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Le drame que vit la majorité des sans-abri avec la fermeture de la majorité des structures d'accueil hivernal d'urgence

07 avril 2011 | Question écrite de Mme Christine SERVAES à Mme la Ministre Eliane TILLIEUX. Réponse disponible

Comme chaque année, la date du 31 mars marque la fin des plans « hiver» et « grand froid » bruxellois et wallon activés dès les premiers froids. Si l'arrivée du printemps marque l'arrivée d'un redoux, la précarité elle n'a pas de saison.

La fermeture de la majorité des structures d'accueil hivernal d'urgence constitue un drame pour la majorité des sans-abri qui, du jour au lendemain, se retrouvent à nouveau dans la rue.

Dans les SAMU sociaux, outre l'hébergement, un petit déjeuner et un repas chaud, des sanitaires, des consultations médicales et psychosociales sont assurés. A la fin du plan hiver, quels constats faire? Près d'un patient sur deux est en mauvaise santé mentale. Nombre de patients souffrent d'un manque d'avenir en matière de logement, de nourriture et d'accès aux soins de santé.

Les problèmes de santé et l'exclusion des soins ne prennent malheureusement pas fin avec l'arrivée du printemps. Or les sans-abri ont davantage besoin de soins du fait de leurs conditions de vie, mais l'accès à ces soins leur est plus difficile. Pourquoi? Parce qu'il s'agit d'un public qui présente des vulnérabilités multiples, les premières lignes médicales sont souvent saturées, les formalités administratives pour ouvrir les droits sont lourdes et assorties d'un délai d'attente de plusieurs mois, l'accès aux médicaments est souvent difficile.

Face à une paupérisation croissante de la population et à une crise des demandeurs d'asile, plusieurs associations de lutte contre la pauvreté demandent aux politiques le développement de politiques de santé adaptées aux personnes précarisées mais aussi le développement de structures multidisciplinaires qui travailleraient sur une réintégration sociale et médicale dans son ensemble et non plus dans l'urgence.

Quel bilan Madame la Ministre tire-t-elle du plan grand froid de l'hiver 2010-2011 ? Quelles mesures compte-t-elle prendre pour l'hiver prochain afin d'améliorer l'efficacité de ce plan?

Face à la situation décrite ci-dessus, quelles mesures envisage-t-elle de prendre afin qu'à terme une personne qui se retrouve dans la rue reçoive les même soins que ceux dispensés dans le cadre du plan grand froid ?


Réponse du 02/05/2011

de TILLIEUX Eliane


Les plans Grand Froid ont pris fin au 31 mars. Les relais sociaux doivent remettre leur rapport d'évaluation des plans Grand Froid 2010-2011 pour le 1er juin 2011.

Il ressort de mes contacts avec la plupart des relais sociaux que le cahier des charges des plans Grand Froid a bien été rempli. Celui-ci prévoyait la mise en place d'un dispositif renforcé pour la période hivernale et la réponse aux besoins urgents de toute personne en détresse sociale aiguë. Ainsi, les relais sociaux avaient pour objectif d'optimaliser l'accueil des bénéficiaires en assurant un accueil continu tout au long de la journée.

Je ne dispose pas encore de toutes les statistiques de fréquentation de l'hébergement, de l'accueil de jour et de soirée et de l'urgence sociale. Mais les personnes sans-abri semblent avoir été bien informées des dispositifs mis en place.

Comme l'honorable membre le mentionne, les problèmes de santé concernent les personnes sans-abri tout au long de l'année. L'accessibilité aux soins de santé est un problème majeur pour les personnes en grande précarité. C'est pourquoi chaque relais social (sauf celui de Tournai, nouvellement créé) a développé un relais santé.

Les relais santé ont pour missions, au travers des premiers soins dispensés aux personnes en situation d'exclusion, de faciliter la prise en charge par la première ou la deuxième ligne de soins, l'activation du réseau de soins au niveau local et la collaboration avec celui-ci.

Il s'agit donc d'encourager la prise en charge par le réseau existant et non de créer une médecine de seconde zone dédiée aux plus précarisés d'entre nous; des actions telles que l'accompagnement des travailleurs de rue par des infirmières ont pu démontrer leur efficacité.

Ce travail ne se limite évidemment pas à la période hivernale. Il se développe tout au long de l'année avec une approche spécifique dans les périodes de grand froid ou de grande chaleur pour prévenir les risques particuliers liés à ces périodes.
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