).
Sans surprise, ce pourcentage est beaucoup plus élevé la nuit ou pendant les week-ends qu’en semaine et en journée.
Il apparaît donc que les différentes mesures n’ont pas pu changer ce comportement déraisonnable et que la conduite et la consommation ne sont pas toujours perçus comme incompatibles.
Quelle est votre position face à ces constats ? Quelles sont les mesures concrètes que vous envisagez pour cibler et changer ce comportement surtout auprès des jeunes – sachant que le fédéral est compétent notamment pour la police des routes et la répression ?
D’avance, je vous remercie pour vos réponses.
Herbert GROMMES
En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que la question de la conduite sous influence, que ce soit d'alcool ou de drogue, relève essentiellement du pouvoir fédéral.
Tout comme l'honorable Membre, je suis particulièrement sensible à ces questions mais la capacité d'action de la Région en cette matière est relativement limitée.
Je lui rappelle néanmoins que différentes opérations de bus gratuits sont réalisées en Région wallonne durant les nuits les plus festives de l'année et ce, afin d'offrir une alternative de mobilité en toute sécurité pour de nombreux jeunes.
Je signale enfin que l'IBSR effectue un travail de fond dans la sensibilisation des usagers de la route en relation avec la conduite sous influence.
L’abus de drogue et de l’alcool restent une des causes majeures des accidents de la route.
C’est pour cette raison que différentes mesures ont déjà été prises pour endiguer ce fléau notamment via des mesures répressives et préventives.
Selon les résultats des mesures nationales d’alcool organisées par l’IBSR en étroite collaboration avec les services de police de 2003 jusque 2007, le pourcentage global de conducteurs sous influence d’alcool semble être resté stable entre 2005 et 2007 (2,01%) après avoir légèrement diminué entre 2003 et 2005 (3,06 et 2,10).
Sans surprise, ce pourcentage est beaucoup plus élevé la nuit ou pendant les week-ends qu’en semaine et en journée.
Il apparaît donc que les différentes mesures n’ont pas pu changer ce comportement déraisonnable et que la conduite et la consommation ne sont pas toujours perçus comme incompatibles.
Quelle est votre position face à ces constats ? Quelles sont les mesures concrètes que vous envisagez pour cibler et changer ce comportement surtout auprès des jeunes – sachant que le fédéral est compétent notamment pour la police des routes et la répression ?
D’avance, je vous remercie pour vos réponses.
Herbert GROMMES
Réponse du Ministre DAERDEN
En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que la question de la conduite sous influence, que ce soit d'alcool ou de drogue, relève essentiellement du pouvoir fédéral.
Tout comme l'honorable Membre, je suis particulièrement sensible à ces questions mais la capacité d'action de la Région en cette matière est relativement limitée.
Je lui rappelle néanmoins que différentes opérations de bus gratuits sont réalisées en Région wallonne durant les nuits les plus festives de l'année et ce, afin d'offrir une alternative de mobilité en toute sécurité pour de nombreux jeunes.
Je signale enfin que l'IBSR effectue un travail de fond dans la sensibilisation des usagers de la route en relation avec la conduite sous influence.